Titre : | De la canne à sucre à l'alcoologie à la Guadeloupe (1999) |
Titre traduit : | (From sugar cane to alcohology in Guadeloupe) |
Auteurs : | M. L. ARIEN-ROMANA ; SCHOL R. |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Alcoologie (Tome 21, HS, Mai 1999) |
Article en page(s) : | 211-213 |
Note générale : | Alcoologie, 1999, 21, (HS), 211-213 |
Langues: | Français |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés ALCOOL ; PRODUCTION ; VENTE ; HISTOIRE ; POLITIQUE ; LUTTE ; DISPOSITIF DE SOINThésaurus géographique GUADELOUPE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
Au début du XVIIè siècle, la culture de la canne à sucre va transformer la vie des Antilles que l'on appellera désormais îles à sucre. La Guadeloupe la découvre en 1644 et se développe progressivement une surabondance de la production sucrière brute. La déclaration de l'État français du 6 mars 1777 autorise l'introduction en métropole du rhum colonial. D'une politique de prohibition, on passe à une politique de tolérance, puis, carrément à une politique d'encouragement. Dès lors, les exportations de rhum guadeloupéen vers la France se développent accentuant également la production et la consommation locales pour aboutir au véritable problème de l'alcoolisme. Il aura fallu attendre bien longtemps, c'est-à-dire la fin de la deuxième guerre mondiale, pour voir les pionniers comme C. Tirolien et M. Toure, leurs études en Métropole terminées, commencer à se pencher sur le problème. Cette équipe, à laquelle viendra s'adjoindre plus tard A. Larochelle, eut cependant le mérite de fonder le premier Comité guadeloupéen de lutte contre l'alcoolisme. Enfin en 1984 furent fondées l'Association Guadeloupéenne de Prévention et de Traitement de l'Alcoolisme à Pointe-à-Pitre et l'association Basse-Terrienne de Traitement de l'Alcoolisme. Ces deux associations se hâtèrent d'ouvrir un CHAA dans chacune des deux villes principales. En 1990 un mini-service d'alcoologie ouvre à l'hôpital L. D. de Beauperthuy à Pointe-Noire. Enfin l'hôpital de Marie Galante compte, au sein du service de médecine, cinq lits réservés à la postcure des malades alcooliques déjà traités dans les CHAA ou à Beauperthuy (Résumé d'auteur) ENGLISH : In the beginning of the 17th century, sugar cane plantations transformed the life of the French West Indies, which were subsequently called the sugar islands. Guadeloupe started to grow sugar cane in 1644 and gradually developed an excess production of raw sugar. The French declaration on 6 March 1777 authorized the introduction of colonial rum into mainland France. A policy of prohibition was replaced by a policy of tolerance and subsequently by a policy of frank encouragement. From then on, exports of rum from Guadeloupe to France continued to grow, also accentuating the local production and consumption, resulting in a real problem of alcoholism. We had to wait a long time, that is, until the end of the Second World War, before pioneers such as C. Tirolien and M. Toure, after completing their work in France, started to examine this problem. This team, subsequently joined by A. Larochelle, nevertheless set up the first Guadeloupe committee against alcoholism. Finally, in 1984, the Association Guadeloupéenne de Prevention et de Traitement de l'Alcoolisme in Pointe-à Pitre and the Association Basse-Terrienne de Traitement de l'Alcoolisme were founded. These two associations rapidly opened a CHAA (dietary hygiene and alcohology centre) in each of the two main cities. In 1990, a mini alcohology department was opened at L.D. de Beauperthuy Hospital in Pointe Noire. Finally, Marie Galante Hospital has five beds reserved in the department of medicine for post-withdrawal of alcoholic patients already treated in the CHAA or at Beauperthuy Hospital. (Author' s abstract) |
Domaine : | Alcool / Alcohol |
Affiliation : |
CHAA, 4 rue Raspail, 97110 Pointe-à-Pitre France |
Numéro Toxibase : | 204794 |
Centre Emetteur : | 02 Coordonnateur |
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