Rapport
ERIT, Projet psychostimulants, 2001. De l'utilisation actuelle des psychostimulants : nouveaux comportements, nouvelles interventions, quelle prévention ? Rapport final
(ERIT, Psychostimulating agents project, 2001. About psychostimulating agents present use: new behaviours, new interventions, which prevention? Final report)
Article en page(s) :
128 p.
Refs biblio. :
36
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Thésaurus mots-clés
PSYCHOTROPES
;
STIMULANTS
;
CONSOMMATION
;
TYPE D'USAGE
;
COMPORTEMENT
;
INTERVENTION
;
POLITIQUE
;
PREVENTION
;
POLYCONSOMMATION
;
TRAITEMENT
;
DROGUES DE SYNTHESE
;
MDMA-ECSTASY
;
MBDB
;
GHB
;
KETAMINE
;
ALCOOL
;
CANNABIS
Thésaurus géographique
EUROPE
;
ECOSSE
;
ESPAGNE
;
FRANCE
;
SUISSE
Résumé :
Au cours de l'année 2000, les membres du Conseil d'Administration de l'ERIT se sont interrogés sur la problématique des psychostimulants. Une action, dont cette étude est le premier pas, a alors été envisagée à l'échelon européen dans le but de fournir aux intervenants une information utile dans la conception de stratégies de prévention, de réduction des risques et de traitement. Les auteurs ont formulé trois hypothèses :
On observe partout en Europe 1/ une augmentation de la consommation de psychostimulants induite par une modification des choix des produits pour les personnes déjà consommatrices et par l'apparition de nouveaux usagers ainsi
2/ qu'une "migration" d'une consommation à prédominance de dépresseurs du SNC (héroïne, méthadone, alcool, benzodiazépines) vers une consommation à prédominance de stimulants du SNC ;
3/ la consommation chronique de "drogues de synthèse", couplée à celle d'alcool, de tabac et de cannabis, laisse parfois présager une entrée dans la carrière toxicomaniaque.
L'étude reposait sur l'analyse de trois questionnaires, renseignés par une vingtaine de structures réparties dans plusieurs pays. A l'issue de l'étude, la première hypothèse est vérifiée en particulier pour les structures bas-seuil, les intervenants en milieu festif observant plutôt une augmentation de l'intensité de la consommation d'une minorité de personnes. La deuxième hypothèse est également confirmée mais doit toutefois être nuancée : grande variété de produits utilisés, modes d'administration plus problématiques, observation d'une "migration" en sens inverse (gestion de la "descente"). La troisième hypothèse, vérifiée elle aussi, renvoie aux notions controversées d'usages et d'abus, de contrôle ou de gestion de la consommation, ainsi qu'à la visibilité et à la reconnaissance de ces pratiques. Leur "double invisibilité" (niées vers l'extérieur et banalisées à l'intérieur des cercles des usagers) complique toute entreprise préventive ou thérapeutique et milite pour les démarches de type "outreach". Le document propose en annexes : une classification des psychostimulants, une description des risques et dommages associés, des effets nocifs, un résumé des projets TREND et SINTES, des rapports de l'OEDT sur l'examen des aspects juridiques internationaux des traitements de substitution, sur l'évaluation des risques liés au GHB, à la Kétamine, au MBDB, sur les actions de testing, des fiches sur la situation juridique en France, en Espagne, en Ecosse, en Suisse, et des supports méthodologiques à des actions de réduction des risques.
On observe partout en Europe 1/ une augmentation de la consommation de psychostimulants induite par une modification des choix des produits pour les personnes déjà consommatrices et par l'apparition de nouveaux usagers ainsi
2/ qu'une "migration" d'une consommation à prédominance de dépresseurs du SNC (héroïne, méthadone, alcool, benzodiazépines) vers une consommation à prédominance de stimulants du SNC ;
3/ la consommation chronique de "drogues de synthèse", couplée à celle d'alcool, de tabac et de cannabis, laisse parfois présager une entrée dans la carrière toxicomaniaque.
L'étude reposait sur l'analyse de trois questionnaires, renseignés par une vingtaine de structures réparties dans plusieurs pays. A l'issue de l'étude, la première hypothèse est vérifiée en particulier pour les structures bas-seuil, les intervenants en milieu festif observant plutôt une augmentation de l'intensité de la consommation d'une minorité de personnes. La deuxième hypothèse est également confirmée mais doit toutefois être nuancée : grande variété de produits utilisés, modes d'administration plus problématiques, observation d'une "migration" en sens inverse (gestion de la "descente"). La troisième hypothèse, vérifiée elle aussi, renvoie aux notions controversées d'usages et d'abus, de contrôle ou de gestion de la consommation, ainsi qu'à la visibilité et à la reconnaissance de ces pratiques. Leur "double invisibilité" (niées vers l'extérieur et banalisées à l'intérieur des cercles des usagers) complique toute entreprise préventive ou thérapeutique et milite pour les démarches de type "outreach". Le document propose en annexes : une classification des psychostimulants, une description des risques et dommages associés, des effets nocifs, un résumé des projets TREND et SINTES, des rapports de l'OEDT sur l'examen des aspects juridiques internationaux des traitements de substitution, sur l'évaluation des risques liés au GHB, à la Kétamine, au MBDB, sur les actions de testing, des fiches sur la situation juridique en France, en Espagne, en Ecosse, en Suisse, et des supports méthodologiques à des actions de réduction des risques.
Affiliation :
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |