Périodique
Methadone maintenance treatment modalities in relation to incidence of HIV : results of the Amsterdam cohort study
(Relation entre les modalités du traitement de maintenance à la méthadone et l'incidence VIH : résultats d'un étude de cohorte à Amsterdam.)
Auteur(s) :
M. W. LANGENDAM ;
G. H. A. VAN BRUSSEL ;
R. A. COUTINHO ;
E. J. C. VAN AMEIJDEN
Article en page(s) :
1711-1716
Refs biblio. :
22
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases)
Thésaurus mots-clés
METHADONE
;
TRAITEMENT DE MAINTENANCE
;
FACTEUR DE PROTECTION
;
POSOLOGIE
;
RETENTION
;
VIH
;
INCIDENCE
;
ETUDE PROSPECTIVE
Note générale :
AIDS, 1999, 13, (13), 1711-1716
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Cette étude prospective parmi les usagers de drogues a débuté en décembre 1985 à Amsterdam. 582 usagers de drogues séronégatifs en traitement de maintenance à la méthadone ont été recrutés. Les données du Registre Central sur la méthadone ont été mises en lien avec celles de l'étude sur les usagers de drogues à Amsterdam. L'incidence VIH globale a été de 3 pour 100 personnes par an (58 usagers ont présenté une séroconversion), avec une tendance à la baisse pour les usagers de drogues actuels. Une augmentation de la fréquence du suivi du programme méthadone et une augmentation des doses de méthadone sont significativement assosiées à l'incidence VIH, mais ces deux facteurs ne sont pas en soi des prédicteurs significatifs. Aucun effet protecteur de doses élevées de méthadone n'a pu être mis en évidence. En conclusion, il s'avère que les services proposés dans les programmes méthadone : échange de seringue, test VIH, conseil, prescription de méthadone haut dosage ne sont pas suffisants pour arrêter la propagation du VIH. Cependant, une augmentation de la dose de méthadone et des mesures pour le maintien en traitement peuvent contribuer à la prévention du VIH chez les usagers de drogues.
ENGLISH :
Study objective : To evaluate methadone maintenance treatment modalities, prescribed within the concept of harm reduction, in relation to incidence of HIV infection among drug users with a history of methadone treatment in Amsterdam, The Netherlands. Design : Prospective observational cohort study among 582 HIV-negative drug users. To ensure valid and detailed assessment of methadone treatment, data from the Central Methadone Register in Amsterdam were linked to the Amsterdam cohort study among drug users. Methods : Poisson regression analysis was used to identify independent and significant predictors of incidence of HIV. Main results : During 1906 person years, 58 drug users seroconverted, the overall incidence of HIV being 3.0 per 100 person years with a declining trend for current injectors. An increase in frequency of methadone programme attendance [relative risk (RR), 2.4; 95% confidence interval (0), 1.2-4.6, compared with no change] and increase in methadone dosage (RR, 0.8 ; 95% CI, 0.6-1.0, per category of change of 10 mg/day) were significantly associated with incidence of HIV in multivariate analysis. Methadone dosage and frequency of programme attendance in itself were not significant predictors. Other multivariate significant risk factors were homelessness, current injecting and in-patient hospital care. Conclusions : Among drug Users who receive methadone maintenance treatment in a harm-reduction setting, which includes ancillary services such as needle-exchange programmes and HIV testing and counselling, prescription of high methadone dosages is not sufficient to stop the spread of HIV. However, an individual increase of the methadone dosage and measures to achieve high treatment retention could contribute to the prevention of HIV among drug users. (Author' s abstract)
Cette étude prospective parmi les usagers de drogues a débuté en décembre 1985 à Amsterdam. 582 usagers de drogues séronégatifs en traitement de maintenance à la méthadone ont été recrutés. Les données du Registre Central sur la méthadone ont été mises en lien avec celles de l'étude sur les usagers de drogues à Amsterdam. L'incidence VIH globale a été de 3 pour 100 personnes par an (58 usagers ont présenté une séroconversion), avec une tendance à la baisse pour les usagers de drogues actuels. Une augmentation de la fréquence du suivi du programme méthadone et une augmentation des doses de méthadone sont significativement assosiées à l'incidence VIH, mais ces deux facteurs ne sont pas en soi des prédicteurs significatifs. Aucun effet protecteur de doses élevées de méthadone n'a pu être mis en évidence. En conclusion, il s'avère que les services proposés dans les programmes méthadone : échange de seringue, test VIH, conseil, prescription de méthadone haut dosage ne sont pas suffisants pour arrêter la propagation du VIH. Cependant, une augmentation de la dose de méthadone et des mesures pour le maintien en traitement peuvent contribuer à la prévention du VIH chez les usagers de drogues.
ENGLISH :
Study objective : To evaluate methadone maintenance treatment modalities, prescribed within the concept of harm reduction, in relation to incidence of HIV infection among drug users with a history of methadone treatment in Amsterdam, The Netherlands. Design : Prospective observational cohort study among 582 HIV-negative drug users. To ensure valid and detailed assessment of methadone treatment, data from the Central Methadone Register in Amsterdam were linked to the Amsterdam cohort study among drug users. Methods : Poisson regression analysis was used to identify independent and significant predictors of incidence of HIV. Main results : During 1906 person years, 58 drug users seroconverted, the overall incidence of HIV being 3.0 per 100 person years with a declining trend for current injectors. An increase in frequency of methadone programme attendance [relative risk (RR), 2.4; 95% confidence interval (0), 1.2-4.6, compared with no change] and increase in methadone dosage (RR, 0.8 ; 95% CI, 0.6-1.0, per category of change of 10 mg/day) were significantly associated with incidence of HIV in multivariate analysis. Methadone dosage and frequency of programme attendance in itself were not significant predictors. Other multivariate significant risk factors were homelessness, current injecting and in-patient hospital care. Conclusions : Among drug Users who receive methadone maintenance treatment in a harm-reduction setting, which includes ancillary services such as needle-exchange programmes and HIV testing and counselling, prescription of high methadone dosages is not sufficient to stop the spread of HIV. However, an individual increase of the methadone dosage and measures to achieve high treatment retention could contribute to the prevention of HIV among drug users. (Author' s abstract)
Affiliation :
Div. Public Health Environment, Municipal Health Service, Nieuwe Achtergracht 100, 1018 WT Amsterdam
Pays-Bas. Netherlands.
Pays-Bas. Netherlands.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |