Périodique
Differences between methamphetamine users and cocaine users in treatment
(Différences entre les usagers de méthamphétamine et les usagers de cocaïne en traitement)
Auteur(s) :
A. L. COPELAND ;
J. L. SORENSEN
Article en page(s) :
91-95
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Anglais
Discipline :
EPI (Epidémiologie / Epidemiology)
Thésaurus mots-clés
AMPHETAMINE
;
COCAINE
;
COHORTE
;
ETUDE RETROSPECTIVE
;
CONDUITE A RISQUE
;
VIH
;
OBSERVANCE DU TRAITEMENT
;
COMORBIDITE
;
COMPARAISON
Note générale :
Drug and Alcohol Dependence, 2001, 62, (1), 91-95
Résumé :
FRANÇAIS :
Une étude rétrospective, réalisée sur 345 patients admis en traitement entre 1995 et 1997, recherche les différences de caractéristiques entre les patients qui consomment de la cocaïne et ceux qui consomment des méthamphétamines. Sur 3 ans, on observe une augmentation du nombre de patients usagers d'amphétamines et parmi ces patients, un plus grand nombre d'hommes, caucasiens, homo ou bisexuels. Ils sont plus souvent séropositifs au VIH, plus engagés dans des pratiques de partage de seringues, ce qui en fait un groupe à haut risque de transmission du sida. Et, ils ont souvent des pathologies et des traitements psychiatriques. L'adhésion au traitement semble être identique, ainsi que la réussite, pour les consommateurs d'amphétamines ou de cocaïne. Il n'apparait donc pas nécessaire de mettre en place des modalités thérapeutiques spécifiques pour les consommateurs de méthamphétamines, mais plutôt de les orienter vers le programme adapté.
ENGLISH:
To better understand the distinguishing characteristics of methamphetamine users versus cocaine users, we conducted a retrospective chart review of the 345 patients admitted to an outpatient stimulant treatment program during 1995-1997. Analyses revealed an increase in methamphetamine patients over the 3-year period, and that these patients were more likely than cocaine patients to be male, Caucasian, and gay or bisexual. Methamphetarnine patients were also more likely to be HIV-positive, engage in behaviors such as using and sharing needles that place them at high risk for HIV transmission, have a psychiatric diagnosis, and be on psychiatric medications. The two populations did not differ in treatment adherence, as measured by clinic attendance, drug-free urines, and successful completion of treatment. These findings suggest that highly specialized substance abuse treatments for methamphetamine patients may not be needed. Resources may be directed toward addressing their medical and psychiatric diagnostic issues by providing ancillary services to stimulant treatment programs. (Author's abstract.)
Une étude rétrospective, réalisée sur 345 patients admis en traitement entre 1995 et 1997, recherche les différences de caractéristiques entre les patients qui consomment de la cocaïne et ceux qui consomment des méthamphétamines. Sur 3 ans, on observe une augmentation du nombre de patients usagers d'amphétamines et parmi ces patients, un plus grand nombre d'hommes, caucasiens, homo ou bisexuels. Ils sont plus souvent séropositifs au VIH, plus engagés dans des pratiques de partage de seringues, ce qui en fait un groupe à haut risque de transmission du sida. Et, ils ont souvent des pathologies et des traitements psychiatriques. L'adhésion au traitement semble être identique, ainsi que la réussite, pour les consommateurs d'amphétamines ou de cocaïne. Il n'apparait donc pas nécessaire de mettre en place des modalités thérapeutiques spécifiques pour les consommateurs de méthamphétamines, mais plutôt de les orienter vers le programme adapté.
ENGLISH:
To better understand the distinguishing characteristics of methamphetamine users versus cocaine users, we conducted a retrospective chart review of the 345 patients admitted to an outpatient stimulant treatment program during 1995-1997. Analyses revealed an increase in methamphetamine patients over the 3-year period, and that these patients were more likely than cocaine patients to be male, Caucasian, and gay or bisexual. Methamphetarnine patients were also more likely to be HIV-positive, engage in behaviors such as using and sharing needles that place them at high risk for HIV transmission, have a psychiatric diagnosis, and be on psychiatric medications. The two populations did not differ in treatment adherence, as measured by clinic attendance, drug-free urines, and successful completion of treatment. These findings suggest that highly specialized substance abuse treatments for methamphetamine patients may not be needed. Resources may be directed toward addressing their medical and psychiatric diagnostic issues by providing ancillary services to stimulant treatment programs. (Author's abstract.)
Affiliation :
Dept. Psychol., 236 Audubon Hall, Louisiana State Univ., Baton Rouge, LA 70803
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.
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Disponibilité |
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aucun exemplaire |