Thèse, mémoire
Consommation de cannabis a l'adolescence : Lien avec l'estime de soi et le stress
(Adolescent cannabis consumption : relation between self-esteem and stress.)
Auteur(s) :
FERRE M.F. ;
GUSTAVE M.
Article en page(s) :
147 p.
Refs biblio. :
49
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
ADOLESCENT
;
CANNABIS
;
CONSOMMATION
;
DEPENDANCE
;
IMAGE DE SOI
;
NARCISSISME
;
STRESS
;
DEFINITION
;
QUESTIONNAIRE
;
ENTRETIEN
Note générale :
Mémoire de maîtrise, Spécialités : psychopathologie, psychologie clinique, psychologie de la santé., Université Toulouse II, Le Mirail, UFR de psychologie., 2001, 147 p.
Résumé :
FRANÇAIS :
La recherche présentée trouve son origine dansla question suivante : L'estime de soi et le stress ont-ils un lien avec la consommation de cannabis à l'adolescence ? Dans une perspective psychopathologique, nous avons formulé l'hypothèse selon laquelle, "l'adolescence, période de conflits identitaires et de carences narcissiques, est vécue par le sujet comme stressante, pouvant aboutir à une consommation d'un produit "sécurisant" tel le cannabis". Dans une première phase, nous avons caractérisé notre échantillon. Notre population se compose de 14 sujets (dont 3 filles et 11 garçons) consommateurs de cannabis, âgés de 16 à 23 ans. Dans une seconde phase, nous avons exploré notre hypothèse générale à partir de l'estime de soi et du stress. Pour tester notre hypothèse et ses liaisons, nous avons utilisé comme outils d'évaluation le "Questionnaire de dépendance au cannabis" et un "Entretien semi-directif" pour la consommation de cannabis, la "Self-Esteem Inventory" pour l'estime de soi et "L'Echelle Toulousaine de Stress" pour le stress. Nous nous attendions à ce que plus un adolescent aie une mauvaise estime de soi et un stress élevé, plus sa consommation de cannabis soit élevée. Les résultats obtenus confirment deux de nos hypothèses opérationnelles (liens entre forte consommation / moyenne estime de soi / moyen stress et entre moyenne consommation / moyenne estime de soi / moyen stress) ; mais dans l'ensemble notre hypothèse de départ ne semble pas être vérifiée. Ces résultats nous ont amené à faire une différenciation entre consommateurs plus ou moins réguliers et addictés, ainsi qu'à nous poser de nouvelles questions à partir des limites de notre travail. (Résumé d'auteur.)
La recherche présentée trouve son origine dansla question suivante : L'estime de soi et le stress ont-ils un lien avec la consommation de cannabis à l'adolescence ? Dans une perspective psychopathologique, nous avons formulé l'hypothèse selon laquelle, "l'adolescence, période de conflits identitaires et de carences narcissiques, est vécue par le sujet comme stressante, pouvant aboutir à une consommation d'un produit "sécurisant" tel le cannabis". Dans une première phase, nous avons caractérisé notre échantillon. Notre population se compose de 14 sujets (dont 3 filles et 11 garçons) consommateurs de cannabis, âgés de 16 à 23 ans. Dans une seconde phase, nous avons exploré notre hypothèse générale à partir de l'estime de soi et du stress. Pour tester notre hypothèse et ses liaisons, nous avons utilisé comme outils d'évaluation le "Questionnaire de dépendance au cannabis" et un "Entretien semi-directif" pour la consommation de cannabis, la "Self-Esteem Inventory" pour l'estime de soi et "L'Echelle Toulousaine de Stress" pour le stress. Nous nous attendions à ce que plus un adolescent aie une mauvaise estime de soi et un stress élevé, plus sa consommation de cannabis soit élevée. Les résultats obtenus confirment deux de nos hypothèses opérationnelles (liens entre forte consommation / moyenne estime de soi / moyen stress et entre moyenne consommation / moyenne estime de soi / moyen stress) ; mais dans l'ensemble notre hypothèse de départ ne semble pas être vérifiée. Ces résultats nous ont amené à faire une différenciation entre consommateurs plus ou moins réguliers et addictés, ainsi qu'à nous poser de nouvelles questions à partir des limites de notre travail. (Résumé d'auteur.)
Affiliation :
Université Toulouse II, Le Mirail, UFR de psychologie.
France. France.
France. France.
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