Périodique
The social construction of the crack epidemic in the print media
(La construction sociale de l'épidémie de crack dans la presse écrite)
Auteur(s) :
D. M. HARTMAN ;
A. GOLUB
Article en page(s) :
423-433
Refs biblio. :
46
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Thésaurus mots-clés
CRACK
;
REPRESENTATION SOCIALE
;
MEDIA
;
PRESSE
;
MYTHE
;
INFORMATION
;
QUARTIER
;
PRECARITE
Thésaurus géographique
ETATS-UNIS
Note générale :
Journal of Psychoactive Drugs, 1999, 31, (4), 423-433
Résumé :
FRANÇAIS :
Dans les années 1980, les premiers reportages sur le développement rapide de l'usage du crack, et les horreurs qui y ont été associées, ont entraîné une grande panique aux États-Unis. Par la suite, la recherche universitaire a invalidé les divers mythes propagés par cette psychose médiatique (media scare). Dans le but de découvrir dans quelle mesure l'apport universitaire a contribué à améliorer la couverture du phénomène par la presse, cet article étudie, de manière exhaustive, tous les articles sur le crack parus dans le New York Times et Newsweek entre 1985 et 1995. Même si, avec le temps, les reportages sont devenus plus nuancés, en général ils n'ont pas corrigé les exagérations précédemment publiées. Sur le long terme, l'étude a aussi révélé une tendance insidieuse à la partialité dans la presse, les articles traitant principalement des quartiers défavorisés en dépit du fait que l'usage du crack n'y est pas limité. Cette perspective erronée du problème construite par les médias a probablement contribué à détourner l'attention des problèmes structurels persistants auxquels sont confrontés les quartiers défavorisés. Universitaires et activistes doivent poursuivre leurs efforts visant à attirer l'attention sur ces problèmes sociaux sous-jacents, afin de contrer la propension des médias à se concentrer sur ce qu'il est plus approprié d'appeler des symptômes, comme l'épidémie du crack. [Résumé Toxibase]
ENGLISH :
Early news coverage of the rapid expansions and horrors associated with use of crack in the mid-1980s led to a great panic. Scholarly research subsequently debunked the various myths emanating from this media scare. This article examines whether this expanded understanding was reflected in the quality of news coverage over time through a comprehensive examination of all articles about crack cocaine appearing in the New York Times, Time, and Newsweek from 1985 through 1995. It was found that later news stories were generally less blatant, but overall did not correct for previous exaggerations. The long-term perspective also revealed an insidious bias in news coverage through its focus on the inner city, in spite of broader use of crack. This misleading view of "the problem" constructed by the media probably helped divert attention from persistent structural problems facing the inner-city. Scholars and activists need to continue their efforts to focus attention on the underlying social problems to counteract the media's propensity to focus on what might more appropriately be termed symptoms, such as the "crack epidemic." (Author's abstract.)
Dans les années 1980, les premiers reportages sur le développement rapide de l'usage du crack, et les horreurs qui y ont été associées, ont entraîné une grande panique aux États-Unis. Par la suite, la recherche universitaire a invalidé les divers mythes propagés par cette psychose médiatique (media scare). Dans le but de découvrir dans quelle mesure l'apport universitaire a contribué à améliorer la couverture du phénomène par la presse, cet article étudie, de manière exhaustive, tous les articles sur le crack parus dans le New York Times et Newsweek entre 1985 et 1995. Même si, avec le temps, les reportages sont devenus plus nuancés, en général ils n'ont pas corrigé les exagérations précédemment publiées. Sur le long terme, l'étude a aussi révélé une tendance insidieuse à la partialité dans la presse, les articles traitant principalement des quartiers défavorisés en dépit du fait que l'usage du crack n'y est pas limité. Cette perspective erronée du problème construite par les médias a probablement contribué à détourner l'attention des problèmes structurels persistants auxquels sont confrontés les quartiers défavorisés. Universitaires et activistes doivent poursuivre leurs efforts visant à attirer l'attention sur ces problèmes sociaux sous-jacents, afin de contrer la propension des médias à se concentrer sur ce qu'il est plus approprié d'appeler des symptômes, comme l'épidémie du crack. [Résumé Toxibase]
ENGLISH :
Early news coverage of the rapid expansions and horrors associated with use of crack in the mid-1980s led to a great panic. Scholarly research subsequently debunked the various myths emanating from this media scare. This article examines whether this expanded understanding was reflected in the quality of news coverage over time through a comprehensive examination of all articles about crack cocaine appearing in the New York Times, Time, and Newsweek from 1985 through 1995. It was found that later news stories were generally less blatant, but overall did not correct for previous exaggerations. The long-term perspective also revealed an insidious bias in news coverage through its focus on the inner city, in spite of broader use of crack. This misleading view of "the problem" constructed by the media probably helped divert attention from persistent structural problems facing the inner-city. Scholars and activists need to continue their efforts to focus attention on the underlying social problems to counteract the media's propensity to focus on what might more appropriately be termed symptoms, such as the "crack epidemic." (Author's abstract.)
Affiliation :
Natl Devlpmt Res. Inst., Two World Trade Ctr, 16th Fl., New York, NY 10048
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.
Exemplaires
Disponibilité |
---|
aucun exemplaire |