Thèse, mémoire
Etude de l'alexithymie chez des sujets présentant une dépendance aux opiacés
(Study on alexithymia among opiates-addicts)
Auteur(s) :
F. FARGES
Refs biblio. :
51
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
ALEXITHYMIE
;
OPIACES
;
DEPENDANCE
;
DEPRESSION
;
AFFECT
;
EMOTIONS
;
PSYCHOPATHOLOGIE
Note générale :
Mémoire DES Psychiat., Fac. Méd. Lille, 1996, 105p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Issue du concept analytique de pensée opératoire, l'alexithymie se caractérise par une difficulté à trouver les mots pour décrire ses sentiments, une restriction marquée dans l'expression des émotions, une vie fantasmatique pauvre avec comme résultat une forme de pensée utilitaire, un manque d'introspection, et une tendance à utiliser l'action pour éviter les conflits et les situations stressantes. De nombreux travaux montrent aujourd'hui sa fréquence chez des sujets présentant des conduites addictives. Après une revue de la littérature, l'auteur présente les résultats d'une étude comparant 39 sujets dépendants aux opiacés et sous traitement de substitution à 39 témoins. Les instruments de mesure utilisés sont la TAS-20, pour l'alexithymie, échelle d'autoévaluation, et le mini DSM-IV. Cette étude confirme l'hypothèse d'une plus forte prévalence de l'alexithymie chez les toxicomanes, tant dans l'approche dimensionnelle (moyenne de 50,5 contre 46,3, écart significatif), que dans l'approche catégorielle (28% de toxicomanes alexithymiques contre 7,6%). Les toxicomanes alexithymiques ne diffèrent pas des toxicomanes non alexithymiques selon l'âge, le sexe, le niveau éducatif et la comorbidité (état dépressif majeur, trouble panique, anxiété généralisée, dépendance à l'alcool, sérologie VIH). L'auteur discute le chevauchement conceptuel entre alexithymie, dépression, toxicomanie, qui rend bien difficile de distinguer la direction de la psychopathologie. (Résumé de l'auteur).
Issue du concept analytique de pensée opératoire, l'alexithymie se caractérise par une difficulté à trouver les mots pour décrire ses sentiments, une restriction marquée dans l'expression des émotions, une vie fantasmatique pauvre avec comme résultat une forme de pensée utilitaire, un manque d'introspection, et une tendance à utiliser l'action pour éviter les conflits et les situations stressantes. De nombreux travaux montrent aujourd'hui sa fréquence chez des sujets présentant des conduites addictives. Après une revue de la littérature, l'auteur présente les résultats d'une étude comparant 39 sujets dépendants aux opiacés et sous traitement de substitution à 39 témoins. Les instruments de mesure utilisés sont la TAS-20, pour l'alexithymie, échelle d'autoévaluation, et le mini DSM-IV. Cette étude confirme l'hypothèse d'une plus forte prévalence de l'alexithymie chez les toxicomanes, tant dans l'approche dimensionnelle (moyenne de 50,5 contre 46,3, écart significatif), que dans l'approche catégorielle (28% de toxicomanes alexithymiques contre 7,6%). Les toxicomanes alexithymiques ne diffèrent pas des toxicomanes non alexithymiques selon l'âge, le sexe, le niveau éducatif et la comorbidité (état dépressif majeur, trouble panique, anxiété généralisée, dépendance à l'alcool, sérologie VIH). L'auteur discute le chevauchement conceptuel entre alexithymie, dépression, toxicomanie, qui rend bien difficile de distinguer la direction de la psychopathologie. (Résumé de l'auteur).
Affiliation :
Ctre Hosp. Ste Anne, Paris
France. France.
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |