Thèse, mémoire
Alexithymie et toxicomanie
(Alexithymia and drug addiction)
Auteur(s) :
F. FARGES
Article en page(s) :
373 p.
Refs biblio. :
360
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
PSYCHOPATHOLOGIE
;
RECHERCHE DE SENSATION
;
DEPENDANCE
;
PSYCHOLOGIE
;
COGNITION
;
TEST
;
THERAPIE DE GROUPE
Note générale :
Thèse de Doctorat de Psychologie clinique, Université Paris 8, UFR de Psychologie, Pratiques cliniques et sociales, 2000, 373 p., tabl.
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Un fonctionnement alexithymique est suspecté parmi les sujets présentant des conduites addictives. Cette recherche a pour objectif principal de le confirmer chez les toxicomanes, et secondairement d'étudier la fréquence de la dépendance interpersonnelle et de la recherche de sensations fortes chez les toxicomanes alexithymiques. Pour ce faire, un échantillon de 143 toxicomanes répondant aux critères DSM-IV d'abus ou de dépendance aux substances psychoactives (alcool exclu), a été apparié selon les variables sociodémographiques à un échantillon témoin de 165 sujets. Les instruments utilisés sont le M.I.N.I., la TAS-20, le BDI-13, l'I.D.I. et la S.S.S. (forme V). Les résultats, aussi bien en analyses dimensionnelle que catégorielle, confirment la prévalence élevée de l'alexithymie chez les toxicomanes (40,8%), par rapport à celle des témoins (17,2%). Cette différence est obtenue grâce à la composante émotionnelle, la composante cognitive ne différenciant pas les deux échantillons. L'alexithymie apparaît comme étant thymo-dépendante. Les toxicomanes alexithymiques présentent une dépendance interpersonnelle significativement plus élevée que les toxicomanes qui ne sont pas alexithymiques, tandis que cette différence n'est pas retrouvée concernant la recherche de sensations fortes. L'auteur suggère que les thérapies de groupe axées sur l'expression des émotions pourraient être une aide thérapeutique efficace pour les toxicomanes alexithymiques. (Résumé d'auteur.)
ENGLISH :
Alexithymia is suspected among people suffuring from addictive behaviors. The aims of this research are to confirm this behavior in addictive patients and to study the frequence of the interpersonal dependency and of the seeking of strong sensations in alexithymic addictive patients. A sample of 143 patients suffuring from psychoactive substance dependance or abuse was compared to a sample of 165 subjects apparieted for sociodemographic variables. The instruments were the MINI test, the TAS-20, the BDI-13, the IDI and the S.S.S. (V). The results showed a high prevalence of alexithyrnia in drug addicts (40,8%) compared to the subjects (17,2%). This difference is explained by the emotional and cognitive components. The alexithymia is mood-dependant. The drug addicts who are alexithymic are more interpersonal dependant than those who are not alexithymic. This difference does not existe in respect of the seeking of strong sensations. The author suggests that the group therapy based on expressed emotions could be a therapeutic help for alexithymic drug addicts. (Author's abstract.)
Un fonctionnement alexithymique est suspecté parmi les sujets présentant des conduites addictives. Cette recherche a pour objectif principal de le confirmer chez les toxicomanes, et secondairement d'étudier la fréquence de la dépendance interpersonnelle et de la recherche de sensations fortes chez les toxicomanes alexithymiques. Pour ce faire, un échantillon de 143 toxicomanes répondant aux critères DSM-IV d'abus ou de dépendance aux substances psychoactives (alcool exclu), a été apparié selon les variables sociodémographiques à un échantillon témoin de 165 sujets. Les instruments utilisés sont le M.I.N.I., la TAS-20, le BDI-13, l'I.D.I. et la S.S.S. (forme V). Les résultats, aussi bien en analyses dimensionnelle que catégorielle, confirment la prévalence élevée de l'alexithymie chez les toxicomanes (40,8%), par rapport à celle des témoins (17,2%). Cette différence est obtenue grâce à la composante émotionnelle, la composante cognitive ne différenciant pas les deux échantillons. L'alexithymie apparaît comme étant thymo-dépendante. Les toxicomanes alexithymiques présentent une dépendance interpersonnelle significativement plus élevée que les toxicomanes qui ne sont pas alexithymiques, tandis que cette différence n'est pas retrouvée concernant la recherche de sensations fortes. L'auteur suggère que les thérapies de groupe axées sur l'expression des émotions pourraient être une aide thérapeutique efficace pour les toxicomanes alexithymiques. (Résumé d'auteur.)
ENGLISH :
Alexithymia is suspected among people suffuring from addictive behaviors. The aims of this research are to confirm this behavior in addictive patients and to study the frequence of the interpersonal dependency and of the seeking of strong sensations in alexithymic addictive patients. A sample of 143 patients suffuring from psychoactive substance dependance or abuse was compared to a sample of 165 subjects apparieted for sociodemographic variables. The instruments were the MINI test, the TAS-20, the BDI-13, the IDI and the S.S.S. (V). The results showed a high prevalence of alexithyrnia in drug addicts (40,8%) compared to the subjects (17,2%). This difference is explained by the emotional and cognitive components. The alexithymia is mood-dependant. The drug addicts who are alexithymic are more interpersonal dependant than those who are not alexithymic. This difference does not existe in respect of the seeking of strong sensations. The author suggests that the group therapy based on expressed emotions could be a therapeutic help for alexithymic drug addicts. (Author's abstract.)
Affiliation :
Pluralis, 29 avenue François 1er, 75008 Paris
France. France.
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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