Thèse, mémoire
Neuropsychopharmacologie, usages et complications des psychodysleptiques hallucinogènes indoliques
(Neuropsychopharmacology, uses and side effects of hallucinogenic indoleamines)
Auteur(s) :
PFLIEGER, C.
Année :
2003
Page(s) :
262 p.
Sous-type de document :
Etude de synthèse / Synthetic study
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
348
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Discipline :
PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods)
Thésaurus mots-clés
HALLUCINOGENES
;
RITUEL
;
GHB
;
AMPHETAMINE
;
CANNABINOIDES
;
AYAHUASCA
;
DROGUES DE SYNTHESE
;
LSD
;
PSILOCYBINE
;
IBOGA
;
NEUROPSYCHOLOGIE
;
PHARMACOLOGIE
;
PSYCHOPATHOLOGIE
;
INTOXICATION
;
NEUROBIOLOGIE
;
PHARMACOCINETIQUE
;
MECANISME D'ACTION
;
USAGE THERAPEUTIQUE
;
USAGE RECREATIF
;
OFFRE
;
DIFFUSION DES PRODUITS
;
CULTUREL
;
TROUBLES DU COMPORTEMENT
;
INFECTION
;
PATHOLOGIE ORGANIQUE
;
POTENTIEL ADDICTIF
;
FACTEUR DE VULNERABILITE
;
DECOMPENSATION
;
INTERACTION CHIMIQUE
Note générale :
Thèse de Doctorat de Médecine, Université René Descartes, Paris 5, 2003, 262 p., ill., fig., graph., tabl.
Note de contenu :
ill. ; fig. ; graph. ; tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
Les psychodysleptiques hallucinogènes indoliques appartiennent à un groupe de molécules de la même famille chimique que la sérotonine, les principaux étant la psilocybine et le LSD. Ils provoquent des modifications de la conscience, altérant les processus perceptifs, cognitifs et affectifs, engendrant une symptomatologie identique à de nombreuses dimensions cliniques des troubles schizophréniques aigus et bipolaires. Les effets cliniques sont transitoires et réversibles, influencés par de nombreux facteurs individuels psycho-socio-biologiques. Ces substances agissent sur le système neuromodulateur sérotoninergique par l'intermédiaire des sous-types de récepteurs 5-HT2A et 5- HT2C entraînant une dysrégulation du système limbique, perturbant la boucle de rétroaction neurofonctionelle cortico-striato-thalamo-corticale. Les recherches expérimentales humaines actuelles étudient les différentes relations qui existent entre les manifestations psychopathologiques et les altérations neurobiologiques dans les troubles induits par les hallucinogènes. Les applications thérapeutiques les utilisant en tant qu'adjuvant pharmacologique des psychothérapies ont aujourd'hui disparu. II persiste de rares recherches concernant des applications pharmacothérapiques pour certains troubles psychiatriques résistants. Leurs usages récréatifs sont en constante augmentation parmi les adolescents. Les usages rituels persistent toujours dans certaines minorités ethniques et sectaires et semblent connaître une expansion. Leur toxicité somatique est faible, le danger principal étant représenté par les complications psychiatriques aiguës pouvant entraîner des troubles plus prolongés comme les flash-backs. Des décompensations psychotiques peuvent s'observer et évoluer vers la chronicité chez des sujets vulnérables. Les risques de dépendance et d'usage abusif sont rares. Les hallucinogènes restent aujourd'hui un outil pertinent d'exploration du fonctionnement psychique et de ses troubles. (Résumé d'auteur.)
Les psychodysleptiques hallucinogènes indoliques appartiennent à un groupe de molécules de la même famille chimique que la sérotonine, les principaux étant la psilocybine et le LSD. Ils provoquent des modifications de la conscience, altérant les processus perceptifs, cognitifs et affectifs, engendrant une symptomatologie identique à de nombreuses dimensions cliniques des troubles schizophréniques aigus et bipolaires. Les effets cliniques sont transitoires et réversibles, influencés par de nombreux facteurs individuels psycho-socio-biologiques. Ces substances agissent sur le système neuromodulateur sérotoninergique par l'intermédiaire des sous-types de récepteurs 5-HT2A et 5- HT2C entraînant une dysrégulation du système limbique, perturbant la boucle de rétroaction neurofonctionelle cortico-striato-thalamo-corticale. Les recherches expérimentales humaines actuelles étudient les différentes relations qui existent entre les manifestations psychopathologiques et les altérations neurobiologiques dans les troubles induits par les hallucinogènes. Les applications thérapeutiques les utilisant en tant qu'adjuvant pharmacologique des psychothérapies ont aujourd'hui disparu. II persiste de rares recherches concernant des applications pharmacothérapiques pour certains troubles psychiatriques résistants. Leurs usages récréatifs sont en constante augmentation parmi les adolescents. Les usages rituels persistent toujours dans certaines minorités ethniques et sectaires et semblent connaître une expansion. Leur toxicité somatique est faible, le danger principal étant représenté par les complications psychiatriques aiguës pouvant entraîner des troubles plus prolongés comme les flash-backs. Des décompensations psychotiques peuvent s'observer et évoluer vers la chronicité chez des sujets vulnérables. Les risques de dépendance et d'usage abusif sont rares. Les hallucinogènes restent aujourd'hui un outil pertinent d'exploration du fonctionnement psychique et de ses troubles. (Résumé d'auteur.)
Affiliation :
Ctre Médical Marmottan, 17, r. Armaillé, 75017 Paris
France. France.
France. France.