Article de Périodique
L'écoute des familles face à la menace de toxicodépendance de l'adolescent (1999)
Auteur(s) :
SAMANIEGO M. ;
SCHURMANN A. M.
Article en page(s) :
39-49
Refs biblio. :
3
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
CANNABIS
;
CONSOMMATION
;
ADOLESCENT
;
FAMILLE
;
CONSULTATION
;
THERAPIE FAMILIALE
;
THERAPIE SYSTEMIQUE
;
PREVENTION
Résumé :
FRANÇAIS :
Les familles qui consultent pour des problèmes liés aux drogues, notamment au haschich, rapportent souvent une écoute insuffisante, voire une banalisation de leur problème, de la part des professionnels. L'écoute de cette souffrance peut se révéler comme un préalable et un moyen d'aborder la crise familiale, liée fréquemment au vécu de l'adolescence avec une demande d'autonomie du jeune. On constate des différences concernant la définition du problème. Côté familles, c'est la consommation ou le risque de consommation, généralement de haschich. Côté jeunes, il s'agit des difficultés d'ordre familial et/ou scolaire, mais jamais il n'est fait allusion à la consommation de produits en tant que problème. L'intervention précoce dans ces deux contextes contribue à prévenir l'escalade toxicomaniaque. Une partie importante des parents qui consultent, s'ils se sentent écoutés, vont pouvoir aborder les souffrances liées à leur propre vécu, libérant ainsi des énergies qui pourront être employées dans le processus de co-évolution familiale. (Résumé des auteurs)
ENGLISH :
Families often mention a lack of listening and a minimization of the problem on behalf of the professionals. Taking into account family suffering is an efficient approach to the underlying family crisis which is often linked to adolescence and the gradual autonomisation of the child. Differences in the definition of problem between youngsters and their families are discussed. Families identify the problem as being the drug consumption, generally haschisch of one of their youngster. For the latter the problem is located on a family and/or school level. Drug intake is never identified as a problem. Early intervention in these contexts help prevent the deterioration of drug consumption. If the consulting parents feel they are being heard, they will be more capable of working through their own suffering, freeing their energies which can be reinjected into the family co-evolution process. (Authors'abstract)
Les familles qui consultent pour des problèmes liés aux drogues, notamment au haschich, rapportent souvent une écoute insuffisante, voire une banalisation de leur problème, de la part des professionnels. L'écoute de cette souffrance peut se révéler comme un préalable et un moyen d'aborder la crise familiale, liée fréquemment au vécu de l'adolescence avec une demande d'autonomie du jeune. On constate des différences concernant la définition du problème. Côté familles, c'est la consommation ou le risque de consommation, généralement de haschich. Côté jeunes, il s'agit des difficultés d'ordre familial et/ou scolaire, mais jamais il n'est fait allusion à la consommation de produits en tant que problème. L'intervention précoce dans ces deux contextes contribue à prévenir l'escalade toxicomaniaque. Une partie importante des parents qui consultent, s'ils se sentent écoutés, vont pouvoir aborder les souffrances liées à leur propre vécu, libérant ainsi des énergies qui pourront être employées dans le processus de co-évolution familiale. (Résumé des auteurs)
ENGLISH :
Families often mention a lack of listening and a minimization of the problem on behalf of the professionals. Taking into account family suffering is an efficient approach to the underlying family crisis which is often linked to adolescence and the gradual autonomisation of the child. Differences in the definition of problem between youngsters and their families are discussed. Families identify the problem as being the drug consumption, generally haschisch of one of their youngster. For the latter the problem is located on a family and/or school level. Drug intake is never identified as a problem. Early intervention in these contexts help prevent the deterioration of drug consumption. If the consulting parents feel they are being heard, they will be more capable of working through their own suffering, freeing their energies which can be reinjected into the family co-evolution process. (Authors'abstract)
Affiliation :
Permanence Familles (ARGOS), Carouge, Suisse