Titre : | Effects of high-dose heroin versus morphine in intravenous drug users: a randomised double-blind crossover study |
Titre traduit : | (Les effets de la prescription d'héroine à forte dose et de la morphine chez des toxicomanes intraveineux : une étude randomisée croisée en double-aveugle) |
Auteurs : | R. B. HAEMMIG ; W. TSCHACHER |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 2001 |
Format : | 105-110 |
Note générale : |
Journal of Psychoactive Drugs, 2001, 33, (2), 105-110
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Langues: | Anglais |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés HEROINE ; VOIE INTRAVEINEUSE ; MORPHINE ; DISTRIBUTION CONTROLEE ; PRESCRIPTION MEDICALE ; TRAITEMENT DE MAINTENANCE ; EFFET SECONDAIRE ; COMPARAISONThésaurus géographique SUISSE |
Résumé : |
FRANÇAIS :
Cette étude s'est donnée pour objectif dévaluer les effets des injections de doses élevées d'opiacés prescrites comme traitement de maintenance chez des usagers de drogue par voie intraveineuse. Ceci a été accompli par le biais dune étude en double aveugle randomisée et croisée, menée en consultation externe dans un établissement clinique de Berne en Suisse. Ont été sélectionnés 39 patients avec un lourd passé d'injections d'opioïdes dont l'usage abusif persistait malgré le traitement. Ils ont été assignés de façon aléatoire à deux groupes : le groupe A a débuté avec injection contrôlée de doses graduées de morphine jusqu'à une dose individuelle satisfaisante, puis est passé à de l'héroïne en double aveugle à un jour défini de façon aléatoire entre la semaine 3 et la semaine 4. Ce groupe a donc reçu de l'héroïne pendant les deux à trois dernières semaines de l'étude. Le groupe B a débuté par de l'héroïne, puis est passé à la morphine de la même manière. Des solutions équivalentes de morphine (3%) et d'héroïne (2%) ont été administrées. Les principales mesures dévolution se résumaient à des observations cliniques, des entretiens structurés et les rapports établis par les sujets eux-mêmes sur les sensations ressenties pour évaluer les effets des drogues. Pour 16 cas, l'étude a dû être interrompue à cause des réactions histaminiques graves induites par la morphine. Treize participants du groupe B ont manifesté ces réactions indésirables le jour même du changement. Des données complètes n'ont ainsi pu être recueillies que pour 17 participants. Les doses quotidiennes moyennes étaient de 491 mg pour l'héroïne et de 597 mg pour la morphine. Les résultats montrent que l'héroïne a produit, de façon significative, moins de démangeaisons, de rougeurs, d'urticaire et de douleur/nausée. Pour l'héroïne, comme pour la morphine, a été établie une corrélation négative entre la dose et l'effet euphorisant. Les auteurs concluent que, comme l'héroïne génère des effets secondaires moins importants, elle est davantage prescrite que la morphine dans le traitement de maintenance à doses élevées. Les effets euphorisants perçus par les sujets pour les deux substances sont limités. (Résumé de la revue.) ENGLISH: The purpose of this study is to evaluate the effects of high doses of injected opiates as prescribed maintenance in intravenous drugs users. This was accomplished via a randomised double-blind study with crossover at an outpatient clinic in Bern, Switzerland. The subjects were 39 patients with a long history of intravenous opioid use and persistent abuse despite treatment; they were randomly allocated to two groups. Group A was started on controlled injection of graduated doses of morphine up to a satisfying individual dose and was then switched as a double blind to heroin at a randomly determined day between week three and four. Subsequently this group was given heroin for the remaining two to three weeks of the study. Group B was started on heroin and was then switched to morphine in the same manner. Equipotent solutions of 3% morphine and 2% heroin were administered. The main outcome measures were clinical observations, structural interviews and self report of subjective experiences to assess the effects of the drugs. In 16 cases, the study had to be discontinued owing to severe morphine-induced histamine reactions. Thirteen participants in Group B presented these adverse reactions on the day of the switch-over. Full data were thus only obtainable for 17 participants. Average daily doses were 491 mg for heroin and 597mg for morphine. The findings indicate that heroin significantly produced a lower grade of itching, flushing, urticaria and pain/nausea. A negative correlation between dose and euphoria was observed for both heroin and morphine. The authors concluded that as heroin produces fewer side effects it is the preferred high-dose maintenance prescription to morphine. The perceived euphoric effects are limited in both substances. (Review's abstract.) |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : |
Univ. Psychiat. Serv., Bern, Murtenstr. 21, P.O. Box 52, CH-3010 Bern Suisse. Switzerland. |
Numéro Toxibase : | 102157 |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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