Rapport
Does ecstasy cause memory deficits ? A review of studies of memory function in ecstasy users
(L'ecstasy provoque-t-elle des troubles de la mémoire ? Revue des études sur le fonctionnement de la mémoire chez les usagers d'ecstasy.)
Auteur(s) :
GAMMA, A.
Année :
2001
Page(s) :
24 p.
Sous-type de document :
Revue de la littérature / Literature review
Langue(s) :
Anglais
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
MDMA-ECSTASY
;
MEMOIRE
;
TROUBLES DE LA MEMOIRE
;
COMPARAISON
;
METHODE
;
RECHERCHE
;
NEUROLOGIE
;
TOXICITE
;
FACTEUR DE RISQUE
;
SEROTONINE
;
USAGE REGULIER
Note générale :
Publié sur Internet, USA, MAPS, Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies, 2001, 24 p.
Résumé :
Les risques liés à l'ecstasy ont été médiatisés à outrance, mais on ne trouve encore aujourd'hui que peu d'informations crédibles et objectives sur le sujet. La neurotoxicité de l'ecstasy, en particulier, fait l'objet des plus vives controverses. Cette étude passe en revue une quinzaine de recherches publiées dans la dernière décennie, essayant d'établir l'impact de l'usage d'ecstasy sur la mémoire. L'auteur présente synthétiquement les résultats de chaque recherche, en soulignant son apport et ses limites. La plupart des travaux recensés comportent d'importants biais méthodologiques, ce qui invite à nuancer leurs conclusions. Cependant, l'ensemble des données réunies suggère un effet délétère de l'ecstasy sur certaines fonctions de la mémoire, particulièrement chez les consommateurs réguliers (plusieurs fois par mois pendant plus d'un an). Une des causes possibles serait une modification du système sérotoninergique (baisse du niveau de sérotonine) provoquée par la MDMA, à certaines doses et à une certaine fréquence. L'impact du contexte d'usage dans les raves (chaleur, déshydratation), des consommations de cannabis associées, ainsi que les effets indirects du style de vie des consommateurs (qualité de l'alimentation, du sommeil) restent à évaluer. La question du recouvrement des performances de la mémoire après une période d'abstinence est entièrement ouverte.