Périodique
Grossesse : l'information contre l'automédication
(Pregnancy : the information against automedication)
Auteur(s) :
N. BOUVIER ;
P. HAMM ;
H. MILLART
Article en page(s) :
12-13
Refs biblio. :
14
Domaine :
Autres substances / Other substances
Langue(s) :
Français
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
GROSSESSE
;
AUTOMEDICATION
;
INFORMATION
;
PREVENTION
;
MEDICAMENTS
;
TOXICITE
;
FACTEUR DE RISQUE
;
FOETUS
;
EFFET TERATOGENE
Note générale :
Le Généraliste, 2000, (2017), 12-13
Résumé :
FRANÇAIS :
Une étude ancienne de l'Inserm avait révélé que 50% des femmes enceintes utilisaient au moins un médicament durant le 1er trimestre et que 30% des médicaments consommés l'étaient par automédication. Or, les paramètres pharmacocinétiques des médicaments, même les plus inoffensifs, sont modifiés pendant la grossesse, ce qui peut alors les rendre toxiques. Cet article se propose de lister un certain nombre de médicaments ou de molécules auxquels les femmes enceintes ont le plus souvent recours pour soulager leurs maux, d'en démontrer les effets indésirables pour le foetus surtout ou pour elles-mêmes, et de donner des indications d'utilisation ou de prescription. Parmi ces petites pathologies figurent la toux, la migraine, l'anxiété ou les troubles du sommeil qui peuvent induire des comportements d'automédication. Aussi bien les antitussifs, que les antalgiques (ceux contenant des dérivés opioïdes comme la codéine), ou les benzodiazépines, se trouvent souvent dans les armoires à pharmacie familiale. Etant donné les risques que font courir ces médicaments sur l'enfant à naître, il est indispensable que les médecins, mais aussi les obstétriciens et les sages-femmes, en informent les femmes enceintes et les conseillent dans leur prise médicamenteuse.
Une étude ancienne de l'Inserm avait révélé que 50% des femmes enceintes utilisaient au moins un médicament durant le 1er trimestre et que 30% des médicaments consommés l'étaient par automédication. Or, les paramètres pharmacocinétiques des médicaments, même les plus inoffensifs, sont modifiés pendant la grossesse, ce qui peut alors les rendre toxiques. Cet article se propose de lister un certain nombre de médicaments ou de molécules auxquels les femmes enceintes ont le plus souvent recours pour soulager leurs maux, d'en démontrer les effets indésirables pour le foetus surtout ou pour elles-mêmes, et de donner des indications d'utilisation ou de prescription. Parmi ces petites pathologies figurent la toux, la migraine, l'anxiété ou les troubles du sommeil qui peuvent induire des comportements d'automédication. Aussi bien les antitussifs, que les antalgiques (ceux contenant des dérivés opioïdes comme la codéine), ou les benzodiazépines, se trouvent souvent dans les armoires à pharmacie familiale. Etant donné les risques que font courir ces médicaments sur l'enfant à naître, il est indispensable que les médecins, mais aussi les obstétriciens et les sages-femmes, en informent les femmes enceintes et les conseillent dans leur prise médicamenteuse.
Affiliation :
Laboratoire de pharmacologie toxicologie, Hôpital Maison Blanche, CHU, Reims
France. France.
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |