Rapport
Alcool : dommages sociaux, abus et dépendance. Dossier de presse
(Alcohol : social damages, abuse and dependence. Press report.)
Auteur(s) :
INSERM
Article en page(s) :
7 p.
Sous-type de document :
Dossier de presse / Press release
Domaine :
Alcool / Alcohol
Langue(s) :
Français
Discipline :
SAN (Santé publique / Public health)
Thésaurus mots-clés
ALCOOL
;
ABUS
;
DEPENDANCE
;
COUT SOCIAL
;
SANTE PUBLIQUE
;
EPIDEMIOLOGIE
;
PREMIER USAGE
;
CAMPAGNE DE PREVENTION
;
PRISE EN CHARGE
;
ACCES AUX SOINS
;
POPULATION A RISQUE
;
CONDUITE DE VEHICULE
;
CONSOMMATION
;
COMPORTEMENT
;
FACTEUR DE VULNERABILITE
;
MILIEU FESTIF
Thésaurus géographique
FRANCE
Note générale :
Paris, INSERM, 2003, 7 p., tabl.
Résumé :
Ce document est le dossier de presse que l'INSERM a édité au moment de la sortie de l'expertise collective du même nom comportant 536 pages. Une synthèse de cette étude a également été réalisée par l'INSERM, comportant quant-à-elle 72 pages. On lira donc avec intérêt et profit ce dossier qui permet un accès rapide et cependant très complet à l'ouvrage initial.
Le groupe pluridisciplinaire d'experts réunis par l'Inserm pour mener cette recherche a produit une synthèse des données de la littérature dans les domaines de l'épidémiologie, des sciences humaines et sociales, de la sécurité routière, de la psychiatrie et de la biologie et a proposé des recommandations d'actions en santé publique ainsi que des pistes pour de nouvelles recherches. En France comme en Europe la consommation de boissons alcooliques a régulièrement baissé au cours des dernières décennies. La France reste néanmoins en tête des pays européens pour la mortalité masculine prématurée attribuée à l'alcool. On estime à 5 millions le nombre de personnes qui, en France, connaissent des problèmes médicaux et des difficultés psychologiques ou sociales liées à une consommation d'alcool. Les pertes de revenus et de production liées à la maladie ou au décès prématuré imputables à l'alcool sont estimées à près de 10 milliards d'euros chaque année en France, un coût quatre fois supérieur aux dépenses de santé. Les hommes consomment plus que les femmes. L'âge précoce de la première consommation semble être un facteur prédictif d'une consommation adulte excessive. Les conséquences de l'abus d'alcool sont différentes à court (conduite automobile, accident du travail, violence,...) et long terme (dépendance). La consommation d'alcool retentit sur le statut social : qualité des études, type d'emploi, niveau de salaire. Les experts recommandent donc de poursuivre les efforts d'information, de formation, de dépistage, de veiller à une application plus stricte de la règlementation des modalités de publicité pour l'alcool, de permettre un suivi et une prise en charge adaptés, de faciliter par diverses mesures l'accès aux soins des malades, et d'instaurer un suivi particulier des populations les plus vulnérables. En terme de recherche, ils préconisent d'approfondir les questions du risque associé à la conduite d'un véhicule et de la transformation des modes de consommation chez les jeunes, notamment en milieu festif. Ils incitent également à étudier tout particulièrement le processus d'adaptation rapide du système nerveux central aux effets de l'alcool et, par une approche pluridisciplinaire, les interactions des différents facteurs (génétiques, environnementaux, réactivité comportementales) impliqués dans la vulnérabilité à l'alcool.
Le groupe pluridisciplinaire d'experts réunis par l'Inserm pour mener cette recherche a produit une synthèse des données de la littérature dans les domaines de l'épidémiologie, des sciences humaines et sociales, de la sécurité routière, de la psychiatrie et de la biologie et a proposé des recommandations d'actions en santé publique ainsi que des pistes pour de nouvelles recherches. En France comme en Europe la consommation de boissons alcooliques a régulièrement baissé au cours des dernières décennies. La France reste néanmoins en tête des pays européens pour la mortalité masculine prématurée attribuée à l'alcool. On estime à 5 millions le nombre de personnes qui, en France, connaissent des problèmes médicaux et des difficultés psychologiques ou sociales liées à une consommation d'alcool. Les pertes de revenus et de production liées à la maladie ou au décès prématuré imputables à l'alcool sont estimées à près de 10 milliards d'euros chaque année en France, un coût quatre fois supérieur aux dépenses de santé. Les hommes consomment plus que les femmes. L'âge précoce de la première consommation semble être un facteur prédictif d'une consommation adulte excessive. Les conséquences de l'abus d'alcool sont différentes à court (conduite automobile, accident du travail, violence,...) et long terme (dépendance). La consommation d'alcool retentit sur le statut social : qualité des études, type d'emploi, niveau de salaire. Les experts recommandent donc de poursuivre les efforts d'information, de formation, de dépistage, de veiller à une application plus stricte de la règlementation des modalités de publicité pour l'alcool, de permettre un suivi et une prise en charge adaptés, de faciliter par diverses mesures l'accès aux soins des malades, et d'instaurer un suivi particulier des populations les plus vulnérables. En terme de recherche, ils préconisent d'approfondir les questions du risque associé à la conduite d'un véhicule et de la transformation des modes de consommation chez les jeunes, notamment en milieu festif. Ils incitent également à étudier tout particulièrement le processus d'adaptation rapide du système nerveux central aux effets de l'alcool et, par une approche pluridisciplinaire, les interactions des différents facteurs (génétiques, environnementaux, réactivité comportementales) impliqués dans la vulnérabilité à l'alcool.
Affiliation :
France. France.
Exemplaires
Disponibilité |
---|
aucun exemplaire |