Livre
Vive le dopage ? Enquête sur un alibi
(Hurrah for doping ? Investigation of an alibi)
Auteur(s) :
DE LIGNIERES B. ;
SAINT-MARTIN E.
Année :
1999
Page(s) :
260 p.
Langue(s) :
Français
Éditeur(s) :
Paris : Flammarion
ISBN :
978-2-08-067768-6
Domaine :
Dopage / Doping
Discipline :
SAN (Santé publique / Public health)
Thésaurus mots-clés
DOPAGE
;
SPORT
;
MEDECIN
;
DEPISTAGE
;
PREVENTION
;
LUTTE
;
PRISE EN CHARGE
;
POLITIQUE
;
SANTE
Note générale :
Paris, Flammarion, 1999, 260 p.
Résumé :
FRANÇAIS :
En France, le dopage est une question politique. Cette implication des pouvoirs publics est liée à ce que les auteurs nomment l'idéologie antidopage. Cette idéologie, apparue dès les années 60, est basée sur une vision hygiéniste du sport qui serait bon pour le corps et la santé et ne devrait pas faire l'objet d'une médicalisation. Mais si l'activité sportive est bénéfique, le sport intensif est dangereux pour la santé (en France, on dénombre 1 200 décès annuels par accidents cardiovasculaires liés au sport), notamment lorsqu'il est pratiqué dès l'enfance. Les auteurs décrivent l'aberration de cette idéologie qui fait qu'un sportif de haut niveau ne peut pour se soigner consommer des médicaments couramment prescrits au grand public. Le sportif malade n'a que deux types de traitements légaux à sa disposition : le repos ou le recours à la chirurgie pour des affections qui ne nécessitent pas un traitement aussi lourd. La diabolisation du dopage a entraîné l'utilisation de produits autorisés (vitamines, ginseng) ou de techniques (caisson hypobare, électro-simulation) qui ne font courir aucun risque de sanction pour dopage mais qui ne tiennent aucun compte de la santé des sportifs. Les véritables problèmes sont d'une part, dans le milieu amateur, l'usage irraisonné et donc dangereux de substances dopantes et d'autre part, dans le milieu professionnel, la non prise en compte de la santé des sportifs
En France, le dopage est une question politique. Cette implication des pouvoirs publics est liée à ce que les auteurs nomment l'idéologie antidopage. Cette idéologie, apparue dès les années 60, est basée sur une vision hygiéniste du sport qui serait bon pour le corps et la santé et ne devrait pas faire l'objet d'une médicalisation. Mais si l'activité sportive est bénéfique, le sport intensif est dangereux pour la santé (en France, on dénombre 1 200 décès annuels par accidents cardiovasculaires liés au sport), notamment lorsqu'il est pratiqué dès l'enfance. Les auteurs décrivent l'aberration de cette idéologie qui fait qu'un sportif de haut niveau ne peut pour se soigner consommer des médicaments couramment prescrits au grand public. Le sportif malade n'a que deux types de traitements légaux à sa disposition : le repos ou le recours à la chirurgie pour des affections qui ne nécessitent pas un traitement aussi lourd. La diabolisation du dopage a entraîné l'utilisation de produits autorisés (vitamines, ginseng) ou de techniques (caisson hypobare, électro-simulation) qui ne font courir aucun risque de sanction pour dopage mais qui ne tiennent aucun compte de la santé des sportifs. Les véritables problèmes sont d'une part, dans le milieu amateur, l'usage irraisonné et donc dangereux de substances dopantes et d'autre part, dans le milieu professionnel, la non prise en compte de la santé des sportifs
Affiliation :
France. France.