Périodique
Buprenorphine: a controlled trial in the treatment of opioid dependence
(Essai contrôlé de traitement de la dépendance aux opiacés par la buprénorphine)
Auteur(s) :
P. P. PANI ;
I. MAREMMANI ;
PIRASTU R. ;
A. TAGLIAMONTE ;
G. L. GESSA
Article en page(s) :
39-50
Refs biblio. :
32
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Thésaurus mots-clés
BUPRENORPHINE
;
METHADONE
;
OPIACES
;
SUBSTITUTION
;
TRAITEMENT
;
RETENTION
;
COMPARAISON
;
EFFICACITE
Note générale :
Drug and Alcohol Dependence, 2000, 60, (1), 39-50
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Les essais cliniques destinés à comparer la méthadone et la buprénorphine pour le traitement de la dépendance aux opiacés ont généralement utilisé une solution alcoolique de buprénorphine, qui a une biodisponibilité supérieure à celle des comprimés. Puisque le produit largement disponible est le comprimé, il importait de vérifier l'efficacité de ce conditionnement. Une étude multicentrique, randomisée en double aveugle, a inclut 72 toxicomanes en traitement soit par la buprénorphine (8mg/j) soit par la méthadone (60mg/j) pendant 6 mois. Les tests urinaires n'ont pas montré de différences significatives entre les deux médicaments : 60,4 % de négatifs pour les patients sous buprénorphine et 65,5% pour ceux sous méthadone. Si on considère la rétention en traitement, elle est légèrement plus favorable dans le cas des patients sous traitement méthadone, mais de manière non significative. D'une manière globale, l'état des patients est amélioré selon les critères du DSM-IV et de l'échelle SCL-10, indépendamment du produit de substitution. Les toxicomanes sous buprénorphine qui arrêtent le traitement diffèrent sérieusement de ceux qui continuent, par un haut niveau de symptômes psychopathologiques et un bas niveau de fonctionnement psychosocial. La buprénorphine présente donc un réel intérêt pour le traitement de la dépendance aux opiacés.
ENGLISH :
Clinical trials carried out to compare methadone and buprenorphine in the treatment of opioid dependence have generally employed an alcoholic solution of buprenorphine, which has a bioavailability superior to that of the tablets. Since the product available for large scale use is in tablet form, one intended to verify the efficacy of this formulation. In a multicentre randomised controlled double blind study, 72 opioid dependent patients were assigned to treatment with buprenorphine (8 mg/day) or methadone (60 mg/day) for a period of 6 months. The two compounds did not show any significant difference with regard to urinalyses: the average percentage of analyses proving negative was 60.4% for patients assigned to buprenorphine, and 65.5% for those assigned to methadone. With regard to retention, a non-significant trend in favour of methadone was observed. Patients completing the trial improved significantly in terms of psychosocial adjustment and global functioning, as ascertained by the DSM-IV-GAF and symptom checklist-90 (SCL-90) scales, and this was independent of the treatment group. Finally, in the case of buprenorphine, patients who dropped out differed significantly from those who stayed, in terms of a higher level of psychopathological symptoms, and a lower level of psychosocial functioning. The results of the study further support the utility of buprenorphine for the treatment of opioid dependence. (Author's abstract.)
Les essais cliniques destinés à comparer la méthadone et la buprénorphine pour le traitement de la dépendance aux opiacés ont généralement utilisé une solution alcoolique de buprénorphine, qui a une biodisponibilité supérieure à celle des comprimés. Puisque le produit largement disponible est le comprimé, il importait de vérifier l'efficacité de ce conditionnement. Une étude multicentrique, randomisée en double aveugle, a inclut 72 toxicomanes en traitement soit par la buprénorphine (8mg/j) soit par la méthadone (60mg/j) pendant 6 mois. Les tests urinaires n'ont pas montré de différences significatives entre les deux médicaments : 60,4 % de négatifs pour les patients sous buprénorphine et 65,5% pour ceux sous méthadone. Si on considère la rétention en traitement, elle est légèrement plus favorable dans le cas des patients sous traitement méthadone, mais de manière non significative. D'une manière globale, l'état des patients est amélioré selon les critères du DSM-IV et de l'échelle SCL-10, indépendamment du produit de substitution. Les toxicomanes sous buprénorphine qui arrêtent le traitement diffèrent sérieusement de ceux qui continuent, par un haut niveau de symptômes psychopathologiques et un bas niveau de fonctionnement psychosocial. La buprénorphine présente donc un réel intérêt pour le traitement de la dépendance aux opiacés.
ENGLISH :
Clinical trials carried out to compare methadone and buprenorphine in the treatment of opioid dependence have generally employed an alcoholic solution of buprenorphine, which has a bioavailability superior to that of the tablets. Since the product available for large scale use is in tablet form, one intended to verify the efficacy of this formulation. In a multicentre randomised controlled double blind study, 72 opioid dependent patients were assigned to treatment with buprenorphine (8 mg/day) or methadone (60 mg/day) for a period of 6 months. The two compounds did not show any significant difference with regard to urinalyses: the average percentage of analyses proving negative was 60.4% for patients assigned to buprenorphine, and 65.5% for those assigned to methadone. With regard to retention, a non-significant trend in favour of methadone was observed. Patients completing the trial improved significantly in terms of psychosocial adjustment and global functioning, as ascertained by the DSM-IV-GAF and symptom checklist-90 (SCL-90) scales, and this was independent of the treatment group. Finally, in the case of buprenorphine, patients who dropped out differed significantly from those who stayed, in terms of a higher level of psychopathological symptoms, and a lower level of psychosocial functioning. The results of the study further support the utility of buprenorphine for the treatment of opioid dependence. (Author's abstract.)
Affiliation :
Serv. Tossicod. Azienda USL 8, Cagliari
Italie. Italy.
Italie. Italy.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |