Titre : | Champignons hallucinogènes d'Europe et des Amériques : mise au point mycologique et toxicologique (2004) |
Titre traduit : | (Mycology and toxicology of hallucinogenic mushrooms in Europe and Americas) |
Auteurs : | R. COURTECUISSE ; M. DEVEAUX |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Annales de Toxicologie Analytique (Vol.16, n°1, 2004) |
Article en page(s) : | 36-64 |
Note générale : |
Annales de Toxicologie Analytique, 2004, 16, (1), 36-64, ann. ; fig. ; ill. ; tabl.
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Langues: | Français |
Discipline : | PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés CHAMPIGNONS HALLUCINOGENES ; PSILOCYBINE ; ANALYSE CHIMIQUE ; LEGISLATIONThésaurus géographique EUROPE ; AMERIQUE DU NORD |
Résumé : |
FRANÇAIS :
L'usage récréatif des champignons hallucinogènes est maintenant bien établi, en Europe et en Amérique du Nord. En Amérique Centrale, ils sont également utilisés dans un but spirituel et religieux. Les principes actifs à noyau indolique sont la psilocine et la psilocybine. Le syndrome hallucinogène causé par quelques milligrammes de psilocybine est très classique, avec dépersonnalisation, euphorie et dysphorie. Le traitement est symptomatique. La liste des espèces concernées et leur répartition sur les deux continents sont constamment révisées de manière critique par les mycologues, et nous en présentons l'état actuel. Le genre Psiloeybe est le plus important, suivi par le genre Panaeolus. Le nombre d'espèces potentiellement hallucinogènes avoisine 150 et nous en présentons une liste extensive s'appuyant sur 280 références bibliographiques. Les cas prouvés d'intoxication chez l'homme restent cependant très rares et le diagnostic est essentiellement clinique. La mise en évidence et le dosage de la psilocine dans le sang et l'urine sont maintenant parfaitement réalisables par des méthodes de chromatographie liquide et de chromatographie gazeuse couplée à un détecteur de masse. Les quelques cas décrits dans la littérature indiquent, pour la psilocine, des limites de quantification de l'ordre de 5 mg/mL dans l'urine. La détection dans l'urine peut se faire pendant les 2 ou 3 jours suivants une ingestion de champignons, et les prélèvements biologiques doivent être absolument protégés de l'oxydation. (Résumé de la revue) ENGLISH: The recreational use of Fungi is now well established, in Europe and in North America as well. In Central America, they are also in use but mainly for spiritual and religious purpose. The indolic active molecules are psilocin and psilocybin. The hallucinogenic syndrome, induced by a few milligrams of psilocybin is very well known, with loss of personality, euphoria and dysphoria. The treatment is symptomatic. The list of involved species artd their distribution on both continents are constantly critically revised by mycologists and we present their current state. The genus Psilocybe is predominant, followed by the genus Panaeolus. The number of hallucinogenic species may be around 150 and we present here an extended list, based on 280 scientific references. Nevertheless the number of attested cases of human poisoning rentain very low and the diagnostic is mainly clinical. Testing and dosing psilocybin in blood and urine may now be achieved using liquid chromatography methods or gas chromatography-mass spectrometry. For psilocybin the few cases reported in scientific literature show limits of quantification about mg/mL in urine. Detection in urine must be processed during the 2 or 3 days after ingestion of the fungi and biological samples must be strictly protected from oxidation. (Review' s abstract) |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Refs biblio. : | 69 |
Affiliation : |
Dptmt. botanique, Fac. Sciences Pharmaceutiques Biol., Univ. Lille2, rue du professeur Laguesse, BP 83, 59006 Lille Cedex France. France. |
Numéro Toxibase : | 207405 |
Centre Emetteur : | 02 Coordonnateur |
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