Thèse, mémoire
Les facteurs liés à la scolarité qui peuvent influencer la prise de cannabis chez les 15-20 ans
Auteur(s) :
M. LASCAUX, Auteur ;
P. HACHET, Directeur de la recherche
Article en page(s) :
185 p.
Refs biblio. :
56
Domaine :
Drogues illicites / Illicit drugs
Langue(s) :
Français
Discipline :
PSY (Psychopathologie / Psychopathology)
Thésaurus mots-clés
MILIEU SCOLAIRE
;
CANNABIS
;
ENQUETE
;
TEMOIGNAGE
;
FACTEUR DE RISQUE
;
ECHEC SCOLAIRE
;
STRESS
;
ADOLESCENT
;
JEUNE
;
PSYCHOLOGIE
;
EFFET RECHERCHE
Thésaurus géographique
FRANCE
Note générale :
Diplôme de Psychologie, Ecole de Pychologues Praticiens, Université Catholique de Paris
Résumé :
Nous avons formulé trois hypothèses de travail concernant les facteurs liés à la scolarité qui pourraient influencer la prise de cannabis chez les adolescents : « L'ennui » à l'école, pourrait être un des facteurs qui motiverait la consommation de cannabis dans le but de modifier sa propre perception du temps. L'échec scolaire pourrait être un des facteurs qui influencerait la prise de cannabis chez les jeunes dans l'objectif de les aider à ne pas penser à leurs difficultés. La pression scolaire provoquerait un état de tension et de stress chez ces jeunes qui à travers les effets du cannabis rechercheraient une certaine détente. Nous avons effectué notre étude au CEDAT (Centre Départemental d'Aide aux toxicomanes) de Mantes la Jolie, au sein des consultations jeunes usagers. Nous avons également complété notre échantillon par des adolescents qui ne consultaient pas. Bien sûr, compte tenu du petit nombre de cas étudiés, à l'issue de cette étude théorique et pratique, on ne peut conclure de manière définitive sur les facteurs qui pourraient influencer ou non la prise de cannabis chez les adolescents de 15 à 20 ans. Cependant, il semble que la scolarité soit en lien à double sens avec ces consommations, tant sur les conséquences que le cannabis peut avoir sur elle (trouble de la concentration, de l'attention, de la mémoire) que par l'impact de la scolarité sur ces consommations. De plus, ce qui nous a particulièrement frappé ce sont les différences qui sont apparues entre le groupe des filles et le groupe des garçons aussi bien au niveau du type de consommation de cannabis qu'au niveau du vécu de la scolarité à cette époque de la vie qu'est l'adolescence. Enfin, les attentes concernant la scolarité à l'adolescence sont intéressantes à dégager et à repérer. Notre recherche nous a permis également de mettre en lumière le fait que la consommation de cannabis ne soit pas réservée, et loin de là, aux « délinquants » en échec, voire en rupture scolaire, provenant d'une classe sociale modeste, etc. En effet, de nombreux élèves ayant de bons résultats, un avenir professionnel prometteur et appartenant à une couche sociale plus aisée peuvent également être des sujets à risques puisqu'ils sont soumis à un stress continu lié à la réussite : « fumer pour décompresser ». Ainsi, il est indispensable de faire évoluer les représentations sociales « des consommateurs de drogues » chez les enseignants afin que les consommations à risques soient mieux repérées. Les informations et messages délivrés doivent être alors objectifs, adaptés à chaque niveau de développement, c'est-à-dire à chaque classe d'âge, mais aussi à chaque sexe et quel que soit l'image que le jeune renvoie. (A partir du résumé d'auteur)
Affiliation :
France
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Disponibilité |
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