Titre : | Quelle place thérapeutique pour le cannabis ? A propos du traitement de la douleur |
Titre traduit : | (Cannabis as therapeutic agent for the treatment of pain) |
Auteurs : | J. SCHLEGEL |
Type de document : | Thèse, mémoire |
Editeur : | Strasbourg : ULB, Université Louis Pasteur, 2001 |
Format : | 209 p. / ill. ; graph. |
Note générale : |
Thèse de Doctorat de Médecine, N°106, Univ. L. Pasteur., Fac. Méd., 2001, 209 p., ill., graph. |
Langues: | Français |
Discipline : | PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés CANNABIS ; CANNABINOIDES ; USAGE THERAPEUTIQUE ; PHARMACOCINETIQUE ; EFFET SECONDAIRE ; TOLERANCE ; DOULEUR |
Résumé : |
FRANÇAIS : Voilà près de 5000 ans que l'on prête au cannabis de nombreuses vertus thérapeutiques, dont celles de soulager un grand nombre d'affections douloureuses allant des dysménorrhées à la migraine. Mais ce n'est qu'au XIXème siècle que les médecins ont commencé à s'intéresser de manière scientifique aux différentes propriétés pharmacologiques du chanvre indien. Cependant l'apparition de nouveaux médicaments comme la morphine, plus maniables et plus constants dans leurs effets ainsi que la classification du chanvre indien parmi les stupéfiants en 1925, ont fait tomber cette plante en disgrâce auprès des médecins. Il faudra attendre 1964, et la mise en évidence du THC, principal psychoactif du cannabis, par R. Mechoulam, pour voir à nouveau les scientifiques s'intéresser à cette plante. Depuis, les études animales ont permis de mettre à jour deux types de récepteurs endogènes spécifiques aux cannabinoïdes (CBI, présents essentiellement sur les neurones centraux ; CB2 présents principalement sur les cellules immunes) ainsi que des cannabinoïdes endogènes tel Panandamide. L'action antalgique des cannabinoïdes, médiée par ces récepteurs, est possible par : potentialisation du pouvoir antalgique de la morphine, diminution de l'inflammation et réduction de l'hyperalgésie. Le cannabis semblerait posséder également un intérêt dans la spasticité, notamment chez des patients atteints de sclérose en plaques. Mais en raison de son statut de stupéfiant, les études cliniques chez l'homme sont peu nombreuses et ne permettent pas de conclure formellement. Toutefois le THC est déjà utilisé dans certains pays comme stimulant de l'appétit chez des patients atteints de sida et comme antiémétique chez des patients cancéreux sous chimiothérapie. Outre préciser les indications thérapeutiques, des études complémentaires sont nécessaires afin de mieux cerner les effets bénéfiques et secondaires des cannabinoïdes, d'améliorer les préparations galéniques et les modes d'administration, et de concevoir des protocoles permettant de séparer les effets thérapeutiques attendus des effets psychotropes et non désirés. (Résumé d'auteur.) |
Note de contenu : | ill. ; graph. |
Texte n° : | N°106 |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 201 |
Affiliation : |
Ctr Hosp., ave Leriche, 67500 Haguenau France. France. |
Numéro Toxibase : | 803896 |
Centre Emetteur : | 08 CAS Strasbourg |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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