Rapport
De la nécessité d'évaluer l'action publique en matière de prévention du VIH/Sida : rapport suivi de recommandations
(About the necessity to evaluate public Hiv/Aids prevention action : a report followed by recommendations)
Auteur(s) :
Conseil national du sida (CNS)
Année :
1996
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
16
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Note générale :
Paris, CNS, 1996, 32p.
Résumé :
FRANÇAIS :
Ce rapport cherche à définir un consensus sur l'accessibilité des messages de prévention du fait que le CNS représente les grandes familles philosophiques et religieuses de la société française. Cela ne veut pas dire que cette position soit suffisante pour mesurer l'efficacité d'une campagne. La prévention du sida doit s'adresser à l'ensemble de la population mais en même temps à une catégorie spécifique (homosexuels, bisexuels, toxicomanes). Il s'agit de savoir comment tenir une parole publique sur ces comportements sans qu'elle prenne la forme d'un jugement de valeur (perçu par les uns comme de la stigmatisation, par les autres comme de la promotion). En ce sens, celui qui tient un discours de prévention doit se poser des problèmes éthiques liés à un double danger : "risquer de reconduire des stigmatisations en désignant des pratiques ou risquer de reconduire des discriminations de fait qui exposeraieent cette fois à un risque vital en faisant le silence de ces pratiques. La parole et le silence peuvent être ainsi deux formes de discrimination. L'une et l'autre de ces formes peuvent avoir des effets dramatiques pour la santé publique".
Ce rapport cherche à définir un consensus sur l'accessibilité des messages de prévention du fait que le CNS représente les grandes familles philosophiques et religieuses de la société française. Cela ne veut pas dire que cette position soit suffisante pour mesurer l'efficacité d'une campagne. La prévention du sida doit s'adresser à l'ensemble de la population mais en même temps à une catégorie spécifique (homosexuels, bisexuels, toxicomanes). Il s'agit de savoir comment tenir une parole publique sur ces comportements sans qu'elle prenne la forme d'un jugement de valeur (perçu par les uns comme de la stigmatisation, par les autres comme de la promotion). En ce sens, celui qui tient un discours de prévention doit se poser des problèmes éthiques liés à un double danger : "risquer de reconduire des stigmatisations en désignant des pratiques ou risquer de reconduire des discriminations de fait qui exposeraieent cette fois à un risque vital en faisant le silence de ces pratiques. La parole et le silence peuvent être ainsi deux formes de discrimination. L'une et l'autre de ces formes peuvent avoir des effets dramatiques pour la santé publique".
Affiliation :
France. France.