Article de Périodique
Enquête substit-93 - "Prescription de traitement de substitution opiacée en Seine-Saint-Denis" - janvier 1999 (2001)
(Substit-93 survey - "Opiate substitution treatment prescription in Seine-Saint-Denis" 1999 january)
Auteur(s) :
F. SORGE ;
P. GOISSET ;
F. LERT
Article en page(s) :
93-95
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
SUBSTITUTION
;
TRAITEMENT DE MAINTENANCE
;
METHADONE
;
BUPRENORPHINE
;
PRESCRIPTION MEDICALE
;
MEDECIN GENERALISTE
;
CSST
;
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
Thésaurus géographique
SEINE-SAINT-DENIS
Note générale :
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2001, (20), 93-95
Résumé :
Les principaux objectifs de cette étude - une enquête transversale pendant un mois - étaient de connaître le nombre et le profil des prescripteurs, de caractériser leurs patients toxicomanes, et de comparer les modalités de prescription des deux médicaments de substitution (méthadone et buprénorphine) entre les différents cadres de prescription, en centre spécialisé ou par un médecin généraliste. Au niveau des prescripteurs, les résultats indiquent que sur le nombre de répondants (85 sur 701 = 11%), le nombre moyen de patients substitués par médecin généraliste était de 8,3 avec des variations de 1 à 49 patients. Les praticiens de CSST prescrivaient en moyenne à 38,8 patients (de 16 à 69). En ce qui concerne les patients (776 patients inclus dans l'enquête), on remarque qu'il s'agit d'une population au 3/4 masculine, âgée de 33 ans en moyenne. Il n'y a pas de différence d'âge significative entre les sexes, ni selon les médicaments de substitution ou les structures médicales concernées. La séroprévalence était de 21% pour le VIH et le VHB et de 51% pour le VHC. Les autres données portent sur l'ancienneté du traitement de substitution, la qualité de l'information et l'implication des médecins généralistes et la comparaison des prises en charge médecins généralistes/CSST. En conclusion, 4 ans après le début des traitements de substitution, peu de patients sont traités par la méthadone et suivis par des généralistes (19%). Les relais de prescription entre les centres et les généralistes sont rares. La méthadone est utilisée de fait comme un traitement de seconde intention après un échec par la buprénorphine. L'emploi d'autres agonistes opiacés reste à étudier.
Affiliation :
CSST La Mosaïque, Montreuil
France. France.
France. France.