Titre : | Etude de 128 cas de soumission chimique en région parisienne (juin 2003-mai 2004) : analyses toxicologiques dans les cheveux par chromatographie liquide spectrométrie de masse en tandem |
Titre traduit : | (Report of 128 cases of drug-facilitated crimes in Paris and suburbs (June 2003 - may 2004) : hair analysis by liquid chromatography-tandem mass spectrometry) |
Auteurs : | M. DEVEAUX ; M. CHEZE ; G. DUFFORT ; G. PEPIN |
Type de document : | Périodique |
Année de publication : | 2004 |
Format : | 351-356 |
Note générale : |
Journal de Médecine Légale et de Droit Médical, 2004, 47, (8), 351-356 |
Langues: | Français |
Discipline : | PRO (Produits, mode d'action, méthode de dépistage / Substances, action mode, screening methods) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés BENZODIAZEPINES ; SOUMISSION CHIMIQUE ; DEPISTAGE ; ANALYSE CHIMIQUE ; TOXICOLOGIE ; PHANERESThésaurus géographique FRANCE |
Résumé : |
FRANÇAIS : Le nombre de cas d'agressions après soumission chimique augmente régulièrement. Les substances administrées sont parfois difficiles à détecter à cause de leurs faibles dosages et du délai écoulé entre les faits et les prélévements biologiques. Nous avons mis au point une méthode d'analyse en chromatographie liquide couplée à un détecteur de masse en tandem à triple quadripôle, avec ionisation par electrospray (CL-ESI-SM/SM-TQ) pour identifier et doser 23 benzodiazépines et analogues dans les cheveux. Les limites de détection sont inférieures à 2 ng/mg. Nous avons étudié 128 cas de suspicion de soumission chimique qui ont été confiés au laboratoire, pendant un an (juin 2003-mai 2004) à Paris et dans 3 communes de banlieue. Le sang et l'urine des victimes ont été recueillis lors de leur dépôt de plainte, puis analysés. Les cheveux ont été prélevés 4 à 8 semaines après. Les résultats ont permis de conclure que dans 23 cas il s'agissait bien d'une véritable soumission chimique, grâce à laquelle des faits délictuels ou criminels avaient été commis. La conclusion n'a pas été possible dans 18 cas : les analyses étaient négatives et/ou il manquait les cheveux. Dans 56 cas, l'analyse des cheveux a montré que les victimes étaient déjà consommatrices de stupéfiants et/ou de médicaments psychotropes sur prescription médicale. Trente et un cas n'étaient pas de la soumission chimique. Cette étude montre l'utilisation plus fréquente du zolpidem et du clonazépam et que les autres benzodiazépines (notamment bromazépam, nordazépam et midazolam) sont plus rarement utilisées. Le GHB n'a jamais été détecté. Cette méthode utilisant la CL-ESI-SM/SM-TQ est donc suffisamment sensible et spécifique pour identifier et doser dans les prélèvements biologiques (sang, urine, cheveux) des médicaments actifs à très faibles concentrations et administrés en dose unique. Les résultats qu'elle procure doivent permettre de confirmer ou d'infirmer de façon quasi absolue les cas supposés de soumission chimique. (Résumé de la revue.) ENGLISH : Reports of drug-facilitated crimes (DFC) have increased in recent years. The drugs involved are sometimes difficult to detect, because of their low dosages and the long time elapsed between alleged DFC and blood and urine sampling. In order to detect benzodiazepines and benzodiazepine-like hypnotics, we developed an approach using hair analysis by liquid chromatography-tandem mass spectometry using a triple stage quadrupole with an electrospray inonization (LC-ESI-MS/MS-TQ). For the 23 compounds studied, detection limits are lower than 2 pg/mg. Over a one-year period in the city of Paris and three suburbs, we tested blood and urine in victims of sexual assaults or robbery in which psychoactive substances were suspected of being involved. Hair was collected 4 to 8 weeks after the alleged DFC. Over the 128 cases studied, results of simultaneous analysis of blood, urine and hair allowed us to conclude that 23 cases were real DFC. In 18 cases non conclusion was possible since no hair was sampled and/or results were negative. In 56 cases, victims were previously using narcotics, cannabis and/or a prescribed drug, according to the compounds detected in hair strands. Thirty-one cases were not DFC cases. This study indicates that the prevalence of zolpidem and clonazepam are high, followed by bromazepam, nordazepam, midazolam and other benzodiazepines. LC-ESI-MS/MS-TQ appears to be a good tool for toxicological investigations in DFC. Testing blood, urine and hair by this technique may reveal drug presence, even if it was administered at a single therapeutic dose. That may be helpful in prosecuting perpetrators or in excluding a drug-facilitated crime. (Review's abstract.) |
Domaine : | Autres substances / Other substances |
Refs biblio. : | 14 |
Affiliation : |
Laboratoire Toxlab, 7 rue Jacques Cartier, 75018 Paris France. France. |
Numéro Toxibase : | 805039 |
Centre Emetteur : | 08 CAS Strasbourg |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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