Titre : | Etude du suivi de 16 grossesses chez des femmes héroïnomanes traitées par buprénorphine par des médecins généralistes, en Aquitaine, France |
Titre traduit : | (Study of the outcome of 16 pregnancies among buprenorphine-treated women for opiate-dependence by general practitioners, in Aquitaine, France) |
Auteurs : | LOUSTAUNEAU A. |
Type de document : | Thèse, mémoire |
Année de publication : | 2000 |
Format : | 103 p. / ann. ; tabl. |
Note générale : |
Thèse de Doctorat de Médecine, N°63, Univ. Bordeaux 2, 2000, 103 p., ann., tabl. |
Langues: | Français |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés HEROINE ; GROSSESSE ; BUPRENORPHINE ; TRAITEMENT DE MAINTENANCE ; SUBSTITUTION ; METHADONE ; NOUVEAU-NE ; SYNDROME DE SEVRAGE ; MEDECIN GENERALISTE ; TRAITEMENT AMBULATOIRE ; RESEAU DE SOINS ; ENQUETEThésaurus géographique AQUITAINE |
Résumé : |
FRANÇAIS : La survenue spontanée des grossesses sous buprénorphine est inévitable et est de plus en plus courante, chaque année en France. La nécessité de colliger tous les nouveaux cas de femmes enceintes sous buprénorphine s'impose. Dans le cadre plus général d'une étude prospective systématique de cohorte de patients héroïnomanes en traitement de substitution par la buprénorphine et la méthadone. nous avons fait l'inventaire des grossesses survenues chez des femmes traitées par buprénorphine en médecine de ville. Nous avons appelé par téléphone les 85 médecins des 2 réseaux, puis nous avons envoyé un questionnaire à ceux qui ont signalé suivre ou avoir suivi une grossesse sous buprénorphine. Les grossesses sous buprénorphine évoluent presque normalement. Elles ont abouti à 14 enfants à terme et eutrophiques. Parmi eux, 42% ont présenté un syndrome de sevrage du nouveau-né (SSN). Le SSN est dans la grande majorité des cas, bien contrôlé par le traitement avec du chlorhydrate de morphine mais reste prolongé et dure en moyenne 20 jours. En comparant aux mères traitées par méthadone de cette même cohorte, le syndrome de sevrage du nouveau-né à la buprénorphine a été moins fréquent, moins intense et de durée plus courte. L'allaitement maternels qui, dans notre étude n'a pas posé de problèmes, pourrait être proposé plus largement pendant la poursuite de la buprénorphine. Nous sommes frappé par l'absence de séparation mère-enfant chez les patientes de notre étude, et ceci grâce à une bonne efficacité du traitement de substitution. En conclusion, du fait de ses avantages pharmacologiques par rapport à la méthadone, la buprénorphine pourrait être prescrite en première intention devant une grossesse survenant chez une femme héroïnomane. Aussi, du fait d'un SSN moins sévère, un relais par la buprenorphine pourrait être indiqué chez une femme enceinte substituée par méthadone lorsque survient sa grossesse. (Résumé d'auteur.) ENGLISH : The occurred spontaneous of the pregnancies under buprenorphine is inevitable and is increasingly current, each year in France. The need for colliger all the new cases of pregnant women under buprenorphine, is essential. Within a systematic follow-up cohort study of opiate-dependent patients treated by buprenorphine and methadone for substitution, we made an inventory of the pregnancies which have occurred among buprenorphine -treated women in general medicine. We called by telephone the 85 doctors of the 2 networks of general practitioners and addiction specialists in Bordeaux and Bayonne (Aquitaine, France), then we sent a questionnaire to those which announced to follow or have followed a pregnancy treated by buprenorphine. The outcome of these was almost normally. The 16 new-born infants were delivered in the Jong term and they were eutrophics. However, 42% of them presented a neonatal withdrawal syndrome (NAS). The NAS was in die large majority of the cases, well treated by morphine hydrochlorate, but remain prolonged and last on average 20 days. The breast-feeding which, in our study did not pose problems, could be proposed more largely during the continuation of the buprenorphine. We are struck by the absence of separation mother-child in the patients of our study. Thus, the input of these opiate-dependent women in a program of substitution, offer them the possibility to create with their child a satisfactory parental relation. In conclusion, because of its pharmacological advantages compared to methadone, the buprenorphine could be prescribed in first intention in front of a pregnant opiate-dependent woman. A relay by the buprenorphine could be indicated at a pregnant woman substituted by methadone when its pregnancy occurs, owing to the fact that the NAS with the buprenorphine seems less frequent, less intense and shorter. (Author's abstract.) |
Note de contenu : | ann. ; tabl. |
Texte n° : | N°63 |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 77 |
Affiliation : | France. France. |
Numéro Toxibase : | 102121 |
Centre Emetteur : | 01 Pey Berland |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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