Titre : | Neurobiologie des addictions |
Titre traduit : | (Neurobiology of drug addictions) |
Auteurs : | D. VELEA |
Type de document : | Chapitre |
Editeur : | Paris : Flammarion Médecine-Sciences, 2003 |
Collection : | Formation permanente |
Format : | 101-107 / fig. ; tabl. |
Note générale : |
In : THURIN J. M., BAUMANN N., Stress, pathologies et immunité, Paris, Flammarion Médecine-Sciences, 2003, (Formation permanente), 101-107, fig., tabl. |
Langues: | Français |
Discipline : | PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés NEUROBIOLOGIE ; MECANISME D'ACTION ; TOLERANCE ; DEPENDANCE ; DOPAMINE ; RECEPTEUR ; STIMULANTS ; IMMUNOLOGIE |
Résumé : |
FRANÇAIS : Le stress produit des effets psychiques, sous la forme de souffrance, voire d'une véritable détresse, mais aussi de plaisir. Bien entendu, ces perceptions, leur enchaînement et les mécanismes neurobiologiques qui les accompagnent sont mémorisés et peuvent contribuer à leur tour à des processus d'adaptation physiologiques... ou pathologiques. L'auteur, après un rappel des mécanismes neurobiologiques impliqués dans l'apparition et le maintien de la dépendance, décrit ainsi l'implication des récepteurs et des neuromédiateurs des addictions dans les mécanismes adaptatifs au stress. Actuellement les neurobiologistes s'accordent sur le fait que la sensibilité et la réactivité au stress sont des facteurs déterminants dans l'installation d'une pharmacodépendance et dans les effets ressentis différemment par les usagers (spécificité de terrain). Les addictions graves peuvent être une façon de s'extraire totalement de la réalité, y compris de celle qui concerne ses propres besoins physiologiques, jusqu'à en mourir. Les opiacés interviennent directement et indirectement sur trois systèmes en interaction : les systèmes HHS, dopaminergique et immunitaire. L'action des psychostimulants s'exprime par l'intermédiaire de plusieurs neuromédiateurs : dopamine, noradrénaline et sérotonine, notamment en bloquant leur recapture et dans certains cas, en les libérant. Il existe des cannabinoïdes endogènes (CB1 et CB2) localisés majoritairement dans le système nerveux central et périphérique, mais aussi dans l'intestin, les testicules, la vessie et le système immunitaire. Ces données donnent à la toxicomanie un éclairage particulier, non seulement dans son rapport direct au stress, mais aussi dans ses conséquences sur la physiologie des grands systèmes et ses répercussions sur les fonctions mentales, organiques (respiratoire, génitale, digestive..) et immunitaire. (Extrait du document.) |
Note de contenu : | fig. ; tabl. |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Refs biblio. : | 15 |
Affiliation : |
Ctre Méd. Marmottan, 17 r. Armaillé, 75017 Paris France. France. |
Numéro Toxibase : | 505728 |
Centre Emetteur : | 05 Marmottan |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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