Périodique
A methodology for reducing respondent duplication and impersonation in samples of hidden populations
(Méthodologie pour la réduction des doublons de répondants et des impostures dans les échantillons de populations cachées)
Auteur(s) :
HECKATHORN, D. D. ;
BROADHEAD, R. S. ;
SERGEYEV, B.
Année :
2001
Page(s) :
543-564
Langue(s) :
Anglais
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Note générale :
Journal of Drug Issues, 2001, 31, (2), 543-564
Résumé :
FRANÇAIS :
Les chercheurs qui travaillent sur des échantillons de populations cachées, comme les usagers de drogues par voie intraveineuse, et qui utilisent des incitations financières pour recruter des candidats à l'entretien, sont confrontés à un dilemme. Afin d'éviter les duplications (un même sujet participe plusieurs fois à une étude sous différentes identités) et les impostures (un sujet prend l'identité d'autres répondants), les chercheurs doivent s'assurer de l'identité de leurs sujets. Mais les papiers d'identité officiels biaisent les études en excluant les gens qui ne sont pas pourvus de tels moyens d'identification ou qui désirent rester anonymes. Les moyens d'identification positive que sont les photographies et les empreintes digitales excluent les membres les plus méfiants de la population, et les examens bio-métriques au scanner sont hors de prix. De ce fait, la plupart des projets de recherche s'en remettent à leur personnel pour reconnaître les personnes qui ont déjà répondu, mais les changements de personnel et le grand nombre de répondants constituent autant d'obstacles à l'exactitude. Les auteurs décrivent et évaluent quantitativement l'exactitude d'une méthode d'identification des sujets basée sur un principe statistique, l'interchangeabilité des indicateurs, par lequel on combine de multiples indicateurs faibles de façon à produire un agrégat qui constitue une mesure plus forte. L'analyse montre que des indicateurs observables d'identité (cicatrices, taches de vin, tatouages, couleur des yeux, appartenance ethnique et sexe) et cinq mesures bio-métriques (taille, longueur de lavant-bras et largeur du poignet) constituent la base d'une méthode d'identification des sujets fiable et facile à mettre en oeuvre.
ENGLISH:
A dilemma arises for researchers who sample hidden populations, such as injection drug users (IDUs), and use financial incentives to recruit respondents. To prevent respondent duplication (a subject participates in a study multiple times by using different identities) and respondent impersonation (a subject assumes the identity of other respondents), researchers must confirm their subjects' identities. Documentation, however, introduces sampling bias against those who lack such identification, or who wish to remain anonymous. Definitive forms of identification like photography and fingerprints introduce a bias against the more distrustful members of the population, and scanner-based biometrics can be expensive. Most research projects therefore rely on staff to recognize former respondents, but staff turnover and a large number of respondents compromise accuracy. We describe and assess quantitatively the accuracy of a method for subject identification based on a statistical principle, the interchangeability of indicators, in which multiple weak indicators combine to form a stronger aggregate measure. The analysis shows that observable indicators of identity (scars, birthmarks, tattoos, eye color, ethnicity, and gender) and five biometric measures (height, forearm lengths, and wrist widths) provide the basis for a reliable and easily administered method for subject identification. (Author's abstract.)
Les chercheurs qui travaillent sur des échantillons de populations cachées, comme les usagers de drogues par voie intraveineuse, et qui utilisent des incitations financières pour recruter des candidats à l'entretien, sont confrontés à un dilemme. Afin d'éviter les duplications (un même sujet participe plusieurs fois à une étude sous différentes identités) et les impostures (un sujet prend l'identité d'autres répondants), les chercheurs doivent s'assurer de l'identité de leurs sujets. Mais les papiers d'identité officiels biaisent les études en excluant les gens qui ne sont pas pourvus de tels moyens d'identification ou qui désirent rester anonymes. Les moyens d'identification positive que sont les photographies et les empreintes digitales excluent les membres les plus méfiants de la population, et les examens bio-métriques au scanner sont hors de prix. De ce fait, la plupart des projets de recherche s'en remettent à leur personnel pour reconnaître les personnes qui ont déjà répondu, mais les changements de personnel et le grand nombre de répondants constituent autant d'obstacles à l'exactitude. Les auteurs décrivent et évaluent quantitativement l'exactitude d'une méthode d'identification des sujets basée sur un principe statistique, l'interchangeabilité des indicateurs, par lequel on combine de multiples indicateurs faibles de façon à produire un agrégat qui constitue une mesure plus forte. L'analyse montre que des indicateurs observables d'identité (cicatrices, taches de vin, tatouages, couleur des yeux, appartenance ethnique et sexe) et cinq mesures bio-métriques (taille, longueur de lavant-bras et largeur du poignet) constituent la base d'une méthode d'identification des sujets fiable et facile à mettre en oeuvre.
ENGLISH:
A dilemma arises for researchers who sample hidden populations, such as injection drug users (IDUs), and use financial incentives to recruit respondents. To prevent respondent duplication (a subject participates in a study multiple times by using different identities) and respondent impersonation (a subject assumes the identity of other respondents), researchers must confirm their subjects' identities. Documentation, however, introduces sampling bias against those who lack such identification, or who wish to remain anonymous. Definitive forms of identification like photography and fingerprints introduce a bias against the more distrustful members of the population, and scanner-based biometrics can be expensive. Most research projects therefore rely on staff to recognize former respondents, but staff turnover and a large number of respondents compromise accuracy. We describe and assess quantitatively the accuracy of a method for subject identification based on a statistical principle, the interchangeability of indicators, in which multiple weak indicators combine to form a stronger aggregate measure. The analysis shows that observable indicators of identity (scars, birthmarks, tattoos, eye color, ethnicity, and gender) and five biometric measures (height, forearm lengths, and wrist widths) provide the basis for a reliable and easily administered method for subject identification. (Author's abstract.)
Affiliation :
Dept Sociol., Cornell Univ.
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.