Périodique
Hormone de croissance et sport
(Growth hormone and sport)
Auteur(s) :
E. FINK ;
PERIN L. ;
R. CHRISTOL ;
SOUBERBIELLE J. C. ;
LE BOUC Y.
Article en page(s) :
51-55
Refs biblio. :
16
Domaine :
Dopage / Doping
Langue(s) :
Français
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
HORMONE DE CROISSANCE
;
MECANISME D'ACTION
;
PRODUIT DOPANT
;
PHARMACOLOGIE
;
EFFET SECONDAIRE
;
DEPISTAGE
Note générale :
Eurobiologiste (L'), 2000, 34, (245), 51-55
Résumé :
FRANÇAIS :
L'hormone de croissance hypophysaire joue un rôle essentiel dans la croissance et le métabolisme glucidique, lipidique et protidique. Son effet sur la prolifération et la différenciation cellulaire, notamment cartilagineuse est médié par l' Insulin like growth factor-1, hépatique (effet endocrine) et/ou extra hépatique (effet auto-paracrine) qui présente lui aussi des effets anabolisants protéique. Les effets hypoglycémiants des IGF circulants sont limités par sa liaison à des protéines de liaison IGFBP dont l'IGFBP3 qui est elle même dépendante de la GH. Si chez les sujets déficitaires en GH le traitement GH corrige notamment la composition corporelle par diminution de la masse grasse, augmentation de la masse maigre musculaire (expliquant la restauration de la force musculaire, l'effet dopant pour les sujets sportifs n'est pas évident à part celui qui s'oppose au catabolisme protéique. Il est possible que les doses de GH utilisées soient en fait supraphysiologiques et potentialisent d'autres substances, telles que les anabolisants stéroidiens. Les effets secondaires ne sont pas réellement caractérisés, mais sont potentiellement importants tant sur le plan vasculaire que tumoral. L'abus de GH recombinante par les athlètes est difficile à détecter. Elle présente en effet la même séquence que l'hormone naturelle endogène, les concentrations plasmatiques fluctuent physiologiquement de façon importante et sa demie-vie est courte. Enfin sa concentration plasmatique est influencée par l'exercice musculaire. Ceci nécessite donc d'analyser les concentrations de GH mais aussi celles des marqueurs secondaires comme notamment l'IGFI, l'IGFBP3 en fonction du retentissement aigu ou chronique et dit type de sport pratiqué afin d'établir les valeurs de référence avant de pouvoir envisager des tests de dépistage. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Growth hormone (GH) plays a very important role in growth regulation as well as on the metabolism (protein, glucid and lipid). Its effects on cell proliferation and differentiation, essentially on cartilage cells, are mediated by hepatic (endocrine effect) and extra-hepatic (auto-paracrine effect) insulin like growth factor (IGF). IGF, as well as GH, has an anabolic action on protein metabolism, but, opposite to GH, it has hypoglycemic effect which is limited by binding proteins (IGFBP), including a GH-dependent BP (IGFBP3). If it is well known that GH treatment has benefic efects on body composition in GH deficient patients (decrease in fat mass and increase in muscle mass), nothing has been proved on doping effects in trained subjects, excepted perhaps to avoid protein catabolism. GH amounts use for doping might be supraphysiological doses and might potentiate other substances such as anabolic steroids. Adverse effects are not yet well described, but seem potentially important at vascular and honoral levels. Recombinant human GH (rhGH) abuse in athletes is actually almost undetectable because rhGH has the same sequence than natural GH, with a very short biological half-life and important fluctuations in plasmatic concentration, moreover GH is also modified by physical exercise. It is therefore needful to analyze GH concentration as well as secondary markers, including IGF1 and IGFBP3. Reference values should be established taken into account physical activity type, level of training and age. Acute or chronic exercise repercussions should also be include to obtain good reference values for doping testy. (Editor' s abstract)
L'hormone de croissance hypophysaire joue un rôle essentiel dans la croissance et le métabolisme glucidique, lipidique et protidique. Son effet sur la prolifération et la différenciation cellulaire, notamment cartilagineuse est médié par l' Insulin like growth factor-1, hépatique (effet endocrine) et/ou extra hépatique (effet auto-paracrine) qui présente lui aussi des effets anabolisants protéique. Les effets hypoglycémiants des IGF circulants sont limités par sa liaison à des protéines de liaison IGFBP dont l'IGFBP3 qui est elle même dépendante de la GH. Si chez les sujets déficitaires en GH le traitement GH corrige notamment la composition corporelle par diminution de la masse grasse, augmentation de la masse maigre musculaire (expliquant la restauration de la force musculaire, l'effet dopant pour les sujets sportifs n'est pas évident à part celui qui s'oppose au catabolisme protéique. Il est possible que les doses de GH utilisées soient en fait supraphysiologiques et potentialisent d'autres substances, telles que les anabolisants stéroidiens. Les effets secondaires ne sont pas réellement caractérisés, mais sont potentiellement importants tant sur le plan vasculaire que tumoral. L'abus de GH recombinante par les athlètes est difficile à détecter. Elle présente en effet la même séquence que l'hormone naturelle endogène, les concentrations plasmatiques fluctuent physiologiquement de façon importante et sa demie-vie est courte. Enfin sa concentration plasmatique est influencée par l'exercice musculaire. Ceci nécessite donc d'analyser les concentrations de GH mais aussi celles des marqueurs secondaires comme notamment l'IGFI, l'IGFBP3 en fonction du retentissement aigu ou chronique et dit type de sport pratiqué afin d'établir les valeurs de référence avant de pouvoir envisager des tests de dépistage. (Résumé de la revue)
ENGLISH :
Growth hormone (GH) plays a very important role in growth regulation as well as on the metabolism (protein, glucid and lipid). Its effects on cell proliferation and differentiation, essentially on cartilage cells, are mediated by hepatic (endocrine effect) and extra-hepatic (auto-paracrine effect) insulin like growth factor (IGF). IGF, as well as GH, has an anabolic action on protein metabolism, but, opposite to GH, it has hypoglycemic effect which is limited by binding proteins (IGFBP), including a GH-dependent BP (IGFBP3). If it is well known that GH treatment has benefic efects on body composition in GH deficient patients (decrease in fat mass and increase in muscle mass), nothing has been proved on doping effects in trained subjects, excepted perhaps to avoid protein catabolism. GH amounts use for doping might be supraphysiological doses and might potentiate other substances such as anabolic steroids. Adverse effects are not yet well described, but seem potentially important at vascular and honoral levels. Recombinant human GH (rhGH) abuse in athletes is actually almost undetectable because rhGH has the same sequence than natural GH, with a very short biological half-life and important fluctuations in plasmatic concentration, moreover GH is also modified by physical exercise. It is therefore needful to analyze GH concentration as well as secondary markers, including IGF1 and IGFBP3. Reference values should be established taken into account physical activity type, level of training and age. Acute or chronic exercise repercussions should also be include to obtain good reference values for doping testy. (Editor' s abstract)
Affiliation :
Laboratoires de physiologie-explorations fonctionnelles, Hôp. Armand Trousseau, Hôp. Necker, Paris
France. France.
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |