Thèse, mémoire
La clinique de la toxicomanie. Le toxicomane sidéen et le jeu des demandes : l'interaction entre l'individuel et le social
Drug addiction clinical care. HIV infected drug addict and the work of the demands : individual and social interactive issues
Auteur(s) :
GEORGET, S.
Année :
1998
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
85
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Note générale :
Recherche maîtrise Psychol. Clin. Pathol., 1998, 91p.+ annexe 142p.
Résumé :
FRANÇAIS :
L'auteur étudie ce qui peut entrer en jeu au delà de la demande de soins du patient toxicomane atteint de la maladie sida. Elle a réalisée sa recherche dans un centre de soins pour toxicomanes qui offre un hébergement en appartement de coordination. La condition première est que le sujet soit au centre de sa démarche de soins, et maintenu dans son lien social. Elle pose deux hypothèses : 1-la prise en compte de la singularité du sujet dépend de la place et du rôle de chaque soignant dans le cadre thérapeutique mais aussi de l'idée qu'il s'en fait et qu'il se fait de l'aide à l'autre au sein de l'équipe ; 2-la visite régulière du psychothérapeute dans les appartements crée un espace de parole qui permet l'expression de la demande.La recherche a porté sur 6 patients, 4 en appartement collectif, 2 en appartement individuel. Le corpus de soignants est composé des 7 personnes de l'équipe de coordination. Les instruments utilisés sont : l'entretien semi-directif, le test de Rorschach, le dessin de soi et le dessin de l'arbre. Les conclusions amènent à penser que la maladie sida modifie la demande du toxicomane non pas dans son contenu implicite où elle reste tout aussi ambiguë, mais dans son contenu manifeste, avec la mise en avant du corps souffrant. En faisant sa demande au nom du "soin", il fait le jeu du social sans rien demander. Il met ainsi en échec toute entreprise de traitement puisque le sujet est absent de la scène thérapeutique. Il serait souhaitable de réélaborer le cadre thérapeutique des structures d'hébergement actuelles.
L'auteur étudie ce qui peut entrer en jeu au delà de la demande de soins du patient toxicomane atteint de la maladie sida. Elle a réalisée sa recherche dans un centre de soins pour toxicomanes qui offre un hébergement en appartement de coordination. La condition première est que le sujet soit au centre de sa démarche de soins, et maintenu dans son lien social. Elle pose deux hypothèses : 1-la prise en compte de la singularité du sujet dépend de la place et du rôle de chaque soignant dans le cadre thérapeutique mais aussi de l'idée qu'il s'en fait et qu'il se fait de l'aide à l'autre au sein de l'équipe ; 2-la visite régulière du psychothérapeute dans les appartements crée un espace de parole qui permet l'expression de la demande.La recherche a porté sur 6 patients, 4 en appartement collectif, 2 en appartement individuel. Le corpus de soignants est composé des 7 personnes de l'équipe de coordination. Les instruments utilisés sont : l'entretien semi-directif, le test de Rorschach, le dessin de soi et le dessin de l'arbre. Les conclusions amènent à penser que la maladie sida modifie la demande du toxicomane non pas dans son contenu implicite où elle reste tout aussi ambiguë, mais dans son contenu manifeste, avec la mise en avant du corps souffrant. En faisant sa demande au nom du "soin", il fait le jeu du social sans rien demander. Il met ainsi en échec toute entreprise de traitement puisque le sujet est absent de la scène thérapeutique. Il serait souhaitable de réélaborer le cadre thérapeutique des structures d'hébergement actuelles.
Affiliation :
France. France.