Périodique
MDMA toxicity: no evidence for a major influence of metabolic genotype at CYP2D6
(La toxicité de la MDMA : aucune preuve d'une influence majeure du génotype métabolique au niveau du CYP2D6)
Auteur(s) :
O'DONOHOE A. ;
K. O'FLYNN ;
K. SHIELDS ;
Z. HAWI ;
M. GILL
Refs biblio. :
32
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Note générale :
Addiction Biology, 1998, 3, (3), 309-314
Résumé :
FRANÇAIS :
La MDMA est métabolisée par l'enzyme du cytochrome P450, la débrisoquine hydroxylase. Cette enzyme est codée par le gène CYP2D6 qui présente des mutations entraînant chez les personnes homozygotes un métabolisme déficient de la MDMA. L'hypothèse de l'étude est que les personnes présentant des effets secondaires à la MDMA sont plus susceptibles que la population générale d'avoir des mutations homozygotes du gène CYP2D6. Pour 7 cas, référencés pour intoxication ou décès suite à une ingestion de MDMA, le génotype a été établi. Aucun n'est homozygote. Les conclusions de l'étude proposent trois explications : la toxicité de la MDMA, non dose-dépendante, peut être due à des adultérants et/ou à des facteurs environnementaux et physiologiques ; les méthodes génotypiques n'ont pas décelé une des rares mutations qui agissent sur le gène au niveau du CYP2D6 ; l'échantillon de l'étude ne permettait pas une démonstration statistiquement significative.
ENGLISH :
It has recently been established that MDMA is metabolized via the cytochrome P450 enzyme. This enzyme is coded by the gene CYP2D6. This gene contains mutations which effect the function of the enzyme, and individuals homozygous for these mutations are as poor known metabolizers. This paper examines the hypothesis that individuals selected on the basis of having had an adverse reaction to MDMA will be more likely than the general population to have homozygous mutations at CYP2D6. Retrospectively on seven cases of toxicity or death thought to be due to MDMA, genotype was ascertained. None of this small sample as shown to be homozygous for the mutation at CYP2D6. Three possible explanations are offered for these results : the non-dose-related nature of MDMA toxicity may be due, either alone or in combination, to contaminants in the drug, or ambient environmental/physiological factors ; the genotyping methods may have missed one of the rare additional mutations which effect gene function at CYP2D6 ; the sample may be too small to demonstrate a statistically significant result. (From authors' abstract)
La MDMA est métabolisée par l'enzyme du cytochrome P450, la débrisoquine hydroxylase. Cette enzyme est codée par le gène CYP2D6 qui présente des mutations entraînant chez les personnes homozygotes un métabolisme déficient de la MDMA. L'hypothèse de l'étude est que les personnes présentant des effets secondaires à la MDMA sont plus susceptibles que la population générale d'avoir des mutations homozygotes du gène CYP2D6. Pour 7 cas, référencés pour intoxication ou décès suite à une ingestion de MDMA, le génotype a été établi. Aucun n'est homozygote. Les conclusions de l'étude proposent trois explications : la toxicité de la MDMA, non dose-dépendante, peut être due à des adultérants et/ou à des facteurs environnementaux et physiologiques ; les méthodes génotypiques n'ont pas décelé une des rares mutations qui agissent sur le gène au niveau du CYP2D6 ; l'échantillon de l'étude ne permettait pas une démonstration statistiquement significative.
ENGLISH :
It has recently been established that MDMA is metabolized via the cytochrome P450 enzyme. This enzyme is coded by the gene CYP2D6. This gene contains mutations which effect the function of the enzyme, and individuals homozygous for these mutations are as poor known metabolizers. This paper examines the hypothesis that individuals selected on the basis of having had an adverse reaction to MDMA will be more likely than the general population to have homozygous mutations at CYP2D6. Retrospectively on seven cases of toxicity or death thought to be due to MDMA, genotype was ascertained. None of this small sample as shown to be homozygous for the mutation at CYP2D6. Three possible explanations are offered for these results : the non-dose-related nature of MDMA toxicity may be due, either alone or in combination, to contaminants in the drug, or ambient environmental/physiological factors ; the genotyping methods may have missed one of the rare additional mutations which effect gene function at CYP2D6 ; the sample may be too small to demonstrate a statistically significant result. (From authors' abstract)
Affiliation :
Dept Psychiat., Trinity Ctr. Hlth Sci., St James' Hosp., Dublin 8
Irlande. Ireland.
Irlande. Ireland.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |