Titre : | La galère, les bandes, la drogue et la violence envers les institutions |
Titre traduit : | (Dog's life, gangs, drugs and violence towards institutions) |
Auteurs : | L. MUCCHIELLI |
Type de document : | Périodique |
Note générale : |
In : Violences et insécurité : fantasmes et réalités dans le débat français, Paris, La Découverte, 2001, (Sur le vif), 110-117 |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique FRANCEThésaurus mots-clés VIOLENCE ; TRAFIC ; DELINQUANCE ; REPRESENTATION SOCIALE ; SOCIABILITE ; EXCLUSION ; BANLIEUE ; QUARTIER ; ECONOMIE PARALLELE ; PHENOMENE DE GROUPE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
Ce texte fait partie du chapitre 5 intitulé : "L'évolution de la délinquance juvénile depuis 1950". L'auteur propose ici une analyse de la "galère", le vécu quotidien des jeunes habitant les quartiers de relégation, qu'un sociologue a restitué à partir de trois situations sociales : "la désorganisation, l'exclusion et la rage". Il explique le processus de durcissement de la société à l'origine de deux phénomènes qui "cristallisent aujourd'hui les angoisses des médias et des décideurs : l'économie de la drogue et le retour de la "guerre des bandes". Il s'attache à démontrer en quoi les connaissances scientifiques sur ces sujets, bien qu'encore peu nombreuses à ce jour, permettent toutefois de "démentir les visions caricaturales proposées tant par le discours policier que par les médias" : L'existence d'une économie de la drogue ne saurait être mise en doute ; mais il est important de savoir que le trafic "s'est développé à partir de la fin des années quatre-vingt dans certains quartiers de relégation, là où, souvent, préexistait une tradition ancienne d'économie informelle, de commerces illicites en tous genres, et là où des réseaux d'approvisionnement et de revente ont pu se constituer sur la base des sociabilités locales". Dans le même sens, concernant la violence et les bandes, l'auteur invite fortement à distinguer les "groupes de copains (relevant de processus de) sociabilité juvénile en milieu populaire qui, aujourd'hui comme hier, fonctionne partiellement comme une sous-culture entretenant ses codes linguistiques, ses façons de saluer, ses petits rites, ses confrontations, son apprentissage de la virilité", des "véritables bandes délinquantes" dont les codes et modes de fonctionnement n'ont pas grande différence avec ceux des "blousons noirs et autres loubards". Et l'auteur de conclure : "C'est un peu la même histoire qui recommence à chaque génération. Tout au plus doit-on noter un durcissement des rapports physiques et des violences tournées vers les institutions depuis la fin des années quatre-vingt". |
Affiliation : | France. France. |
Numéro Toxibase : | 901079 |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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