Chapitre
L'"assertitude" du toxicomane et du psychopathe
(The drug addict's and psychopath's "assertitude")
Auteur(s) :
CHARTIER, J. P.
Année :
1997
Page(s) :
180-193
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Paris : Dunod
ISBN :
978-2-10-003470-3
Refs biblio. :
36
Domaine :
Plusieurs produits / Several products
Thésaurus mots-clés
CARENCE
;
IDENTITE
;
PSYCHANALYSE
;
TRANSFERT
;
STADE DU MIROIR
;
MOI
;
IDENTIFICATION
;
IMAGE DE SOI
;
INDIVIDUATION
;
INCONSCIENT
;
RELATION THERAPEUTIQUE
;
PSYCHOPATHIE
;
THERAPEUTE
Note générale :
In : Les adolescents difficiles : psychanalyse et éducation spécialisée, Paris, Dunod, 1997, 180-193
Résumé :
FRANÇAIS :
Ce texte constitue une partie du chapitre 3, intitulé "L'identification : condition nécessaire d'un changement durable ?", de la troisième partie de l'ouvrage : "Les outils latents du changement : l'interprétation, le transfert et l'identification". L'auteur écrit pour introduire son propos : "Les carences identificatoires ont donc pour effet d'introduire un doute radical sur l'identité du sujet, en entravant la construction du Moi. A l'adolescence, ces personnes profondément incertaines quant à leur identité vont développer des stratégies de réassurance maximales. Peuvent se comprendre de cette façon le recours aux toxiques et aux conduites psychopathiques, si fréquentes à cette époque de la vie. L'assertitude est un néologisme que j'ai forgé à partir de deux composantes visibles de la pathologie des sujets qui cherchent à se montrer sans faille : l'assertorique, qui consiste à se poser comme vrai, incontournable, sans manque, et la dépendance, l'addiction, l'assuétude aux toxiques et/ou à l'Agir, seul réducteur efficace de la tension psychique". A partir d'exemples réels, l'auteur va nous expliquer la construction mouvante d'une pratique de prise en charge analytique, en illustration à ses propos théoriques. Les idées force qui en ressortent sont : la nécessité pour le praticien d'accepter de "se poser en modèle identificatoire, quitte à incarner temporairement le "Moi-Idéal" du délinquant, s'il vise à obtenir un changement durable chez son client" ; la nécessité d'une présence suffisante quantitativement et qualitativement, qui seule permettra à la relation thérapeutique de se nouer. En psychopathie, la présence réelle de l'analyste est l'impératif catégorique du traitement". Et au-delà encore, "une thérapeutique de l'Agir psychopathique ne saurait fonctionner sans le recours aux actes du thérapeute".
Ce texte constitue une partie du chapitre 3, intitulé "L'identification : condition nécessaire d'un changement durable ?", de la troisième partie de l'ouvrage : "Les outils latents du changement : l'interprétation, le transfert et l'identification". L'auteur écrit pour introduire son propos : "Les carences identificatoires ont donc pour effet d'introduire un doute radical sur l'identité du sujet, en entravant la construction du Moi. A l'adolescence, ces personnes profondément incertaines quant à leur identité vont développer des stratégies de réassurance maximales. Peuvent se comprendre de cette façon le recours aux toxiques et aux conduites psychopathiques, si fréquentes à cette époque de la vie. L'assertitude est un néologisme que j'ai forgé à partir de deux composantes visibles de la pathologie des sujets qui cherchent à se montrer sans faille : l'assertorique, qui consiste à se poser comme vrai, incontournable, sans manque, et la dépendance, l'addiction, l'assuétude aux toxiques et/ou à l'Agir, seul réducteur efficace de la tension psychique". A partir d'exemples réels, l'auteur va nous expliquer la construction mouvante d'une pratique de prise en charge analytique, en illustration à ses propos théoriques. Les idées force qui en ressortent sont : la nécessité pour le praticien d'accepter de "se poser en modèle identificatoire, quitte à incarner temporairement le "Moi-Idéal" du délinquant, s'il vise à obtenir un changement durable chez son client" ; la nécessité d'une présence suffisante quantitativement et qualitativement, qui seule permettra à la relation thérapeutique de se nouer. En psychopathie, la présence réelle de l'analyste est l'impératif catégorique du traitement". Et au-delà encore, "une thérapeutique de l'Agir psychopathique ne saurait fonctionner sans le recours aux actes du thérapeute".
Affiliation :
France. France.