Périodique
Substance use and self-reported mental health: the moderating effect of acquaintance use behavior among adults
(Usage de produits et santé mentale auto-estimée : l'effet de modération chez l'adulte du comportement d'usage des pairs)
Auteur(s) :
FORD, J.
Année :
2001
Page(s) :
565-590
Langue(s) :
Anglais
Domaine :
Alcool / Alcohol ; Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
SOCIALISATION
;
SOCIABILITE
;
PAIR
;
CONSOMMATION
;
NORME
;
FACTEUR DE PROTECTION
;
MILIEU SOCIOCULTUREL
;
SANTE MENTALE
Note générale :
Journal of Drug Issues, 2001, 31, (2), 565-590
Résumé :
FRANÇAIS :
De très nombreux écrits attestent le fait que les relations sociales ont des effets positifs sur la santé mentale. De même, diverses études démontrent l'importance des réseaux de pairs et de connaissances pour la compréhension de l'usage de substances. La présente étude rassemble ces champs disparates et examine la relation entre l'usage individuel d'alcool et de marijuana et la santé mentale auto-estimée. En particulier, l'auteur se demande si l'usage de substances par des pairs peut, sous certaines conditions, modérer cette association en fournissant un contexte normatif d'acceptation. L'analyse des données fournies par un échantillon de 23 932 adultes vivant dans 41 villes moyennes des Etats-Unis a révélé qu'outre la relation préjudiciable entre l'usage de substances et la mauvaise santé mentale de l'individu, l'usage de substances par des pairs accroît les chances de mauvaise santé mentale auto-estimée, et ce indépendamment du fait que l'individu lui-même fasse usage de substances ou non. Toutefois, l'effet relatif du comportement d'usage des pairs est moindre chez les individus qui font usage de substances que chez ceux qui ne font pas usage : chez les consommateurs d'alcool et de marijuana, le fait de connaître des gens qui font également usage de substances est associé avec une moindre augmentation des probabilités que chez les individus qui ne font pas usage de substances mais qui connaissent des gens qui font usage de substances. Ces résultats suggèrent que le niveau de conformité normative entre le comportement individuel, le contexte « local » formé par les pairs et autres connaissances et le contexte social plus large est un facteur variable qui joue un rôle dans la relation entre l'usage de substances et la santé mentale.
ENGLISH :
A considerable body of literature has documented the positive effects that social relationships have for mental health. Similarly, a number of studies have demonstrated the importance of peer and acquaintance networks in attempts to understand substanceuse. The present study brings together these disparate fields ard examines the relationship between individual alcohol and marijuana use and self-reported mental health, and, in particular, whether acquaintance substance use behavior may, under certain conditions, moderate this association by providing a normative context of acceptance. Based on an analysis of a community-based sample of 23,932 adults from 41 mid-sized cities nationwide, the findings indicate that in addition to the detrimental relationship between individual's substance use and mental health, substance use on the part of acquaintances increases the odds of reporting poor mental health, irrespective of the respondent's own use or non-use. However, the relative effect of acquaintance substance use behavior is smaller for those individuals who use than for those who do not: among users of alcohol and marijuana, having acquaintances who also use is associated with a lesser increase in odds as compared to those who do not use but whose acquaintances do. These results suggest that the degree of normative congruity between individual behavior, the "local" context formed by peers and associates, and the broader societal context is a variable factor which is implicated in the relation between substance use and mental health. (Author's abstract.)
De très nombreux écrits attestent le fait que les relations sociales ont des effets positifs sur la santé mentale. De même, diverses études démontrent l'importance des réseaux de pairs et de connaissances pour la compréhension de l'usage de substances. La présente étude rassemble ces champs disparates et examine la relation entre l'usage individuel d'alcool et de marijuana et la santé mentale auto-estimée. En particulier, l'auteur se demande si l'usage de substances par des pairs peut, sous certaines conditions, modérer cette association en fournissant un contexte normatif d'acceptation. L'analyse des données fournies par un échantillon de 23 932 adultes vivant dans 41 villes moyennes des Etats-Unis a révélé qu'outre la relation préjudiciable entre l'usage de substances et la mauvaise santé mentale de l'individu, l'usage de substances par des pairs accroît les chances de mauvaise santé mentale auto-estimée, et ce indépendamment du fait que l'individu lui-même fasse usage de substances ou non. Toutefois, l'effet relatif du comportement d'usage des pairs est moindre chez les individus qui font usage de substances que chez ceux qui ne font pas usage : chez les consommateurs d'alcool et de marijuana, le fait de connaître des gens qui font également usage de substances est associé avec une moindre augmentation des probabilités que chez les individus qui ne font pas usage de substances mais qui connaissent des gens qui font usage de substances. Ces résultats suggèrent que le niveau de conformité normative entre le comportement individuel, le contexte « local » formé par les pairs et autres connaissances et le contexte social plus large est un facteur variable qui joue un rôle dans la relation entre l'usage de substances et la santé mentale.
ENGLISH :
A considerable body of literature has documented the positive effects that social relationships have for mental health. Similarly, a number of studies have demonstrated the importance of peer and acquaintance networks in attempts to understand substanceuse. The present study brings together these disparate fields ard examines the relationship between individual alcohol and marijuana use and self-reported mental health, and, in particular, whether acquaintance substance use behavior may, under certain conditions, moderate this association by providing a normative context of acceptance. Based on an analysis of a community-based sample of 23,932 adults from 41 mid-sized cities nationwide, the findings indicate that in addition to the detrimental relationship between individual's substance use and mental health, substance use on the part of acquaintances increases the odds of reporting poor mental health, irrespective of the respondent's own use or non-use. However, the relative effect of acquaintance substance use behavior is smaller for those individuals who use than for those who do not: among users of alcohol and marijuana, having acquaintances who also use is associated with a lesser increase in odds as compared to those who do not use but whose acquaintances do. These results suggest that the degree of normative congruity between individual behavior, the "local" context formed by peers and associates, and the broader societal context is a variable factor which is implicated in the relation between substance use and mental health. (Author's abstract.)
Affiliation :
Dept Sociol., Long Island Univ., Brookville, NY 11548
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.