Périodique
Continuing injecting risk behaviour: results from the Amsterdam Cohort Study of drug users
(Les pratiques d'injection à risque continuent : résultats d'une étude sur un groupe d'usagers de drogues d'Amsterdam)
Auteur(s) :
E. J. C. VAN AMEIJDEN ;
M. W. LANGENDAM ;
NOTENBOOM J. ;
R. A. COUTINHO
Article en page(s) :
1051-1061
Refs biblio. :
21
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases)
Thésaurus mots-clés
INJECTION
;
MATERIEL LIE A L'USAGE
;
MATERIEL D'INJECTION
;
VIH
;
CONTAMINATION
;
COHORTE
;
SEXUALITE
;
CONDUITE A RISQUE
;
FACTEUR DE RISQUE
Thésaurus géographique
PAYS-BAS
Note générale :
Addiction, 1999, 94, (7), 1051-1061
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Objectifs : donner une description détaillée des comportements d'injection à risque, et évaluer l'importance relative de ces comportements quant à la transmission VIH. Type d'étude : cette étude faisait partie de l'Amsterdam Cohort Study, étude sur un groupe d'usagers de drogue d'Amsterdam). Lieu : Amsterdam, où des mesures importantes de prévention et de réduction du risque VIH sont mises en place, mais où aucune diminution n'a été observée depuis 1991. Participants et mesures: un questionnaire détaillé sur le comportement à risque VIH a été complété par un échantillon de participants en 1992/1993 (n = 168). Un questionnaire supplémentaire a été rempli par 48 VIH séroconvertis sur la voie de transmission possible du VIH. Résultats : sur les 96 participants séronégatifs VIH, 23% empruntaient délibérément une seringue usagée, 18% rapportaient de possibles emprunts "accidentels", 9% le "front/backloading", partage du produit de la seringue par aspiration dans la cuillère ou directement dans la seringue en retirant le piston, 4% une injection simultanée, et 32% un partage possible du matériel auxiliaire. Parmi les emprunteurs délibérés, 64% empruntaient d'une personne au sérostatut VIH positif ou inconnu, 81% ne nettoyaient pas correctement le matériel et 79% empruntaient en l'absence de symptômes de sevrage importants. Les facteurs de risque différaient pour l'emprunt délibéré ou "accidentel". Chez les séroconvertis VIH, la voie de transmission la plus probable était l'emprunt dans 29% des cas, le "front/backloading" dans 8%, l'emprunt et le "front/backloading" dans 21% des cas, des rapports sexuels non protégés dans 23% (principalement avec un partenaire régulier), et l'injection ou le rapport sexuel à risque dans 13% des cas. Les femmes rapportaient plus souvent une transmission sexuelle (p = 0,016). L'emprunt était admis par 43% avant, et 64% après la prise de conscience de la séroconversion VIH. Conclusions : Lorsque le risque de l'injection est élevé, habituellement délibéré, et souvent en l'absence de symptômes de sevrage, la prévention se révèle difficile. Bien que l'emprunt délibéré semble être le principal facteur de risque pour la séroconversion VIH, les rapports sexuels non protégés et le "front/backloading" peuvent être plus importants que prévu à Amsterdam. La sous-évaluation des sujets quant à l'emprunt est probablement considérable, mais ne modifie pas les conclusions ci-dessus. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Aims. To give a detailed description of injection-related risk behaviours, and to estimate the relative importance of these behaviours with regard to HIV transmission. Design. The present study was part of the Amsterdam Cohort Study of drug users. Setting. In Amsterdam, a city with extensive preventive measures, large HIV-risk reductions have taken place, but no further decreases have occurred since 1991. Participants and measurements. A detailed questionnaire on injecting risk behaviour was completed by a cross-section of participants in 1992/93 (n = 168). Among 48 HIV-seroconverters, a questionnaire was completed concerning possible HIV-transmission route. Findings. Of 96 HIV-negative participants, 23% deliberately borrowed a used syringe, 18% reported possible "accidental" borrowing, 9% front/backloading, 4% simultaneous injection, and 32% possible sharing of alacillary equipment. Of deliberate borrowers, 64% borrowed from a person with unknown or positive HIV serostatus, and 81 % did not appropriately clean the equipment; 79% borrowed in the absence of serious withdrawal symptoms. Risk factors differed for deliberate and 'accidental' borrowing. Among the HIV seroconverters, the most likely transmission route was borrowing in 29% of cases, front/backloading in 8%, borrowing orfrondbackloading in 21 %, unprotected sexual contact in 23 % (mainly with regular partner) and either injecting or sexual risk in 13 %. Women were much more likely to report sexual transmission (p = 0.016). Borrowing was admitted by 43 % before, and 64 % after awareness of HIV-seroconverion. Conclusions. As the injecting risk is high, usually deliberate, and often in the absence of withdrawal symptoms, further prevention seems difficult. Although deliberate borrowing is the main risk for HIV seroconversion, unprotected sexual contacts and front- and backloading may be more important than previously thought in Amsterdam. Under-reporting of borrowing is probably substantial, but does not alter the above conclusions. (Author' s abstract)
Objectifs : donner une description détaillée des comportements d'injection à risque, et évaluer l'importance relative de ces comportements quant à la transmission VIH. Type d'étude : cette étude faisait partie de l'Amsterdam Cohort Study, étude sur un groupe d'usagers de drogue d'Amsterdam). Lieu : Amsterdam, où des mesures importantes de prévention et de réduction du risque VIH sont mises en place, mais où aucune diminution n'a été observée depuis 1991. Participants et mesures: un questionnaire détaillé sur le comportement à risque VIH a été complété par un échantillon de participants en 1992/1993 (n = 168). Un questionnaire supplémentaire a été rempli par 48 VIH séroconvertis sur la voie de transmission possible du VIH. Résultats : sur les 96 participants séronégatifs VIH, 23% empruntaient délibérément une seringue usagée, 18% rapportaient de possibles emprunts "accidentels", 9% le "front/backloading", partage du produit de la seringue par aspiration dans la cuillère ou directement dans la seringue en retirant le piston, 4% une injection simultanée, et 32% un partage possible du matériel auxiliaire. Parmi les emprunteurs délibérés, 64% empruntaient d'une personne au sérostatut VIH positif ou inconnu, 81% ne nettoyaient pas correctement le matériel et 79% empruntaient en l'absence de symptômes de sevrage importants. Les facteurs de risque différaient pour l'emprunt délibéré ou "accidentel". Chez les séroconvertis VIH, la voie de transmission la plus probable était l'emprunt dans 29% des cas, le "front/backloading" dans 8%, l'emprunt et le "front/backloading" dans 21% des cas, des rapports sexuels non protégés dans 23% (principalement avec un partenaire régulier), et l'injection ou le rapport sexuel à risque dans 13% des cas. Les femmes rapportaient plus souvent une transmission sexuelle (p = 0,016). L'emprunt était admis par 43% avant, et 64% après la prise de conscience de la séroconversion VIH. Conclusions : Lorsque le risque de l'injection est élevé, habituellement délibéré, et souvent en l'absence de symptômes de sevrage, la prévention se révèle difficile. Bien que l'emprunt délibéré semble être le principal facteur de risque pour la séroconversion VIH, les rapports sexuels non protégés et le "front/backloading" peuvent être plus importants que prévu à Amsterdam. La sous-évaluation des sujets quant à l'emprunt est probablement considérable, mais ne modifie pas les conclusions ci-dessus. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Aims. To give a detailed description of injection-related risk behaviours, and to estimate the relative importance of these behaviours with regard to HIV transmission. Design. The present study was part of the Amsterdam Cohort Study of drug users. Setting. In Amsterdam, a city with extensive preventive measures, large HIV-risk reductions have taken place, but no further decreases have occurred since 1991. Participants and measurements. A detailed questionnaire on injecting risk behaviour was completed by a cross-section of participants in 1992/93 (n = 168). Among 48 HIV-seroconverters, a questionnaire was completed concerning possible HIV-transmission route. Findings. Of 96 HIV-negative participants, 23% deliberately borrowed a used syringe, 18% reported possible "accidental" borrowing, 9% front/backloading, 4% simultaneous injection, and 32% possible sharing of alacillary equipment. Of deliberate borrowers, 64% borrowed from a person with unknown or positive HIV serostatus, and 81 % did not appropriately clean the equipment; 79% borrowed in the absence of serious withdrawal symptoms. Risk factors differed for deliberate and 'accidental' borrowing. Among the HIV seroconverters, the most likely transmission route was borrowing in 29% of cases, front/backloading in 8%, borrowing orfrondbackloading in 21 %, unprotected sexual contact in 23 % (mainly with regular partner) and either injecting or sexual risk in 13 %. Women were much more likely to report sexual transmission (p = 0.016). Borrowing was admitted by 43 % before, and 64 % after awareness of HIV-seroconverion. Conclusions. As the injecting risk is high, usually deliberate, and often in the absence of withdrawal symptoms, further prevention seems difficult. Although deliberate borrowing is the main risk for HIV seroconversion, unprotected sexual contacts and front- and backloading may be more important than previously thought in Amsterdam. Under-reporting of borrowing is probably substantial, but does not alter the above conclusions. (Author' s abstract)
Affiliation :
Municipal Hlth Serv., Division Public Hlth Environment, Amsterdam
Pays-Bas. Netherlands.
Pays-Bas. Netherlands.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |