Périodique
A complementary perspective to primary socialization theory
(Théorie de socialisation primaire : une perspective complémentaire)
Auteur(s) :
NURCO, D. N. ;
LERNER, M.
Année :
1999
Page(s) :
993-1003
Langue(s) :
Anglais
Refs biblio. :
17
Domaine :
Plusieurs produits / Several products
Thésaurus mots-clés
SOCIALISATION
;
THEORIE
;
RECHERCHE
;
FAMILLE
;
SEXE
;
DEVIANCE
;
PROCESSUS DE MATURATION
;
JEUNE
;
CULTUREL
;
GENETIQUE
Note générale :
Substance Use and Misuse, 1999, 34, (7), 993-1003
Résumé :
FRANÇAIS :
La théorie de socialisation primaire telle quelle a été formulée par Oetting et ses associés, insiste sur la transmission de normes sociales durant lenfance et ladolescence au sein des trois intermédiaires socialisants les plus importants de notre société
: la famille, lécole, et les groupes de pairs intimes. Les normes ainsi transmises peuvent être pro-sociales ou déviantes. Des normes pro-sociales ont toute les chances davoir été transmises par lintermédiaire de liens forts dans des familles saines ou à lécole. Les traits de caractère et autres caractéristiques personnelles interviennent sur des comportements négatifs comme la déviance ou lusage de drogues, seulement dans la mesure où ils interfèrent avec la socialisation transmise par la famille et lécole. Nos propres recherches nabordent pas directement la théorie de socialisation primaire dans le sens où nous ne nous sommes pas centrés sur la transmission de normes en soi. Cependant, nous avons étudié des facteurs sociaux, des facteurs de personnalité, divers psychopathologies comme létiologie de la déviance et de lusage de drogues. De façon générale, nos recherches soutiennent les hypothèses de la théorie de socialisation primaire, les étendant même à certains domaines spécifiques comme limportance étiologique de linfluence familiale. Notre travail insiste aussi sur limportance de contrôler les comportements rebelles et impulsifs. Comme toute les théories denvergure, qui concernent nécessairement la totalité et la diversité des comportements humains, il demeure des points à élucider dans la théorie de socialisation primaire. Parmi ces points, il y a la perspective ethnocentrique et temporocentrique. Mais, même au sein de cette perspective, la théorie sous estime la difficulté quont les adolescents de réussir leur transition vers leur rôle social dadulte (Kingsley Davis) et détablir une identité unique et indépendante des parents. De plus, la théorie ne tient pas compte dune des caractéristiques importantes de la société moderne
: la culture jeune en tant que culture de rébellion contre les générations précédentes. Pour terminer, elle devrait prendre en compte le processus de maturation qui permet de sortir de comportements déviants, et qui correspond peut-être à une réaffirmation de la légitimité des normes apprises plus tôt. La théorie devrait aussi prendre en compte la différence de sexe dans la transmission et la légitimation de ces normes. Néanmoins, malgré ces mises en garde, et particulièrement du fait de la perspicacité de cette théorie, et des innovations quelle apporte, ces hypothèses devraient être testée soigneusement, et ce à grande échelle. Ces études devraient permettre, entre autre, de mesurer linfluence des facteurs génétiques, lors des premiers signes de déviance, et de mesurer leurs impact sur la transmission des normes prosociales.
ENGLISH :
Primary socialization theory as formulated by Oetting and his associates emphasizes the transmission of societal norms during childhood and adolescence within society's three major socializing agencies: family, school, and small, intimate peer groups. The norms thus transmitted may be prosocial or deviant, with prosocial norms more likely to be transmitted through strong bonds to healthy families or schools. Personality traits and other personal characteristics influence negative outcomes, such as deviance or drug use, only to the extent that they interfere with socialization to family or school. Our own research does not address primary socialization theory directly in that we have not focused on the transmis sion of norms per se as central. Nevertheless, we have studied social factors, personality factors, and various psychopathologies as etiological for deviance and substance use. By and large our research has supported the hypotheses of primary socialization theory, even extending them in specific areas, such as the importance of family influences as etiological. Our work has also emphasized the significance of rebelliousness and impulse control in this regard. Like all large-scale theories which necessarily abstract from the totality and diversity of human behavior, primary socialization theory leaves some gaps requiring further elucidation. Among these is its ethnocentric and temporocentric perspective, but even within this perspective it understates the difficulties for adolescents in making a successful transition to adult social roles (Kingley Davis) and in establishing a unique identity independent of parents (Erik H. Erikson). Also, it generally ignores the salience of the youth culture as rebellious against the older generation, a particularly important characteristic of modem society. And finally, it should cover the process of "maturing out" of deviance, which perhaps results in a reaffinnation of the legitimacy of norms transmitted earlier, and it should also cover gender differences in their transmission and legitimization. Nevertheless, despite these caveats and especially because of this theory's insightfulness and path-breaking character, its hypotheses should be tested in carefully designed, large-scale studies. These studies should allow, among other factors, measurement of the effects of genetic factors on the early emergence of deviant personality attributes and of their impact on the transmission of prosocial norms. [Translations are provided in the International Abstracts Section of this issue.] (Author's abstract.)
La théorie de socialisation primaire telle quelle a été formulée par Oetting et ses associés, insiste sur la transmission de normes sociales durant lenfance et ladolescence au sein des trois intermédiaires socialisants les plus importants de notre société
: la famille, lécole, et les groupes de pairs intimes. Les normes ainsi transmises peuvent être pro-sociales ou déviantes. Des normes pro-sociales ont toute les chances davoir été transmises par lintermédiaire de liens forts dans des familles saines ou à lécole. Les traits de caractère et autres caractéristiques personnelles interviennent sur des comportements négatifs comme la déviance ou lusage de drogues, seulement dans la mesure où ils interfèrent avec la socialisation transmise par la famille et lécole. Nos propres recherches nabordent pas directement la théorie de socialisation primaire dans le sens où nous ne nous sommes pas centrés sur la transmission de normes en soi. Cependant, nous avons étudié des facteurs sociaux, des facteurs de personnalité, divers psychopathologies comme létiologie de la déviance et de lusage de drogues. De façon générale, nos recherches soutiennent les hypothèses de la théorie de socialisation primaire, les étendant même à certains domaines spécifiques comme limportance étiologique de linfluence familiale. Notre travail insiste aussi sur limportance de contrôler les comportements rebelles et impulsifs. Comme toute les théories denvergure, qui concernent nécessairement la totalité et la diversité des comportements humains, il demeure des points à élucider dans la théorie de socialisation primaire. Parmi ces points, il y a la perspective ethnocentrique et temporocentrique. Mais, même au sein de cette perspective, la théorie sous estime la difficulté quont les adolescents de réussir leur transition vers leur rôle social dadulte (Kingsley Davis) et détablir une identité unique et indépendante des parents. De plus, la théorie ne tient pas compte dune des caractéristiques importantes de la société moderne
: la culture jeune en tant que culture de rébellion contre les générations précédentes. Pour terminer, elle devrait prendre en compte le processus de maturation qui permet de sortir de comportements déviants, et qui correspond peut-être à une réaffirmation de la légitimité des normes apprises plus tôt. La théorie devrait aussi prendre en compte la différence de sexe dans la transmission et la légitimation de ces normes. Néanmoins, malgré ces mises en garde, et particulièrement du fait de la perspicacité de cette théorie, et des innovations quelle apporte, ces hypothèses devraient être testée soigneusement, et ce à grande échelle. Ces études devraient permettre, entre autre, de mesurer linfluence des facteurs génétiques, lors des premiers signes de déviance, et de mesurer leurs impact sur la transmission des normes prosociales.
ENGLISH :
Primary socialization theory as formulated by Oetting and his associates emphasizes the transmission of societal norms during childhood and adolescence within society's three major socializing agencies: family, school, and small, intimate peer groups. The norms thus transmitted may be prosocial or deviant, with prosocial norms more likely to be transmitted through strong bonds to healthy families or schools. Personality traits and other personal characteristics influence negative outcomes, such as deviance or drug use, only to the extent that they interfere with socialization to family or school. Our own research does not address primary socialization theory directly in that we have not focused on the transmis sion of norms per se as central. Nevertheless, we have studied social factors, personality factors, and various psychopathologies as etiological for deviance and substance use. By and large our research has supported the hypotheses of primary socialization theory, even extending them in specific areas, such as the importance of family influences as etiological. Our work has also emphasized the significance of rebelliousness and impulse control in this regard. Like all large-scale theories which necessarily abstract from the totality and diversity of human behavior, primary socialization theory leaves some gaps requiring further elucidation. Among these is its ethnocentric and temporocentric perspective, but even within this perspective it understates the difficulties for adolescents in making a successful transition to adult social roles (Kingley Davis) and in establishing a unique identity independent of parents (Erik H. Erikson). Also, it generally ignores the salience of the youth culture as rebellious against the older generation, a particularly important characteristic of modem society. And finally, it should cover the process of "maturing out" of deviance, which perhaps results in a reaffinnation of the legitimacy of norms transmitted earlier, and it should also cover gender differences in their transmission and legitimization. Nevertheless, despite these caveats and especially because of this theory's insightfulness and path-breaking character, its hypotheses should be tested in carefully designed, large-scale studies. These studies should allow, among other factors, measurement of the effects of genetic factors on the early emergence of deviant personality attributes and of their impact on the transmission of prosocial norms. [Translations are provided in the International Abstracts Section of this issue.] (Author's abstract.)
Affiliation :
Dept. Psychiat., Univ. Maryland Sch. Med., 1229 W. Mt. Royal Ave., Baltimore, MD 21217
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.