Périodique
The effectiveness of two intensities of psychosocial treatment for cocaine dependence
(L'efficacité de deux niveaux d'intensité de traitement psychosocial de la dépendance à la cocaïne)
Auteur(s) :
COVIELLO, D. M. ;
ALTERMAN, A. I. ;
RUTHERFORD, M. J. ;
CACCIOLA, J. S. ;
McKAY, J. R. ;
ZANIS, D. A.
Année :
2001
Page(s) :
145-154
Langue(s) :
Anglais
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
COCAINE
;
INTERVENTION PSYCHOSOCIALE
;
ABUS
;
DEPENDANCE
;
TRAITEMENT
;
ACCOMPAGNEMENT
;
EVALUATION
;
EFFICACITE
Note générale :
Drug and Alcohol Dependence, 2001, 61, (2), 145-154
Résumé :
FRANÇAIS :
Les traitements de la dépendance à la cocaïne sont efficaces en dépit du faible taux de rétention lorsqu'ils sont structurés. Ce qu'il faut éclaircir c'est quel niveau d'intensité du traitement conditionne une amélioration. Deux niveaux d'intensité de traitement sont ainsi étudiées pour évaluer la réduction de la consommation de cocaïne, l'amélioration de l'état de santé et les indicateurs sociaux. 94 cocaïnomanes, majoritairement afro-américains adultes sont soumis soit à un traitement de 12 h par semaine en hôpital de jour (DH 12), soit à un traitement de 6 h par semaine en ambulatoire (OP 6), et sont évalués au départ, et 4 et 7 mois après le traitement. Les deux traitements ont pour but l'abstinence, le changement de comportement et la réinsertion sociale. On mesure la consommation de drogue par test urinaire, l'observance et le suivi, ce qui montre un taux de réduction de l'usage de cocaïne de 52%, une amélioration de la réinsertion dans l'emploi et du fonctionnement psychique des personnes dans les 7 mois qui suivent le traitement. Toutefois on ne relève pas de différence entre le groupe DH 12 et le groupe OP 6 en terme d'abstinence, d'observance et de suivi, ni pour les critères de l'ASI à 4 et 7 mois. Il n'est dons pas nécessaire de mettre en place les traitements les plus couteux.
ENGLISH:
Structured treatments for cocaine dependence have been shown to be effective despite high attrition rates. What is unclear is what level of treatment intensity is needed to improve and sustain patient outcomes, especially among low SES urban residents. This study evaluated whether there were differences between two levels of treatment intensities for cocaine dependence in reducing substance use and improving health and social indicators. Ninety-four cocaine dependent predominantly African-American male veterans were randomly assigned to either a 12 h/week day hospital program (DH12) or a 6 h/week outpatient program (OP6) and were evaluated at baseline, during treatment and at 4 and 7 months post-treatment. Both treatments stressed abstinence, behavior change and prosocial adjustment and only differed in level of treatment intensity. During treatment measures included urine toxicologies, program attendance, treatment completion and aftercare attendance. Participants reported a 52% reduction in days of cocaine use and experienced significant improvements in employment and psychiatric functioning at seven months posttreatment. However, there was no significant difference between the DH12 and OP6 programs in terms of abstinence during treatment, treatment completion, treatment or aftercare attendance or any Addiction Severity Index (ASI)-related variable assessing level of functioning at 4 and 7 months. While future research with a larger community-based sample that includes female clients is necessary, the current findings demonstrate that a 6 h/week program is just as effective and thus has a significant cost savings compared to a 12 h/week treatment modality for cocaine dependence. (Author's abstract.)
Les traitements de la dépendance à la cocaïne sont efficaces en dépit du faible taux de rétention lorsqu'ils sont structurés. Ce qu'il faut éclaircir c'est quel niveau d'intensité du traitement conditionne une amélioration. Deux niveaux d'intensité de traitement sont ainsi étudiées pour évaluer la réduction de la consommation de cocaïne, l'amélioration de l'état de santé et les indicateurs sociaux. 94 cocaïnomanes, majoritairement afro-américains adultes sont soumis soit à un traitement de 12 h par semaine en hôpital de jour (DH 12), soit à un traitement de 6 h par semaine en ambulatoire (OP 6), et sont évalués au départ, et 4 et 7 mois après le traitement. Les deux traitements ont pour but l'abstinence, le changement de comportement et la réinsertion sociale. On mesure la consommation de drogue par test urinaire, l'observance et le suivi, ce qui montre un taux de réduction de l'usage de cocaïne de 52%, une amélioration de la réinsertion dans l'emploi et du fonctionnement psychique des personnes dans les 7 mois qui suivent le traitement. Toutefois on ne relève pas de différence entre le groupe DH 12 et le groupe OP 6 en terme d'abstinence, d'observance et de suivi, ni pour les critères de l'ASI à 4 et 7 mois. Il n'est dons pas nécessaire de mettre en place les traitements les plus couteux.
ENGLISH:
Structured treatments for cocaine dependence have been shown to be effective despite high attrition rates. What is unclear is what level of treatment intensity is needed to improve and sustain patient outcomes, especially among low SES urban residents. This study evaluated whether there were differences between two levels of treatment intensities for cocaine dependence in reducing substance use and improving health and social indicators. Ninety-four cocaine dependent predominantly African-American male veterans were randomly assigned to either a 12 h/week day hospital program (DH12) or a 6 h/week outpatient program (OP6) and were evaluated at baseline, during treatment and at 4 and 7 months post-treatment. Both treatments stressed abstinence, behavior change and prosocial adjustment and only differed in level of treatment intensity. During treatment measures included urine toxicologies, program attendance, treatment completion and aftercare attendance. Participants reported a 52% reduction in days of cocaine use and experienced significant improvements in employment and psychiatric functioning at seven months posttreatment. However, there was no significant difference between the DH12 and OP6 programs in terms of abstinence during treatment, treatment completion, treatment or aftercare attendance or any Addiction Severity Index (ASI)-related variable assessing level of functioning at 4 and 7 months. While future research with a larger community-based sample that includes female clients is necessary, the current findings demonstrate that a 6 h/week program is just as effective and thus has a significant cost savings compared to a 12 h/week treatment modality for cocaine dependence. (Author's abstract.)
Affiliation :
Univ. Pennsylvania Sch. Med. and VA Med. Ctr, 3900 Chestnut St., Philadelphia, PA 19104
Etats-Unis. United States.
Etats-Unis. United States.