Périodique
Revisiting the effectiveness of methadone treatment on crime reductions in the 1990s
(Le réexamen de l'efficacité du traitement méthadone sur la réduction de la criminalité dans les années 1990)
Auteur(s) :
ROTHBARD, A. ;
ALTERMAN, A. ;
RUTHERFORD M. ;
LIU, F. ;
ZELINSKI, S. ;
McKAY, J.
Année :
1999
Page(s) :
329-335
Langue(s) :
Anglais
Refs biblio. :
28
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
TRAITEMENT DE MAINTENANCE
;
METHADONE
;
EFFICACITE
;
EVOLUTION
;
CRIMINALITE
;
ARRESTATION
;
RETENTION
;
CONSOMMATION
;
COCAINE
Thésaurus géographique
ETATS-UNIS
Note générale :
Journal of Substance Abuse Treatment, 1999, 16, (4), 329-335
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Cette étude examine le lien entre le traitement méthadone et lactivité criminelle de 126 individus participant au traitement au début des années 1990. La première question qui se pose est
: jusquà quel point un traitement de maintenance à la méthadone peut-il être associé avec une baisse de lactivité criminelle
? Bien que des études précédentes, durant les années 1970 et début des années 1980, montrèrent une baisse significative de lactivité criminelle pour les patients suivant un programme de traitement, de nos jours
les critères pour rester dans cette modalité de traitement ont changé, tout particulièrement avec lavancée du Sida et le besoin de réduire l'usage de drogues par voie intraveineuse. Une première étude a été conçue de manière à couvrir sur une période 6 ans, le recrutement des sujets et leur suivi (1987-1993). Des enregistrements administratifs uniformes des arrestations sont utilisés pour les analyses. Un modèle de régression multiple est utilisé afin dexpliquer la variation dans le nombre darrestations deux ans après ladmission au programme. Les antécédents criminels, les traitements précédents et ceux en cours, ainsi que lusage de cocaïne étant utilisés comme variables explicatives. Les résultats indiquent que le maintien en traitement a une influence faible mais significative sur la baisse de lactivité criminelle durant le traitement. Deux autres facteurs semblent augmenter le taux darrêt
: lusage de cocaïne et un passé criminel. Le fait que les arrestations ne diminuèrent pas durant un traitement de 18 mois, en moyenne, demande une analyse plus poussée et ce à la lumière de laugmentation de la consommation de cocaïne au sein de cette population.
ENGLISH :
This study examines the relationship between methadone treatment and the criminal activity of 126 individuals participating in treatment during the early 1990s. The primary question addressed is to what extent is methadone maintenance treatment associated with reductions in crime? Although prior studies in the 1970s and early 1980s showed significant decreases in crime for individuals in treatment programs, criteria for remaining in this treatment modality have changed in recent years, particularly with the advent of acquired immune deficiency syndrome and the need to reduce intravenous drug use. A pre-post study design is employed spanning a 6-year time period of subject recruitment and follow-up (1987-1993). Uniform administrative records on arrests are used for the analyses. A multiple regression model is employed to explain the variance in the number of arrests 2 years following program admission, with prior criminal history, prior and current drug treatment, and current cocaine use employed as explanatory variables. Results indicate that treatment retention has only a slight, though significant, effect on reducing criminal activity during treatment. Two other factors that appear to increase arrest activity are the use of cocaine and prior criminal history. The fact that arrests did not decrease during a treatment period of 18 months on average requires more investigation in light of the increase in cocaine use in this population. (Author's abstract.)
Cette étude examine le lien entre le traitement méthadone et lactivité criminelle de 126 individus participant au traitement au début des années 1990. La première question qui se pose est
: jusquà quel point un traitement de maintenance à la méthadone peut-il être associé avec une baisse de lactivité criminelle
? Bien que des études précédentes, durant les années 1970 et début des années 1980, montrèrent une baisse significative de lactivité criminelle pour les patients suivant un programme de traitement, de nos jours
les critères pour rester dans cette modalité de traitement ont changé, tout particulièrement avec lavancée du Sida et le besoin de réduire l'usage de drogues par voie intraveineuse. Une première étude a été conçue de manière à couvrir sur une période 6 ans, le recrutement des sujets et leur suivi (1987-1993). Des enregistrements administratifs uniformes des arrestations sont utilisés pour les analyses. Un modèle de régression multiple est utilisé afin dexpliquer la variation dans le nombre darrestations deux ans après ladmission au programme. Les antécédents criminels, les traitements précédents et ceux en cours, ainsi que lusage de cocaïne étant utilisés comme variables explicatives. Les résultats indiquent que le maintien en traitement a une influence faible mais significative sur la baisse de lactivité criminelle durant le traitement. Deux autres facteurs semblent augmenter le taux darrêt
: lusage de cocaïne et un passé criminel. Le fait que les arrestations ne diminuèrent pas durant un traitement de 18 mois, en moyenne, demande une analyse plus poussée et ce à la lumière de laugmentation de la consommation de cocaïne au sein de cette population.
ENGLISH :
This study examines the relationship between methadone treatment and the criminal activity of 126 individuals participating in treatment during the early 1990s. The primary question addressed is to what extent is methadone maintenance treatment associated with reductions in crime? Although prior studies in the 1970s and early 1980s showed significant decreases in crime for individuals in treatment programs, criteria for remaining in this treatment modality have changed in recent years, particularly with the advent of acquired immune deficiency syndrome and the need to reduce intravenous drug use. A pre-post study design is employed spanning a 6-year time period of subject recruitment and follow-up (1987-1993). Uniform administrative records on arrests are used for the analyses. A multiple regression model is employed to explain the variance in the number of arrests 2 years following program admission, with prior criminal history, prior and current drug treatment, and current cocaine use employed as explanatory variables. Results indicate that treatment retention has only a slight, though significant, effect on reducing criminal activity during treatment. Two other factors that appear to increase arrest activity are the use of cocaine and prior criminal history. The fact that arrests did not decrease during a treatment period of 18 months on average requires more investigation in light of the increase in cocaine use in this population. (Author's abstract.)
Affiliation :
Ctr Mental Hlth. Policy Serv. Res., 3600 Market St., Philadelphia, PA 19104-2648. E-mail:@cmhpsr.upenn.edu
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.