Titre : | Gestion différentielle des dépendances par les médecins généralistes de Bretagne Occidentale |
Titre traduit : | (Differential management of dependencies by general practitioners in western Brittany) |
Auteurs : | C. HAXAIRE ; P. BODENEZ ; E. RICHARD ; K. TERRIEN ; CESAMES ; P. BAIL ; C. LOCQUET ; M. NOAILLY |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Paris : Centre de Recherches Psychotropes, Santé Mentale, Société (Cesames), 2003 |
Format : | 196 + 29 p. / tabl. |
Note générale : | Recherche en collaboration avec le département de médecine générale, Faculté de médecine de Brest, financée par MILDT/CNRS/INSERM, n° Projet 99D04 |
Langues: | Français |
Discipline : | TRA (Traitement et prise en charge / Treatment and care) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique BRETAGNE ; FRANCEThésaurus mots-clés MEDICAMENTS ; PSYCHOTROPES ; ALCOOL ; REPRESENTATION SOCIALE ; TRAITEMENT ; DEPENDANCE ; MEDECIN GENERALISTE ; CONSULTATION ; PRESCRIPTION MEDICALE ; ANTIDEPRESSEURS ; DIAGNOSTIC ; RELATION THERAPEUTIQUE ; PRODUIT DE SUBSTITUTION ; PRATIQUE PROFESSIONNELLE |
Résumé : | Les chercheurs ont voulu appréhender, à travers l'analyse du discours réflexif de médecins généralistes (MG) sur leurs pratiques, ce que recouvre pour eux, la notion de dépendance, s'ils gèrent de la même façon les multiples dépendances auxquelles sont soumis leurs patients et si non, comment et selon quels critères. Dans le contexte d'une région à fort taux de chômage, avec des consommations de psychotropes plus élevées que la moyenne nationale, une toxicomanie importante et un taux de suicide élevé, ils pensaient que ces conduites pouvaient être présentées plus qu'ailleurs comme relevant de la liberté de chacun face à un environnement anxiogène, et donc comme sortant du domaine de compétence du médecin. Les chercheurs souhaitaient appréhender, à partir de quel seuil, un problème de vie dont les addictions sont l'issue, bascule en problème médical (psychiatrie) relevant de prescriptions ad hoc dont la dépendance n'est qu'un effet secondaire néfaste. C'est le médecin généraliste qui prend en charge en première intention 80% des troubles non définis. Sur la question des dépendances, les MG sont souvent mis en cause, voire stigmatisés. Ils ne s'intéresseraient pas aux dépendances de leurs patients : ils prescriraient sans retenue des benzodiazépines ou, a contrario, ne prescriraient pas assez ou mal les antidépresseurs. A la fin de cette recherche qualitative, il ressort que la question n'est ni celle de l'intérêt des praticiens, ni celle de la prescription. Il semble que la question est plus celle du diagnostic. Les médecins n'ont pas les outils permettant de faire un diagnostic de rapport problématique à un produit psychotrope. Sur cette question, savoir médical et savoir profane se confondent. Il faudrait qu'émerge un savoir médical s'appuyant sur des outils diagnostics, pour favoriser un espace entre les deux savoirs dans lequel pourrait émerger une parole. (Extrait du document.) |
Domaine : | Autres substances / Other substances |
Refs biblio. : | 102 |
Affiliation : | Dept Sci. Hum. et Soc., Fac. Méd. Brest, France |
Numéro Toxibase : | 505698 |
Centre Emetteur : | 05 Marmottan |
Cote : | E00046 |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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