Titre : | Etude expérimentale des effets d'une consommation modérée d'alcool sur l'action cellulaire de la vitamine A et des hormones thyroïdiennes et sur les déficits mnésiques associés au vieillissement (2003) |
Titre traduit : | (Experimental study of the effects of moderate ethanol consumption on vitamin A and thyroid hormone cellular action and on memory deficits associated with ageing) |
Auteurs : | BOUCHERON C. ; VALERIO S. ; S. ALFOS ; V. ENDERLIN ; PALLET V. ; R. JAFFARD ; HIGUERET P. |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Cahiers de l'IREB (Les) (n°16, 2003) |
Article en page(s) : | 24-31 |
Note générale : |
Cahiers de l'IREB (Les), 2003, (16), 24-31 |
Langues: | Français |
Discipline : | PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés ALCOOL ; MEMOIRE ; EFFET SECONDAIRE ; TROUBLES DE LA MEMOIRE ; PERSONNE AGEE ; COGNITION ; MODELE ANIMAL |
Résumé : |
FRANÇAIS : Des études épidémiologiques prospectives ont montré une moindre fréquence des troubles cognitifs liés à l'âge chez les buveurs modérés de boissons alcoolisées (Expertise collective de l'INSERM, 2001). Parmi les différents mécanismes que l'on peut envisager, l'un d'eux privilégie l'intervention de l'alcool dans le métabolisme hormonal. En effet, des données acquises dans nos laboratoires suggèrent que l'alcool est susceptible, via son intervention dans le métabolisme de l'acide rétinoïque (AR) et de la triiodothyronine (T3), de modifier sensiblement certaines fonctions cognitives impliquées dans l'apprentissage et la mémoire (Altos et al., 1996 et 2001 a). Plus particulièrement, nous avons montré, en utilisant un modèle expérimental d'alcoolisation (13 g d'alcool /kg/jour pendant cinq mois) que (i) les modifications des fonctions cognitives induites par cette alcoolisation dépendent de l'âge du sujet et produisent des effets " bidirectionnels " (i.e., une perturbation ou une facilitation) ; (ii) d'une façon générale l'alcoolisation des animaux adultes (11 mois) conduit à une détérioration plus ou moins marquée des fonctions cognitives, alors que la même alcoolisation a un effet inverse chez les sujets âgés (21-22 mois) où elle réduit les déficits cognitifs liés au vieillissement (Alfos et al., 2001 b). Confrontés aux données moléculaires concernant l'action de l'acide rétinoïque et de la triiodothyronine, et plus précisément l'expression de leurs récepteurs nucléaires, ces résultats suggèrent que la " suractivation " des voies d'action cellulaires de l'AR et de la T3, chez le sujet adulte, puisse étre à l'origine d'un dysfonctionnement, via certains gènes cibles anormalement exprimés, de la plasticité des synapses, notamment hippocampiques. Par contre, l'hypofonctionnement de ces voies de signalisation chez le sujet âgé étant en partie " normalisé " par l'alcoolisation, cela pourrait expliquer l'amélioration des dysfonctionnements cognitifs liés au vieillissement. (Extrait du document.) ENGLISH : Recent studies conducted in our laboratories suggest that ethanol may interfere with hormonal metabolism (retinoid and thyroid hormone) and could modify some cognitive functions involved in learning and memory. More precisely, we have previously shown that chronic ethanol consumption (13 g/kg/day for five months) induced an impairment of cognitive functions in adult mice (11 months) whereas the same ethanol consumption in aged mice (21-22 months) induced an opposite effect by reducing the memory disorders associated with ageing. The aim of this work is to confirm our previous results with a more moderate ethanol treatment (ethanol represents about 10% of total caloric intake). The aim of this work is to confirm our previous results with a more moderate ethanol treatment (ethanol represents about 10% of total caloric intake). Our results show that, in comparison with the dose of 13 g of ethanol/kg/day, the more moderate ethanol consumption does not induce memory impairment as previously observed in adult mice (i.e., relational memory and learning in difficult condition) and, according to the situation, holds (learning in difficult condition), reduces (relational memory), or suppresses (long term memory) the beneficial effects previously observed on cognitive disorders in aged animals. At molecular level, moderate ethanol consumption restores the expression level of retinoic acid (RARb) and triiodofhyronine (TRa/b) nuclear receptors in the brain of aged animals to the one of adult mice. The expression of neurogranin, target gene of RAR and TR, and a protein involved in synaptic plasticity, is restored in the hippocampus, the striatum and the frontal cortex of aged mice submitted to moderate ethanol consumption. The present results as well as previous studies suggest that a precise control of the level of retinoid and triiodothyronine signalling is of major importance to optimal brain functioning and higher cognition, Further research will be necessary in human to test our hypothesis linking ethanol consumption, retinoid level and cognitive performances during ageing. (Author's abstract.) |
Note de contenu : | graph. |
Domaine : | Alcool / Alcohol |
Refs biblio. : | 11 |
Affiliation : |
Unité Nutrition Signalisation Cellulaire Usc INRA - ISTAB, Univ. Bordeaux, 1 ave. des Facultés, 33405 Talence Cedex France. France. |
Numéro Toxibase : | 700777 |
Centre Emetteur : | 07 CNDT |
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