Titre : | Concrétiser la politique de prévention des pratiques addictives |
Titre traduit : | (Materializing drug prevention policy) |
Auteurs : | F. BRIL ; S. CHOQUET ; G. COTTAVOZ ; R. DATUS ; E. GATESOUPE ; J. HUGUENIN ; F. MACABIAU ; R. PORTEFAIX ; C. SONZOGNI ; S. TAYEBI |
Type de document : | Thèse, mémoire |
Année de publication : | 2005 |
Format : | 56 p. / ann. ; graph. ; tabl. |
Note générale : |
Module Interprofessionnel de Santé Publique, Groupe n°30, ENSP, Ecole Nationale de la Santé Publique
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Langues: | Français |
Discipline : | SAN (Santé publique / Public health) |
Mots-clés : |
Thésaurus mots-clés PREVENTION ; POLITIQUE ; PROGRAMME ; REGION ; PLANIFICATION SANITAIRE ; FINANCEMENT ; LEGISLATIONThésaurus géographique BRETAGNE |
Résumé : | La loi de santé publique 9 août 2004 en élevant la prévention au rang de priorité nationale, en affirmant le rôle de l'Etat et en consacrant la régionalisation de l'intervention, introduit de nombreux changements dont nous tenterons dévaluer l'ampleur sur l'organisation de la prévention des addictions en Bretagne. Cette loi rappelle dune part la responsabilité de l'Etat en matière de santé publique, tout en insistant sur l'échelon régional afin de tenir compte des spécificités locales, d'autre part elle prévoit l'instauration dune programmation pluriannuelle. En effet, aux cent objectifs quelle fixe, s'ajoutent cinq grands plans stratégiques parmi lesquels le plan national de lutte pour limiter l'impact sur la santé de la violence, des comportements à risques et des conduites addictives. Le plan quinquennal de la MILDT a été présenté en juillet 2004. Il entend concilier à la fois les aspects préventif et répressif. De plus, il s'insère dans le nouveau dispositif prévu par la loi. Toutefois, au regard des actions menées au sein de la région Bretagne, de nombreuses difficultés d'articulation avec les initiatives locales demeurent. Aussi la concrétisation de la politique de prévention des conduites addictives nécessite d'être améliorée. Les acteurs (Etat, Assurance Maladie, collectivités territoriales et associations) portent un regard parfois critique sur les dispositifs existants. En effet, il est reproché notamment aux institutions le manque d'articulation entre outils et acteurs ainsi qu'une définition des priorités parfois différentes. Concernant le dispositif opérationnel, plusieurs points méritent d'être soulevés : la précarité des financements, l'engorgement des structures de soins malgré les efforts déployés dans le champ de la prévention des pratiques addictives, l'information lacunaire sur le nouveau dispositif législatif et le manque de formation des acteurs. Afin de pallier le manque de connaissances des acteurs sur le nouveau dispositif législatif, il convient d'assurer une réelle information dune part sur la loi et d'autre part sur les rôles dévolus à chacun. Face à la précarité des financements du tissu associatif, il semble nécessaire d'assurer des sources de financement pérennes donc pluriannuelles. La mise en oeuvre de tels financements apparaît désormais possible grâce à la nouvelle loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001. Par ailleurs, l'évaluation des actions sur le terrain apparaît plus que jamais nécessaire à la construction de politiques de prévention régionales et locales cohérentes et efficaces. Enfin, pour éviter une superposition des différents plans d'action, il serait judicieux d'assurer une réelle articulation des dispositifs par une logique non seulement descendante mais aussi ascendante, prenant en compte les particularités locales. (A partir du résumé d'auteur) |
Domaine : | Plusieurs produits / Several products |
Refs biblio. : | 40 |
Affiliation : | ENSP, France |
Numéro Toxibase : | 208676 |
Centre Emetteur : | 02 Coordonnateur |
Exemplaires
Disponibilité |
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aucun exemplaire |
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