Titre : | Erythropoiétine et contrôle antidopage |
Titre traduit : | (Erythropoiesis stimulating factor and antidoping control) |
Auteurs : | S. LAGIER |
Type de document : | Thèse, mémoire |
Année de publication : | 2000 |
Format : | 52 + bibliographie + / Graph. |
Note générale : |
N° THD 3185/A, Fac. Pharmacie Marseille, Univ. Méditerranée Aix-Marseille II, 2000, 52 + bibliographie +, Graph. |
Langues: | Français |
Discipline : | PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés DOPAGE ; PRODUIT DOPANT ; ERYTHROPOIETINE ; MECANISME D'ACTION ; ANALYSE CHIMIQUE ; PHYSIOLOGIE ; EFFET SECONDAIRE ; PATHOLOGIE ORGANIQUE ; LOI ANTIDOPAGE ; DEPISTAGE ; TEST ; GENETIQUE ; SPORT |
Résumé : |
FRANÇAIS : Le dopage est un phénomène touchant de nombreux sportifs qui recherchent toujours plus de puissance physique et d'endurance pour améliorer leur potentiel et obtenir le maximum de résultats. Il existe de nombreuses méthodes prohibées permettant d'augmenter les performances des sportifs. Celles-ci sont physiques ou pharmacologiques et listées par le ministère de la jeunesse et des sports. Utilisée depuis quelques années, l'EPO fait actuellement beaucoup parler d'elle, puisqu'elle est très employée et indétectable. Cependant, les PFC et l'hémoglobine réticulée sont déjà là pour lui succéder. L'EPO est une glycoprotéine de 165 acides aminés qui existe à l'état naturel dans l'organisme et qui a été produite par génie génétique en 1985. La commercialisation de l'EPO recombinante s'est faite trois ans plus tard. Elle est détournée de son indication première, l'anémie liée à l'insuffisance rénale, par les sportifs pour accroître leur endurance et leur résistance à l'effort en augmentant le taux de GR dans le sang et donc la quantité d'oxygène délivrée aux muscles. Les molécules, physiologique et synthétique, sont identiques d'où la difficulté de la mise au point d'un moyen de détection lors de contrôle antidopage. Néanmoins en 1997, l'UCI a pris l'initiative, pour freiner l'emploi de l'EPO, de mettre en place un prélèvement sanguin pour mesurer le taux d'hématocrite. Pour une valeur supérieure à 50%, le coureur sera déclaré inapte pendant une période de quinze jours. D'autres méthodes mesurent les récepteurs solubles de la transferrine (sTfR), ou les produits de dégradation de la fibrine et du fibrinogène mais celles-ci sont fastidieuses et ne permettent pas pour autant d'affirmer la prise de rHuEPO. Le gouvernement, se souciant de ce fléau, a voté la loi Buffet le 23 mars 1999 qui s'organise autour de la surveillance médicale, de la prévention et de la lutte contre le dopage. Mais le combat sera encore long car sans cesse de nouvelles molécules apparaissent, précédant de plusieurs années les méthodes permettant leur détection. (Résumé d'auteur) |
Note de contenu : | Graph. |
Texte n° : | N° THD 3185/A |
Domaine : | Dopage / Doping |
Refs biblio. : | 25 |
Affiliation : | France. France. |
Numéro Toxibase : | 901427 |
Centre Emetteur : | 09 AMPT |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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