Périodique
An open-label study of a functional opiod kappa antagonist in the treatment of opioid dependence
(Etude ouverte sur l'usage d'un antagoniste kappa pour le traitement de la dépendance aux opioides)
Auteur(s) :
R. B. ROTHMAN ;
D. A. GORELICK ;
S. J. HEISHMAN ;
EICHMILLER P. R. ;
B. H. HILL ;
NORBECK J. ;
LIBERTO J. G.
Article en page(s) :
277-281
Refs biblio. :
33
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Thésaurus mots-clés
OPIOIDES
;
COCAINE
;
MEDICAMENTS
;
ANTAGONISTE
;
NALTREXONE
;
BUPRENORPHINE
;
TRAITEMENT DE MAINTENANCE
Note générale :
Journal of Substance Abuse Treatment, 2000, 18, 277-281
Note de contenu :
graph. ; tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Un certain nombre de données (y compris lobservation bien établie que les agonistes des récepteurs kappa ont des effets dysphoriques et psychosomimétiques chez lhomme) montrent quun dysfonctionnement du système endogène des récepteurs opioïdes kappa peut contribuer à une dépendance aux opioïdes et à la cocaïne. Lobjectif de cette étude ouverte était de déterminer lefficacité dun antagoniste fonctionnel des récepteurs kappa comme traitement de la dépendance aux opioïdes. Lessai a été réalisé en combinant un agoniste partiel mu / antagoniste kappa (buprénorphine, 4 mg, en sublingual) avec un antagoniste mu (naltrexone, 50 mg per os), laissant théoriquement à lantagonisme kappa leffet principal. Les sujets étudiés étaient des héroïnomanes cherchant à traiter leur dépendance (telle que définie par le DSM III), tous de sexe masculin (âge moyen
: 41
+
7 ans
; durée de la prise dhéroïne
:
19
+
8
ans) et éligibles aux programmes de maintenance à la méthadone. Après désintoxication des sujets en structure hospitalière, un test de réaction par naloxone a été effectué chez chacun deux pour vérifier labsence de dépendance physique aux opioïdes, avant de leur administrer la naltrexone. A partir du 4ème jour, les patients ont également pris de la buprénorphine sous forme liquide. Tous les patients ont suivi ce traitement en structure hospitalière à raison de 6 jours par semaine et ont également bénéficié dun programme complet de soutien psychosocial. Les principales données mesurées étaient
: le diamètre pupillaire (pour déterminer si les effets agonistes mu de la buprénorphine étaient bloqués par la naltrexone), la toxicologie urinaire, et la poursuite du traitement. Cinq patients (33
%) sont allés jusquau bout des 3 mois de létude
: quatre dentre eux nont pris ni opioïdes, ni cocaïne pendant toute la durée de létude, tandis que le cinquième na pris ni opioïdes, ni cocaïne durant les 9 dernières semaines de létude. Six sujets ont abandonné létude, soit pour des effets secondaires mineurs, soit pour un dégoût de la buprénorphine prise en sublingual. Aucun changement significatif na été relevé au niveau du diamètre pupillaire. La réponse positive au traitement dépasse celle escomptée pour la naltrexone seule (90
%
dabandon). Ces résultats prometteurs montrent la nécessité de mener des essais contrôlés étudiant cette combinaison de médicaments.
ENGLISH :
Several lines of evidence, including the well-established observation that K opiate agonists produce dysphoria and psychotomimetic effects in humans, suggest that dysfunction of the endogenous K opioid system may contribute to opioid and cocaine addiction. The objective of this open-label study was to determine the effectiveness of a functional K antagonist as a treatment for opioid dependence. This was accomplished by combining a partial U agonist/K antagonist (buprenorphine, 4 mg, sublingual) with a U antagonist (naltrexone, 50 mg by mouth), theoretically leaving K antagonism as the major medication effect. Subjects were treatment-seeking heroin-dependent (as per Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 4th ed.) men (41 +/- 7 years old; 19 +/- 8 years heroin use) eligible for methadone maintenance. After inpatient detoxification and a naloxone-challenge test to verify that they were not physically dependent on opioids, subjects received naltrexone. Starting on the fourth day, patients also received liquid buprenorphine. All patients received medication at the clinic 6 days per week and a full program of psychosocial treatment. The major endpoints of the study were: pupil diameter to determine if the U agonist effects of buprenorphine were blocked by naltrexone, urine toxicology, and retention in treatment. Five patients (33%) completed the 3-month study. Four were abstinent from opioids and cocaine for the entire study, and one was abstinent from opioids and cocaine for the last 9 weeks. Six subjects dropped out due to either minor side effects or disliking the sensation of sublingual buprenorphine. There were no significant changes in pupillary diameter. The positive response to treatment exceeds that expected from naltrexone alone (90% dropout). These promising results suggest that controlled studies of this medication combination should be conducted. (Editor's abstract.)
Un certain nombre de données (y compris lobservation bien établie que les agonistes des récepteurs kappa ont des effets dysphoriques et psychosomimétiques chez lhomme) montrent quun dysfonctionnement du système endogène des récepteurs opioïdes kappa peut contribuer à une dépendance aux opioïdes et à la cocaïne. Lobjectif de cette étude ouverte était de déterminer lefficacité dun antagoniste fonctionnel des récepteurs kappa comme traitement de la dépendance aux opioïdes. Lessai a été réalisé en combinant un agoniste partiel mu / antagoniste kappa (buprénorphine, 4 mg, en sublingual) avec un antagoniste mu (naltrexone, 50 mg per os), laissant théoriquement à lantagonisme kappa leffet principal. Les sujets étudiés étaient des héroïnomanes cherchant à traiter leur dépendance (telle que définie par le DSM III), tous de sexe masculin (âge moyen
: 41
+
7 ans
; durée de la prise dhéroïne
:
19
+
8
ans) et éligibles aux programmes de maintenance à la méthadone. Après désintoxication des sujets en structure hospitalière, un test de réaction par naloxone a été effectué chez chacun deux pour vérifier labsence de dépendance physique aux opioïdes, avant de leur administrer la naltrexone. A partir du 4ème jour, les patients ont également pris de la buprénorphine sous forme liquide. Tous les patients ont suivi ce traitement en structure hospitalière à raison de 6 jours par semaine et ont également bénéficié dun programme complet de soutien psychosocial. Les principales données mesurées étaient
: le diamètre pupillaire (pour déterminer si les effets agonistes mu de la buprénorphine étaient bloqués par la naltrexone), la toxicologie urinaire, et la poursuite du traitement. Cinq patients (33
%) sont allés jusquau bout des 3 mois de létude
: quatre dentre eux nont pris ni opioïdes, ni cocaïne pendant toute la durée de létude, tandis que le cinquième na pris ni opioïdes, ni cocaïne durant les 9 dernières semaines de létude. Six sujets ont abandonné létude, soit pour des effets secondaires mineurs, soit pour un dégoût de la buprénorphine prise en sublingual. Aucun changement significatif na été relevé au niveau du diamètre pupillaire. La réponse positive au traitement dépasse celle escomptée pour la naltrexone seule (90
%
dabandon). Ces résultats prometteurs montrent la nécessité de mener des essais contrôlés étudiant cette combinaison de médicaments.
ENGLISH :
Several lines of evidence, including the well-established observation that K opiate agonists produce dysphoria and psychotomimetic effects in humans, suggest that dysfunction of the endogenous K opioid system may contribute to opioid and cocaine addiction. The objective of this open-label study was to determine the effectiveness of a functional K antagonist as a treatment for opioid dependence. This was accomplished by combining a partial U agonist/K antagonist (buprenorphine, 4 mg, sublingual) with a U antagonist (naltrexone, 50 mg by mouth), theoretically leaving K antagonism as the major medication effect. Subjects were treatment-seeking heroin-dependent (as per Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 4th ed.) men (41 +/- 7 years old; 19 +/- 8 years heroin use) eligible for methadone maintenance. After inpatient detoxification and a naloxone-challenge test to verify that they were not physically dependent on opioids, subjects received naltrexone. Starting on the fourth day, patients also received liquid buprenorphine. All patients received medication at the clinic 6 days per week and a full program of psychosocial treatment. The major endpoints of the study were: pupil diameter to determine if the U agonist effects of buprenorphine were blocked by naltrexone, urine toxicology, and retention in treatment. Five patients (33%) completed the 3-month study. Four were abstinent from opioids and cocaine for the entire study, and one was abstinent from opioids and cocaine for the last 9 weeks. Six subjects dropped out due to either minor side effects or disliking the sensation of sublingual buprenorphine. There were no significant changes in pupillary diameter. The positive response to treatment exceeds that expected from naltrexone alone (90% dropout). These promising results suggest that controlled studies of this medication combination should be conducted. (Editor's abstract.)
Affiliation :
Natl. Inst. on Drug Abuse, Natl. Inst. of Hlth., 5500 Nathan Shock Drive, Baltimore, MD 21224
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |