Titre : | Evaluation des besoins des usagers de substances psychoactives en situation de grande précarité à Marseille |
Titre traduit : | (Evaluating needs of drug addicts in great precariousness in Marseille) |
Auteurs : | S. AUBISSON ; M. K. BENDIANE ; SALIBA M. L. ; Y. OBADIA |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Marseille : ORS PACA, 2005 |
Format : | 119 p. |
Langues: | Français |
Discipline : | SHS (Sciences humaines et sociales / Humanities and social sciences) |
Mots-clés : |
Thésaurus géographique BOUCHES-DU-RHONEThésaurus mots-clés PRECARITE ; POLYCONSOMMATION ; ACCES AUX SOINS ; STRUCTURE DE PROXIMITE ; COMORBIDITE ; PSYCHOPATHOLOGIE ; PRISE EN CHARGE ; ACCUEIL ; FOYER D'HEBERGEMENT ; ALCOOL |
Résumé : | Cette étude conduite selon la méthode de l'expertise collective vise à établir un diagnostic partagé (secteurs "spécialisé", "précarité", "psychiatrie", ...) sur la situation des usagers de substances psychoactives en grande précarité à Marseille. La ville connait un taux de mortalité prématurée supérieur à la moyenne nationale et compte (données 1999) environ 6,4 usagers pour 1000 habitants alors que la moyenne nationale est de 4,3. 3484 personnes sont sous Subutex et 460 sous méthadone (chiffres 2002). Trend 2004 montre un maintien de l'utilisation hors cadre du Subutex (dont primo-consommation) dans les files actives des structures spécialisées. L'enquête Coquelicot montre que le taux de prévalence déclaré du VIH est de 23% et celui du VHC de 52%. Concernant les consommations : régression de l'héroïne; primauté de l'alcool; réévaluation des conséquences de l'usage massif de cannabis; conjonction addictions/troubles psychiatriques; pratiques souvent assimilées à une auto-médication. En terme de profil d'usagers, on notera la problématique des jeunes en rupture familiale. En matière d' hébergement : le système généraliste est exsangue (accès encore plus difficile pour les USPP que pour les autres précaires), il n'y a pas de mesures ou de prises en charge spécifiques pour les problèmes d'alcool, se pose toujours la question de lieux d'hébergement spécialisés pour les USPP. Depuis la fermeture (en 2002) de la première boutique de France, Transit, les structures spécialisées observent un changement de contexte en termes de prise en charge (substitution), d'outils de réduction des risques, de profils des usagers, de nature des demandes (principalement sociales). L'accès aux soins et au matériel d'injection présente peu de lacunes. La demande d'une salle d'injection dans le cadre d'un accueil de jour est formulée par la plupart des professionnels spécialisés bas seuil. L'injection de Subutex est au premier plan des problèmes liés à l'injection, et on observe une pratique confidentielle mais réelle de l'injection en milieu festif. La prise en charge de l'alcoolodépendance repose sur le sevrage et la cure, sachant que les structures sont insuffisantes pour couvrir les besoins, que leur accès est en outre limité en raison de difficultés sociales et/ou de polyconsommation. Il y a cependant consensus sur l'augmentation des usages combinés associant systématiquement de l'alcool et pour dénoncer la stigmatisation des SDF dans les services de soins. Concernant les soins somatiques : l'existence de lits infirmiers dans les structures "précarité" fait l'unanimité mais laisse craindre la mise en place d'une médecine à deux vitesses. En termes de santé mentale, l'augmentation des co-morbidités psychiatriques chez les USPP fait consensus. L'existence d'une équipe de liaison psychiatrie-précarité est favorablement perçue par les autres intervenants. |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Affiliation : | ORS PACA, Marseille, France |
Numéro Toxibase : | 901526 |
Centre Emetteur : | 09 AMPT |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
