Titre : | Des résultats stupéfiants (2005) |
Titre traduit : | (Astounding results) |
Auteurs : | G. SANCHEZ |
Type de document : | Article : Périodique |
Dans : | Asud Journal (n°29, Eté 2005) |
Article en page(s) : | 18-20 |
Langues: | Français |
Discipline : | MAL (Maladies infectieuses / Infectious diseases) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés HEPATITE ; PREVALENCE ; POPULATION A RISQUE ; POPULATION GENERALE ; EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE ; FACTEUR DE RISQUE ; SEXE FEMININ ; SEXE MASCULIN ; VOIE INTRAVEINEUSE ; VOIE NASALE ; SNIFFER ; OUTIL DE PREVENTION ; REDUCTION DES RISQUES ET DES DOMMAGES ; MILIEU FESTIF ; COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE ; PRISON ; GEOGRAPHIEThésaurus géographique PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR ; FRANCE |
Résumé : |
FRANÇAIS : Asud consacre un article aux résultats de l'enquête nationale "Estimation des taux de prévalence des anticorps anti-VHC et des marqueurs du virus de l'hépatite B chez les assurés sociaux du régime général de France métropolitaine". Cette enquête, conduite d'avril 2003 à avril 2004 par la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) et le Centre technique d'appui et de formation des centres d'examens de santé (Cetaf) a été publiée en janvier 2005 par l'Institut National de Veille Sanitaire. Il ressort que le nombre de porteurs chroniques du VHB était très largement sous-estimé : au moins 300 000 porteurs, et une prévalence nationale d'environ 0,68%. La moitié des porteurs chroniques de l'hépatite B l'ont appris à l'occasion de l'enquête. La prévalence de l'anticorps anti-HBc, qui permet de déterminer les personnes ayant déjà été simplement en contact avec le VHB serait de 8,18% (soit plus de 4 millions de personnes). Les hommes sont 7 fois plus touchés que les femmes, et la prévalence du VHB chez les bénéficiaires de la CMU est 3 à 5 fois plus élevée que dans la population générale (8 fois pour les homosexuels, 7 fois pour les personnes pratiquant le shoot, 4 fois pour les personnes en prison). C'est dans le quart Nord-Est de la France que la prévalence du VHB est la plus forte (1,20%), 8 fois plus élevée que dans le Nord-Ouest, l'Ile-de-France, le Sud-Ouest et le Sud-Est ayant un taux de prévalence compris entre 0,50% et 0,70%. Asud voit dans ces chiffres la confirmation d'une recrudescence des contaminations chez les jeunes de moins de 30 ans, due sans doute à la baisse des vaccinations, mais surement aussi à l'usage de drogues, notamment l'usage par injection, en augmentation dans le Nord-Est. Asud préconise donc l'élaboration rapide de campagnes de réduction des risques adaptées selon les spécificités des régions. En ce qui concerne l'hépatite C, la prévalence est de 0,86% en 2004. Les bénéficiaires de la CMU ont un taux (2,65%) 4 fois supérieur à celui de la population générale, et les femmes sont plus touchées que les hommes. La région PACA est celle qui est la plus touchée (1,26%). Comme pour le VHB, le quart Nord-Ouest est le moins touché (0,34%), le reste du pays ayant un taux de prévalence compris entre 0,80 et 1%. Les principaux facteurs de risques sont le shoot (87 fois plus de risques), le sniff (14 fois plus), et la prison (10 fois plus). Asud souligne l'importance de la reconnaissance officielle d'une possibilité de transmission du virus de l'hépatite par le sniff, suite à un échange de paille usagée. Si 94% des usagers de drogues par voie intraveineuse ont connaissance de leur hépatite C chronique, ce n'est le cas que de 28% de ceux n'ayant déclaré ni usage de drogues ni antécédent de transfusion. Ces chiffres démontrent l'efficacité des politiques de prévention contre le VHC et le rôle essentiel joué en première ligne par les acteurs de la réduction des risques. (A partir du résumé d'auteur) |
Note de contenu : | Tab. |
Domaine : | Drogues illicites / Illicit drugs |
Affiliation : | France. France. |
Numéro Toxibase : | 901545 |
Centre Emetteur : | 09 AMPT |
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