Thèse, mémoire
Utilisation abusive et détournée de Rohypnol° au sein d'une population de 53 toxicomanes
(Flunitrazepam misuse and abuse among a group of 53 drug addicts)
Auteur(s) :
SALVAGGIO J.
Année :
1999
Page(s) :
221 p.
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
145
Domaine :
Autres substances / Other substances
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
HYPNOTIQUES
;
BENZODIAZEPINES
;
MESUSAGE
;
PHARMACOLOGIE
;
TOXICITE
;
DEPENDANCE
;
EFFET SECONDAIRE
;
ENQUETE
;
TROUBLES DU SOMMEIL
;
PRESCRIPTION MEDICALE
;
POLYCONSOMMATION
Thésaurus géographique
MOSELLE
Note générale :
Thèse de Doctorat de Médecine, Université Henri Poincaré Nancy 1, Faculté de Médecine de Nancy, 1999, 221 p., fig., graph.
Note de contenu :
fig. ; graph.
Résumé :
FRANÇAIS :
Il s'agit de la description du mésusage du flunitrazépam (Rohypnol°) par 53 toxicomanes du centre d'accueil Charles Baudelaire de Metz (Moselle). Les raisons de cette consommation abusive et détournée de l'usage médical normal sont nombreuses. La défonce est la motivation la plus fréquente, conférant ainsi à Rohypnol° un véritable statut de drogue. Il entraîne un état d'obnubilation euphorique, une levée des inhibitions et un sentiment d'invincibilité pouvant conduire à des actes délictueux avec amnésie antérograde. Ces effets sont potentialisés par l'alcool auquel il est fréquemment associé. Parmi toutes les benzodiazépines consommées, le Rohypnol° est cité en premier choix par 75 % des toxicomanes. Il n'existe actuellement aucune explication scientifique à cette préférence. Cette popularité pourrait être liée à une pénétration intracérébrale très rapide et à une très forte affinité aux récepteurs aux benzodiazépines. Il est préférable de ne pas l'utiliser chez le toxicomane compte tenu de son grand pouvoir de pharmacodépendance. Si la prescription de benzodiazépines est indispensable, il faut alors recourir à celles qui sont peu dépendogènes et non connues de la population toxicomane. (Résumé d'auteur.)
Il s'agit de la description du mésusage du flunitrazépam (Rohypnol°) par 53 toxicomanes du centre d'accueil Charles Baudelaire de Metz (Moselle). Les raisons de cette consommation abusive et détournée de l'usage médical normal sont nombreuses. La défonce est la motivation la plus fréquente, conférant ainsi à Rohypnol° un véritable statut de drogue. Il entraîne un état d'obnubilation euphorique, une levée des inhibitions et un sentiment d'invincibilité pouvant conduire à des actes délictueux avec amnésie antérograde. Ces effets sont potentialisés par l'alcool auquel il est fréquemment associé. Parmi toutes les benzodiazépines consommées, le Rohypnol° est cité en premier choix par 75 % des toxicomanes. Il n'existe actuellement aucune explication scientifique à cette préférence. Cette popularité pourrait être liée à une pénétration intracérébrale très rapide et à une très forte affinité aux récepteurs aux benzodiazépines. Il est préférable de ne pas l'utiliser chez le toxicomane compte tenu de son grand pouvoir de pharmacodépendance. Si la prescription de benzodiazépines est indispensable, il faut alors recourir à celles qui sont peu dépendogènes et non connues de la population toxicomane. (Résumé d'auteur.)
Affiliation :
France. France.