Périodique
The Atlanta urban networks study: a blueprint for endemic transmission
(Etude des réseaux urbains d'Atlanta : un plan détaillé de la transmission endémique.)
Auteur(s) :
R. B. ROTHENBERG ;
LONG D. M. ;
C. E. STERK ;
PACH A. ;
POTTERAT J. J. ;
MUTH S. ;
J. A. BALDWIN ;
TROTTER R. T.
Article en page(s) :
2191-2200
Refs biblio. :
37
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases)
Thésaurus mots-clés
CONDUITE A RISQUE
;
VIH
;
INJECTION
;
SEXUALITE
;
CONTAMINATION
;
POPULATION A RISQUE
;
SOCIABILITE
;
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
;
EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE
Thésaurus géographique
ETATS-UNIS
Note générale :
AIDS, 2000, 14, (14), 2191-2200
Note de contenu :
fig. ; tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Afin de déterminer l'interaction entre les risques de contamination VIH et la structure des réseaux sociaux, une étude longitudinale a été menée (de 1995 à fin 1998) auprès de 228 personnes à risque de contamination VIH (en raison d'un usage de drogues injectables ou de pratiques sexuelles à risques), au sein de 6 réseaux communautaires dans des quartiers urbains d'Atlanta. Les participants ont été interrogés selon le principe de la chaîne : 2 personnes sur chaque site ont été sélectionnées comme maillon primaire, puis parmi les contacts de ces personnes, une deuxième personne a été choisie et interrogée selon le même processus qui s'est répété ainsi jusqu'à ce que 10 personnes et leurs contacts composent une chaîne communautaire. Les entretiens ont eu lieu tous les 6 mois pendant 2 ans. L'évaluation a porté sur le statut VIH et immunologique, les caractéristiques démographiques, les facteurs médicaux et comportementaux, la composition des réseaux sociaux, sexuels et d'usage de drogues. Les résultats mettent en évidence des simultanéités de prises de risques, notamment pour les usagers de drogues non injectables (crack, 82%) et les usagers de drogues injectables (héroïne, cocaïne, ou les deux, 16-30%), pour les hommes et les femmes qui échangent le sexe contre de l'argent ou de la drogue (35% et 57-71%). L'interaction démontrée peut être modérée par le fait que dans les quartiers défavorisés, les populations sont caractérisées par la simultanéité des prises de risques. Néanmoins, l'étude prouve la relation entre une structure en réseau et une transmission dynamique.
ENGLISH :
Objective: To study prospectively social networks and behavior in a group of persons at risk for HIV because of their drug-using and sexual practices, with particular emphasis on the interaction of risks and concomitant network structure, Methods: A longitudinal study was conducted of 228 respondents in Atlanta, Georgia in six inner-city community chains of connected persons, interviewing primary respondents and a sample of their contacts every 6 months for 2 years. Ascertained were: HIV and immunologic status; demographic, medical, and behavioral factors; and the composition of the social, sexual, and drug-using networks. Results: The prevalence of HIV in this group was 13.3% and the incidence density was 1.8% per year. Substantial simultaneity of risk-taking was observed, with a high level of both non-injecting (crack, 82%) and injecting (heroin, cocaine or both, 16- 30%) drug use, the exchange of sex or money for drugs by men (approximately 35%) and women (57-71%), and high frequency of same-sex sexual activity by men (9.4%) and women (33%). The intensity of interaction, as measured by network features such as microstructures and concurrency, was significantly greater than that observed in a low prevalence area with little endemic transmission. Conclusion: The traditional hierarchical classification of risk for HIV may impede our understanding of transmission dynamics, which, in the setting of an inner-city population, is characterized by simultaneity of risk-taking, and moderately intense network interactions. The study provides further evidence for the relationship of network structure to transmission dynamics, but highlights the difficulties of using network information for prediction of individual seroconversion. (Author' s abstract)
Afin de déterminer l'interaction entre les risques de contamination VIH et la structure des réseaux sociaux, une étude longitudinale a été menée (de 1995 à fin 1998) auprès de 228 personnes à risque de contamination VIH (en raison d'un usage de drogues injectables ou de pratiques sexuelles à risques), au sein de 6 réseaux communautaires dans des quartiers urbains d'Atlanta. Les participants ont été interrogés selon le principe de la chaîne : 2 personnes sur chaque site ont été sélectionnées comme maillon primaire, puis parmi les contacts de ces personnes, une deuxième personne a été choisie et interrogée selon le même processus qui s'est répété ainsi jusqu'à ce que 10 personnes et leurs contacts composent une chaîne communautaire. Les entretiens ont eu lieu tous les 6 mois pendant 2 ans. L'évaluation a porté sur le statut VIH et immunologique, les caractéristiques démographiques, les facteurs médicaux et comportementaux, la composition des réseaux sociaux, sexuels et d'usage de drogues. Les résultats mettent en évidence des simultanéités de prises de risques, notamment pour les usagers de drogues non injectables (crack, 82%) et les usagers de drogues injectables (héroïne, cocaïne, ou les deux, 16-30%), pour les hommes et les femmes qui échangent le sexe contre de l'argent ou de la drogue (35% et 57-71%). L'interaction démontrée peut être modérée par le fait que dans les quartiers défavorisés, les populations sont caractérisées par la simultanéité des prises de risques. Néanmoins, l'étude prouve la relation entre une structure en réseau et une transmission dynamique.
ENGLISH :
Objective: To study prospectively social networks and behavior in a group of persons at risk for HIV because of their drug-using and sexual practices, with particular emphasis on the interaction of risks and concomitant network structure, Methods: A longitudinal study was conducted of 228 respondents in Atlanta, Georgia in six inner-city community chains of connected persons, interviewing primary respondents and a sample of their contacts every 6 months for 2 years. Ascertained were: HIV and immunologic status; demographic, medical, and behavioral factors; and the composition of the social, sexual, and drug-using networks. Results: The prevalence of HIV in this group was 13.3% and the incidence density was 1.8% per year. Substantial simultaneity of risk-taking was observed, with a high level of both non-injecting (crack, 82%) and injecting (heroin, cocaine or both, 16- 30%) drug use, the exchange of sex or money for drugs by men (approximately 35%) and women (57-71%), and high frequency of same-sex sexual activity by men (9.4%) and women (33%). The intensity of interaction, as measured by network features such as microstructures and concurrency, was significantly greater than that observed in a low prevalence area with little endemic transmission. Conclusion: The traditional hierarchical classification of risk for HIV may impede our understanding of transmission dynamics, which, in the setting of an inner-city population, is characterized by simultaneity of risk-taking, and moderately intense network interactions. The study provides further evidence for the relationship of network structure to transmission dynamics, but highlights the difficulties of using network information for prediction of individual seroconversion. (Author' s abstract)
Affiliation :
Emory Univ. Sch. Med., Atlanta, Georgia
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.
Exemplaires
Disponibilité |
---|
aucun exemplaire |