Périodique
Dexamphetamine substitution in the treatment of amphetamine abuse: an initial investigation
(Substitution à la déxamphétamine dans le traitement de l'abus d'amphétamines : une étude initiale)
Auteur(s) :
R. WHITE
Article en page(s) :
229-238
Refs biblio. :
20
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Thésaurus mots-clés
AMPHETAMINE
;
VOIE ORALE
;
VOIE INTRAVEINEUSE
;
PRODUIT DE SUBSTITUTION
;
TRAITEMENT
;
DUREE
;
CONSOMMATION
;
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
;
RECHERCHE
;
EFFICACITE
;
EVALUATION
Note générale :
Addiction, 2000, 95, (2), 229-238
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Buts : la substitution à la déxamphétamine est un traitement largement utilisé pour les usagers abusifs d'amphétamines, bien qu'il soit controversé et sous-documenté. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'utilité de prescrire un produit de substitution aux usagers par voie orale et aux usagers intraveineux (UDI), et de trouver quels facteurs prédisaient un bon résultat du traitement. En l'absence d'essais contrôlés plus rigoureux, les auteurs espèrent que cette étude permettra de faire quelques incursions dans un domaine jusqu'ici inexploré. Etude : les dossiers étalonnés de 220 usagers bénéficiant de prescriptions de déxamphétamine ont été examinés rétrospectivement. Des données socio-démographiques verticales, et des données longitudinales des résultats ont été obtenues pour 148 d'entre eux. Lieu : les usagers d'amphétamines avaient tous suivi un traitement initié par le Cornwall Community Drug Team, dans le sud-ouest de l'Angleterre, de 1992 à 1996. Résultats : les usagers par voie orale et par voie intraveineuse avaient des résultats remarquablement semblables, les usagers intraveineux obtenant globalement plus de bénéfices du traitement. Plus de la moitié des UDI avaient arrêté les injections, et plus d'un tiers au cours des deux premiers mois de traitement. Les variables prédisant un bon résultat différaient entre les usagers par voie orale et les UDI; cependant, dans les deux groupes, le fait d'être une femme était associé à un changement plus lent des comportements de consommation de drogues, compensé par une plus longue période de traitement. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Aims. Dexamphetamine substitution is a widely practised, yet under-researched and controversial treatment for amphetamine abusers. This study aimed to evaluate the usefulness of substitute prescribing, to both oral and intravenous users, and to find out which factors predict doing well in treatment. In the absence of more rigorous controlled trials, it was hoped that this study would help make some inroads into what is a hitherto unexplored area. Design. The standardized records of 220 users receiving dexamphetamine prescriptions were examined retrospectively. Cross-sectional socio-demographic data, and longitudinal outcome data were obtained for 148 of them. Setting. The amphetamine users had all attended and received treatment by Cornwall Community Drug Team, in the far South-West of England, during the period 1992-96. Findings. Oral and intravenous users had remarkably similar outcomes, with intravenous users making more overall gains in treatment. Over half the injectors stopped injecting, and more than a third within 2 months of coming into treatment. Variables predicting a good outcome differed between oral and intravenous users; although for both groups being female was associated with a slower change in drug-use behaviours, but a longer period in treatment. Conclusions. Dexamphetamine prescribing appears to be reasonably safe, and is associated with improvements in drug-use. Randomized trials are warranted to determine the specific efficacy of the treatment. (Author' s abstract)
Buts : la substitution à la déxamphétamine est un traitement largement utilisé pour les usagers abusifs d'amphétamines, bien qu'il soit controversé et sous-documenté. Cette étude avait pour objectif d'évaluer l'utilité de prescrire un produit de substitution aux usagers par voie orale et aux usagers intraveineux (UDI), et de trouver quels facteurs prédisaient un bon résultat du traitement. En l'absence d'essais contrôlés plus rigoureux, les auteurs espèrent que cette étude permettra de faire quelques incursions dans un domaine jusqu'ici inexploré. Etude : les dossiers étalonnés de 220 usagers bénéficiant de prescriptions de déxamphétamine ont été examinés rétrospectivement. Des données socio-démographiques verticales, et des données longitudinales des résultats ont été obtenues pour 148 d'entre eux. Lieu : les usagers d'amphétamines avaient tous suivi un traitement initié par le Cornwall Community Drug Team, dans le sud-ouest de l'Angleterre, de 1992 à 1996. Résultats : les usagers par voie orale et par voie intraveineuse avaient des résultats remarquablement semblables, les usagers intraveineux obtenant globalement plus de bénéfices du traitement. Plus de la moitié des UDI avaient arrêté les injections, et plus d'un tiers au cours des deux premiers mois de traitement. Les variables prédisant un bon résultat différaient entre les usagers par voie orale et les UDI; cependant, dans les deux groupes, le fait d'être une femme était associé à un changement plus lent des comportements de consommation de drogues, compensé par une plus longue période de traitement. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Aims. Dexamphetamine substitution is a widely practised, yet under-researched and controversial treatment for amphetamine abusers. This study aimed to evaluate the usefulness of substitute prescribing, to both oral and intravenous users, and to find out which factors predict doing well in treatment. In the absence of more rigorous controlled trials, it was hoped that this study would help make some inroads into what is a hitherto unexplored area. Design. The standardized records of 220 users receiving dexamphetamine prescriptions were examined retrospectively. Cross-sectional socio-demographic data, and longitudinal outcome data were obtained for 148 of them. Setting. The amphetamine users had all attended and received treatment by Cornwall Community Drug Team, in the far South-West of England, during the period 1992-96. Findings. Oral and intravenous users had remarkably similar outcomes, with intravenous users making more overall gains in treatment. Over half the injectors stopped injecting, and more than a third within 2 months of coming into treatment. Variables predicting a good outcome differed between oral and intravenous users; although for both groups being female was associated with a slower change in drug-use behaviours, but a longer period in treatment. Conclusions. Dexamphetamine prescribing appears to be reasonably safe, and is associated with improvements in drug-use. Randomized trials are warranted to determine the specific efficacy of the treatment. (Author' s abstract)
Affiliation :
MRCPsych, Res. Fellow, Dep. Psychiatry Behavioural Sciences, Univ. College Med. Sch., First Floor, Archway Wing, Whittington Hosp., Highgate Hill, London N19 5NF
Royaume-Uni. United Kingdom.
Royaume-Uni. United Kingdom.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |