Article de Périodique
L'identification par les médecins de l'utilisation de drogue par injection est moins bonne que la validité de l'autodéclaration par les patients de l'usage de drogues (2002)
(The identification of the injection drug use by the physicians is less valid than the drug users self-report)
Auteur(s) :
A. MESSIAH
Article en page(s) :
838-842
Refs biblio. :
45
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases)
Thésaurus mots-clés
USAGER
;
VIH
;
ENQUETE
;
COMPARAISON
;
MEDECIN
;
INJECTION
;
AUTOEVALUATION
Thésaurus géographique
FRANCE
Note de contenu :
tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
En Europe, les utilisateurs de drogue par injection (UDI) ont été nombreux à être infectés par le VIH, au point de constituer le groupe le plus important de cas de Sida à la fin de la précédente décennie. La diminution du nombre de décès par Sida, suite à l'utilisation croissante des nouvelles thérapies antivirales, a pour conséquence prévisible l'augmentation du nombre de porteurs du VIH. De plus, la prévalence du VIH chez les UDI étant élevée, des niveaux même modestes de comportements à risque peuvent déboucher sur un nombre substantiel de nouvelles infections dans ce groupe. Par ailleurs, le succès des nouvelles thérapies et leur prise en charge par l'assurance maladie sont susceptibles d'inciter un nombre croissant d'UDI séropositifs à consulter un spécialiste du VIH. Pour l'ensemble de ces raisons, les spécialistes du VIH sont amenées à recevoir de plus en plus de patients utilisateurs de drogue par injection. (Résumé d'auteur.)
En Europe, les utilisateurs de drogue par injection (UDI) ont été nombreux à être infectés par le VIH, au point de constituer le groupe le plus important de cas de Sida à la fin de la précédente décennie. La diminution du nombre de décès par Sida, suite à l'utilisation croissante des nouvelles thérapies antivirales, a pour conséquence prévisible l'augmentation du nombre de porteurs du VIH. De plus, la prévalence du VIH chez les UDI étant élevée, des niveaux même modestes de comportements à risque peuvent déboucher sur un nombre substantiel de nouvelles infections dans ce groupe. Par ailleurs, le succès des nouvelles thérapies et leur prise en charge par l'assurance maladie sont susceptibles d'inciter un nombre croissant d'UDI séropositifs à consulter un spécialiste du VIH. Pour l'ensemble de ces raisons, les spécialistes du VIH sont amenées à recevoir de plus en plus de patients utilisateurs de drogue par injection. (Résumé d'auteur.)
Affiliation :
INSERM U. 330, Univ. Victor Segale, 146 r. Léo Saignat, 33076 Bordeaux cedex
France. France.
France. France.