Périodique
Conduites toxicomaniaques chez les schizophrènes
(Addictive behaviours among schizophrenic patients)
Auteur(s) :
FEKIH E. E. ;
BEN ABLA, T. ;
GRIBI A. ;
KARMOUS, R. ;
M'RAD M. F.
Année :
2005
Page(s) :
43-46
Langue(s) :
Français
Refs biblio. :
22
Domaine :
Plusieurs produits / Several products
Thésaurus mots-clés
SCHIZOPHRENIE
;
DEPENDANCE
;
ABUS
;
EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
;
CANNABIS
;
HOPITAL
;
EVOLUTION
Thésaurus géographique
FRANCE
Note générale :
Synapse, 2005, (213), 43-46
Note de contenu :
ill. ; tabl.
Résumé :
FRANÇAIS :
À travers ce travail, nous essaierons d'établir la fréquence de l'abus de substances parmi une population de patients schizophrènes, de relever les particularités épidémiologiques des schizophrènes présentant une telle conduite addictive et d'étayer les répercussions possibles sur le cours évolutif de la schizophrénie. Cette étude rétrospective sur dossiers inclut des patients schizophrènes hommes hospitalisés sur une période de 4 ans. Les diagnostics de schizophrénie, d'abus de substance, de cocaïne, de cannabis et d'opiacés ont été établis selon les critères du DSM-IV. 138 patients schizphrènes parmi 363 répondaient aux critères d'abus de substance, contre 225 patients sans abus de substance: Parmi ces 138 patients, ont été sélectionnés 50 patients choisis par tirage au sort (méthode du hasard). Ces patients constituaient un premier groupe. L.e deuxième groupe est formé par 50 autres patients sélectionnés parmi les 225 patients schizophrènes ne répondant pas aux critères d'abus de substance. Ces deux groupes ont été comparés en fonction des variables sociodémographiques, de l'évolution de la maladie et des complications. 38,4% de notre population présentent des critères d'abus à une substance. Cet abus précède la schizophrénie dans 63,1% des cas. Les substances les plus utilisées sont le cannabis et le trihexyphénidyle. Les complications inhérentes à l'abus de substances sont dominées par des problèmes légaux. (Résumé de la revue.)
À travers ce travail, nous essaierons d'établir la fréquence de l'abus de substances parmi une population de patients schizophrènes, de relever les particularités épidémiologiques des schizophrènes présentant une telle conduite addictive et d'étayer les répercussions possibles sur le cours évolutif de la schizophrénie. Cette étude rétrospective sur dossiers inclut des patients schizophrènes hommes hospitalisés sur une période de 4 ans. Les diagnostics de schizophrénie, d'abus de substance, de cocaïne, de cannabis et d'opiacés ont été établis selon les critères du DSM-IV. 138 patients schizphrènes parmi 363 répondaient aux critères d'abus de substance, contre 225 patients sans abus de substance: Parmi ces 138 patients, ont été sélectionnés 50 patients choisis par tirage au sort (méthode du hasard). Ces patients constituaient un premier groupe. L.e deuxième groupe est formé par 50 autres patients sélectionnés parmi les 225 patients schizophrènes ne répondant pas aux critères d'abus de substance. Ces deux groupes ont été comparés en fonction des variables sociodémographiques, de l'évolution de la maladie et des complications. 38,4% de notre population présentent des critères d'abus à une substance. Cet abus précède la schizophrénie dans 63,1% des cas. Les substances les plus utilisées sont le cannabis et le trihexyphénidyle. Les complications inhérentes à l'abus de substances sont dominées par des problèmes légaux. (Résumé de la revue.)
Affiliation :
France. France.