Périodique
Substance use among young people: the relationship between perceived functions and intentions
(Usage de drogues chez les jeunes : relation entre les fonctions psychoactives ou sociales des produits et l'intention de les consommer)
Auteur(s) :
BOYS, A. ;
MARSDEN, J. ;
GRIFFITHS, P. ;
FOUNTAIN, J. ;
STILLWELL, G. ;
STRANG, J.
Année :
1999
Page(s) :
1043-1050
Langue(s) :
Anglais
Refs biblio. :
39
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
ALCOOL
;
CANNABIS
;
AMPHETAMINE
;
MDMA-ECSTASY
;
JEUNE
;
USAGE OCCASIONNEL
;
EFFET SECONDAIRE
;
PAIR
;
SOCIAL
;
MOTIVATION
Note générale :
Addiction, 1999, 94, (7), 1043-1050
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Objectifs : étudier la relation entre l'usage de substances psychoactives par des jeunes, leurs motifs de consommation, l'expérience d'effets négatifs, et l'influence de ces variables sur leur intention d'utiliser encore ce type de produits. Etude : une enquête transversale dans laquelle les sujets étaient recrutés à l'aide de la technique de la boule de neige. Lieu : les entretiens ont été effectués dans des lieux collectifs informels de la communauté. Participants: cent jeunes usagers de drogue et d'alcool (dont 45 filles) âgés de 16 à 21 ans. Mesures : la prévalence, la fréquence habituelle et l'intensité de l'usage, ainsi que les intentions de le poursuivre ont été évaluées pour quatre substances ciblées (alcool, cannabis, amphétamines et ecstasy) en prenant aussi en compte les motifs de consommation et l'implication de leurs pairs. Résultats : l'expérience d'effets négatifs de l'usage des substances étudiées ne s'est pas révélée en corrélation avec les schémas habituels de consommation. Des associations statistiquement significatives ont été observées entre la fréquence rapportée de prise de substances et les fonctions sociales et contextuelles et/ou les fonctions psychoactives citées pour motiver leur consommation. La mesure de ces fonctions ainsi que l'ampleur de l'usage rapporté par leurs pairs étaient des facteurs de prédiction importants des intentions de continuer leur consommation. Conclusions : si ces résultats sont confirmés par des études sur de plus grands échantillons, les efforts d'éducation et de prévention devront prendre en compte les fonctions sociales et personnelles auxquelles correspondent les différentes substances chez les jeunes. Les résultats mettent aussi en question le rôle de l'expérience d'effets négatifs sur les futurs modèles de consommation. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Aims. To explore the relationship between young people's use of psychoactive substances, perceived functions for using, the experience of negative effects, and the influences of these variables on their intention to use substances again. Design. Cross-sectional survey in which respondents were purposively recruited using snowballing techniques. Setting. Interviews were conducted in informal community settings. Participants. One hundred young drug and alcohol users (45 females) aged between 16 and 21 years. Measurements. Life-time prevalence, current frequency and intensity of substance use and intentions to use again were assessed for four target substances (alcohol, cannabis, amphetamines and ecstasy) together with measures of the perceived functions for their use and peer substance involvement. Findings. The life-time experience of negative effects from using the assessed substances was not found to correlate with current consumption patterns. Statistically significant associations were observed between the reported frequency of taking substances and the perceived social/contextual and/or mood altering functions cited for their consumption. The substance use function measures together with the reported extent of peer use were significant predictors of intentions to use again. Conclusions. If these findings are confirmed in larger studies, educational and preventative efforts may need to acknowledge the positive personal and social functions which different substances serve for young people. The results also call into question the extent to which the experience of negative effects influences future patterns of use. (Author' s abstract)
Objectifs : étudier la relation entre l'usage de substances psychoactives par des jeunes, leurs motifs de consommation, l'expérience d'effets négatifs, et l'influence de ces variables sur leur intention d'utiliser encore ce type de produits. Etude : une enquête transversale dans laquelle les sujets étaient recrutés à l'aide de la technique de la boule de neige. Lieu : les entretiens ont été effectués dans des lieux collectifs informels de la communauté. Participants: cent jeunes usagers de drogue et d'alcool (dont 45 filles) âgés de 16 à 21 ans. Mesures : la prévalence, la fréquence habituelle et l'intensité de l'usage, ainsi que les intentions de le poursuivre ont été évaluées pour quatre substances ciblées (alcool, cannabis, amphétamines et ecstasy) en prenant aussi en compte les motifs de consommation et l'implication de leurs pairs. Résultats : l'expérience d'effets négatifs de l'usage des substances étudiées ne s'est pas révélée en corrélation avec les schémas habituels de consommation. Des associations statistiquement significatives ont été observées entre la fréquence rapportée de prise de substances et les fonctions sociales et contextuelles et/ou les fonctions psychoactives citées pour motiver leur consommation. La mesure de ces fonctions ainsi que l'ampleur de l'usage rapporté par leurs pairs étaient des facteurs de prédiction importants des intentions de continuer leur consommation. Conclusions : si ces résultats sont confirmés par des études sur de plus grands échantillons, les efforts d'éducation et de prévention devront prendre en compte les fonctions sociales et personnelles auxquelles correspondent les différentes substances chez les jeunes. Les résultats mettent aussi en question le rôle de l'expérience d'effets négatifs sur les futurs modèles de consommation. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Aims. To explore the relationship between young people's use of psychoactive substances, perceived functions for using, the experience of negative effects, and the influences of these variables on their intention to use substances again. Design. Cross-sectional survey in which respondents were purposively recruited using snowballing techniques. Setting. Interviews were conducted in informal community settings. Participants. One hundred young drug and alcohol users (45 females) aged between 16 and 21 years. Measurements. Life-time prevalence, current frequency and intensity of substance use and intentions to use again were assessed for four target substances (alcohol, cannabis, amphetamines and ecstasy) together with measures of the perceived functions for their use and peer substance involvement. Findings. The life-time experience of negative effects from using the assessed substances was not found to correlate with current consumption patterns. Statistically significant associations were observed between the reported frequency of taking substances and the perceived social/contextual and/or mood altering functions cited for their consumption. The substance use function measures together with the reported extent of peer use were significant predictors of intentions to use again. Conclusions. If these findings are confirmed in larger studies, educational and preventative efforts may need to acknowledge the positive personal and social functions which different substances serve for young people. The results also call into question the extent to which the experience of negative effects influences future patterns of use. (Author' s abstract)
Affiliation :
National Addiction Ctre, London
Royaume-Uni. United Kingdom.
Royaume-Uni. United Kingdom.