Article de Périodique
Antonin Artaud (1896-1948) : sa folie, sa maladie, sa toxicomanie (2005)
(Antonin Artaud (1896-1948) : his madness, his disease, his drug addiction)
Auteur(s) :
JAURY, V.
Année :
2005
Page(s) :
1333-1337
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
11
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Thésaurus mots-clés
ALIENATION
;
PATHOLOGIE
;
TOXICOMANE
;
CREATIVITE
;
SOUFFRANCE
;
CONSOMMATION
;
LITTERATURE
Résumé :
FRANÇAIS :
André Gide, en 1948, écrit d'Antonin Artaud : "Sa grande silhouette dégingandée, son visage consumé par la flamme intérieure, ses mains qui se noient, soit tendues vers un insaisissable secours, soit tordues dans l'angoisse, soit le plus souvent enveloppant sa face, la cachant et la révélant tour à tour, tout en lui racontait l'abominable détresse humaine". Gide connaît bien Artaud. Cette angoisse, cette détresse, le suivent effectivement toute sa vie, de son enfance à sa mort, le torture et rend son existence invivable. A lire de près son oeuvre, à examiner les diagnostics médicaux dressés par de nombreux médecins, il s'avère, qu'au fond, Artaud est incontestablement atteint d'une maladie mentale, qui s'accompagne de délires et d'une grande souffrance. Il a bien conscience d'être malade, les médecins en sont persuadés, seuls quelques intellectuels en doutent. Et il a rapidement compris que le seul soulagement à sa souffrance passe par l'usage de drogues, que ce soit l'opium, l'héroïne, la cocaïne ou le produit de substitution qui était à l'époque le laudanum. Cet article nous invite à suivre le parcours de ce marginal qui oscille entre sa créativité artistique, sa maladie, ses délires et sa toxicomanie. (Résumé de la revue.)
André Gide, en 1948, écrit d'Antonin Artaud : "Sa grande silhouette dégingandée, son visage consumé par la flamme intérieure, ses mains qui se noient, soit tendues vers un insaisissable secours, soit tordues dans l'angoisse, soit le plus souvent enveloppant sa face, la cachant et la révélant tour à tour, tout en lui racontait l'abominable détresse humaine". Gide connaît bien Artaud. Cette angoisse, cette détresse, le suivent effectivement toute sa vie, de son enfance à sa mort, le torture et rend son existence invivable. A lire de près son oeuvre, à examiner les diagnostics médicaux dressés par de nombreux médecins, il s'avère, qu'au fond, Artaud est incontestablement atteint d'une maladie mentale, qui s'accompagne de délires et d'une grande souffrance. Il a bien conscience d'être malade, les médecins en sont persuadés, seuls quelques intellectuels en doutent. Et il a rapidement compris que le seul soulagement à sa souffrance passe par l'usage de drogues, que ce soit l'opium, l'héroïne, la cocaïne ou le produit de substitution qui était à l'époque le laudanum. Cet article nous invite à suivre le parcours de ce marginal qui oscille entre sa créativité artistique, sa maladie, ses délires et sa toxicomanie. (Résumé de la revue.)
Affiliation :
France. France.