Article de Périodique
Trip, speed et taz (2004)
Auteur(s) :
SUEUR, C. ;
Journée « Usages, abus, et dépendances aux drogues de synthèse » (13 décembre 2002; Ministère de la Santé, Paris)
Année :
2004
Page(s) :
61-97
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
114
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
DROGUES DE SYNTHESE
;
MDMA-ECSTASY
;
LSD
;
EFFET SECONDAIRE
;
RAVE
;
REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES
;
HISTOIRE
;
ETHNOGRAPHIE
;
POLITIQUE
Résumé :
FRANÇAIS :
Ces trois drogues synthétiques interdites : le trip ou LSD 25, le speed et le taz ou phényléthylamines, sont largement consommées sur les fêtes techno, mais sont aussi trois substances vieilles comme le monde. En retraçant l'historique de leur utilisation, l'auteur nous raconte leur effet, leur première indication thérapeutique et dénonce l'hypocrisie de l'usage légal de certains stimulants. Il cite en exemple, entre autres, les médicaments antidépresseurs (dérivés des amphétamines) tels le bupropion ou la méthylphénidate qui sont abondamment prescrits. Il poursuit sa réflexion en nous emmenant dans les univers de l'ethnographie, du chamanisme, des anciennes religions et des rites initiatiques où ces substances entactogènes ou empathogènes ont joué un rôle connu. Puis, il aborde le travail mené par les missions rave de Médecin du Monde, et retrace leurs recherches sur la consommation des drogues de synthèse dans l'espace festif techno. L'information, les enquêtes, les démarches de soutien politique, l'analyse des produits, puis les pratiques de réduction des risques sur le terrain, l'écoute, le conseil sont autant d'étapes vers une reconnaissance publique nécessaire à la prévention des risques. A partir de 1997, c'est le début officiel de la Mission Rave dans différentes villes. Il termine sa plaidoirie en rappelant le fait que "pour bon nombre d'anthropologues, l'usage de substances psychédéliques peut être consubstantiel de l'adolescence et de ses rites de passage, et ce dans toutes les sociétés".
Ces trois drogues synthétiques interdites : le trip ou LSD 25, le speed et le taz ou phényléthylamines, sont largement consommées sur les fêtes techno, mais sont aussi trois substances vieilles comme le monde. En retraçant l'historique de leur utilisation, l'auteur nous raconte leur effet, leur première indication thérapeutique et dénonce l'hypocrisie de l'usage légal de certains stimulants. Il cite en exemple, entre autres, les médicaments antidépresseurs (dérivés des amphétamines) tels le bupropion ou la méthylphénidate qui sont abondamment prescrits. Il poursuit sa réflexion en nous emmenant dans les univers de l'ethnographie, du chamanisme, des anciennes religions et des rites initiatiques où ces substances entactogènes ou empathogènes ont joué un rôle connu. Puis, il aborde le travail mené par les missions rave de Médecin du Monde, et retrace leurs recherches sur la consommation des drogues de synthèse dans l'espace festif techno. L'information, les enquêtes, les démarches de soutien politique, l'analyse des produits, puis les pratiques de réduction des risques sur le terrain, l'écoute, le conseil sont autant d'étapes vers une reconnaissance publique nécessaire à la prévention des risques. A partir de 1997, c'est le début officiel de la Mission Rave dans différentes villes. Il termine sa plaidoirie en rappelant le fait que "pour bon nombre d'anthropologues, l'usage de substances psychédéliques peut être consubstantiel de l'adolescence et de ses rites de passage, et ce dans toutes les sociétés".
Affiliation :
CHU Pointe à Pitre, Guadeloupe, France